Charles Fertin, linotypiste au quotidien "L'Aurore", né le à Paris[1] et mort dans cette même ville le , a été résistant FTP à Paris durant la deuxième Guerre mondiale.

Charles Fertin
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Conflit
Distinction

Sous-lieutenant à la Bataille de France, commandant d’une section de mortier 81, il fut blessé au feu, évacué à l’hôpital de Boulogne-sur-Mer. Là-bas, il est arrêté comme prisonnier de guerre. Durant le trajet vers les camps de prisonniers en l’Allemagne il s’évade, part à Bruxelles où il vivait avant la guerre pour apprendre que son père est mort durant un bombardement. Pour éviter de mettre en danger sa mère et sa famille, étant prisonnier de guerre évadé, il s’installe à Paris, prend un nom d’emprunt et gagne sa vie en vendant des épices sur les marchés de Paris.

À travers les marchés, en 1942 il entre en contact avec les résistants communistes, il est pris comme estafette, mais bientôt demande à en découdre. Il entre dans les FTP de Paris sous le pseudonyme de Fénestrelle. Il crée et commande, en tant que capitaine FTP, la section Combat de la Compagnie Saint-Just, qui tient le 18e arrondissement, et érige les barricades dans les rues qui donnent sur la place de la République, un bastion des forces allemandes du soulèvement de Paris.

Promu lieutenant-colonel, il fut commandant de la caserne de Reuilly, dans le 12e arrondissement, puis celle de Vincennes brièvement.

Il a été décoré de la croix de guerre 1939-1945 et d’une citation au corps d’armée, signée par le général Kœnig, général en chef des Forces françaises de l'intérieur.

(Son pseudonyme apparait dans les textes d'André Calvès, résistant FPT sous le pseudonyme de Christian Garnier.)

Références modifier