Charlotte Wedell

mathématicienne danoise

Charlotte Bolette Sophie, baronne de Wedell-Wedellsborg, dite Charlotte Wedell, née le à Flensbourg dans le Schleswig-Holstein et morte le à Frederiksberg[1], est une mathématicienne danoise[2]. Elle est connue comme une des rares femmes du XIXe siècle à avoir obtenu un doctorat en mathématiques.

Charlotte Wedell
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
Nationalité
Formation
Activité
Père
Vilhelm Wedell-Wedellsborg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Directeurs de thèse
Hermann Amstein (d), Adolf HurwitzVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Charlotte Wedell est la fille de Vilhelm Ferdinand, Baron de Wedell-Wedellsborg (1827–1914), de la famille noble Wedell, et de Louise Marie Sophie, comtesse de Schulin, elle-même fille de Johan Sigismund Schulin (1808–1880)[1].

Elle poursuit des études de mathématiques à l'université de Lausanne jusqu'au doctorat qu'elle obtient en 1897. Son encadrant officiel semble être Hermann Amstein[3], mais elle est mentionnée par Adolf Hurwitz sur la liste de ses propres doctorants[4],[5]. Le sujet de sa thèse est l'application de la théorie des fonctions elliptiques à la solution du problème de Malfatti[2],[6].

Lors du premier Congrès international des mathématiciens, Charlotte Wedell est l'une des quatre femmes présentes[7],[8], avec Iginia Massarini, Vera von Schiff et Charlotte Scott. Aucune cependant ne donne d'exposé. Il n'y aura d'ailleurs de femme conférencière qu'à partir du congrès de 1912[8].

En 1898, Charlotte Wedell épouse civilement l'ingénieur Eugène Tomasini (1868-1934), à Copenhague ; ils divorcent en 1909[1].

DE 1931 à 1946, elle est prieure du monastère d'Aastrup (officiellement Det grevelige Dannemandske Stift), une fondation pour les veuves et femmes seules, créée par Frederik Vilhelm Dannemand, un fils illégitime de Frederik VI[1].

Elle meurt en 1953.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Charlotte Wedell » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d Santasilia Skeel-Schaffalitzky, « Charlotte Bolette Sophie baronesse Wedell-Wedellsborg », sur finnholbek.dk (consulté le ).
  2. a et b Catalogue des écrits académiques suisses, Volumes 1–6, Verlag der Universitätsbibliothek, (lire en ligne), p. 43.
  3. (de) Christine Riedtmann, « Wege von Frauen: Mathematikerinnen in der Schweiz », sur European Women in Mathematics, .
  4. (de) Klaus Volkert, « Drei mathematische Freunde über Poincaré », Philosophia Scientiae, vol. 27, no 3,‎ , p. 129-157 (lire en ligne).
  5. Della Dumbaugh Fenster, Leonard Eugene Dickson and His Work in the Theory of Algebras, University of Virginia Doctoral dissertation, , p. 109.
  6. Charlotte Wedell, Application de la théorie des fonctions elliptiques à la solution du problème de Malfatti, université de Lausanne, .
  7. Guillermo Curbera, Mathematicians of the World, Unite!: The International Congress of Mathematicians—A Human Endeavor, CRC Press, (ISBN 9781439865125, lire en ligne), p. 16
  8. a et b Stefanie Ursula Eminger, « Carl Friedrich Geiser and Ferdinand Rudio: The Men Behind the First International Congress of Mathematicians », University of St. Andrews, .

Liens externes

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