Charles Duquesnoy

résistant FTP français et militant communiste

Charles, Joseph Duquesnoy né le 30 décembre 1921 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et mort au combat le 27 août 1944 à Saint-André-en-Barrois[1] (Meuse), est un militant communiste français, responsable FTP dans le Pas-de-Calais puis dans la Meuse à partir de mars 1944.

Charles Duquesnoy
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Charles Joseph DuquesnoyVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnoms
Commandant Frédé, FreddyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Biographie modifier

Responsable FTPF à Frévent[2], dans le Pas-de-Calais, les gendarmes le préviennent qu'il est très activement recherché par les polices françaises et allemandes[3].

Il est envoyé en mars 1944 dans la Meuse avec neuf autres résistants FTPF du Pas-de-Calais pour organiser le maquis meusien décapité par les allemands en décembre 1943[4]. Avec Marcel Petit (Capitaine Marcel), originaire comme lui du Pas-de-Calais, Catherine Varlin (Catherine), envoyée depuis Toulouse par les FTP-MOI pour prendre la tête des maquis d'évadés soviétiques et Pierre Jolly (Robert), officier en retraite, maire de Souilly, il organise et coordonne les maquis FTP meusiens sous le nom de Commandant « Frédé » ou « Freddy ».

Il est tué, à l'âge de 22 ans, le 27 août 1944 lors de l'attaque par les Allemands de la ferme de Raymond Cordier qui l'héberge à Saint-André-en-Barrois. Marié et père d'une petite fille au moment de sa mort, son épouse attend un second enfant. Trois jours plus tard, le département de la Meuse est libéré en totalité.

En 1945, Pierre Jolly écrit à son propos : « Le commandant Duquesnoy Charles était un chef dans toute l'acception du terme. Ses connaissances militaires et son aptitude au commandement égalaient celles d'un bon officier d'une armée régulière, fait remarquable chez un homme qui n'avait jamais reçu aucune formation professionnelle. Sa mâle figure où brillaient deux yeux intelligents, sa haute et fière stature, son allure martiale, toute sa personne contribuaient à donner à tous une impression de force et de sécurité. Il en imposait, comme il avait conquis l'estime et l'affection de tous. » [5].

Hommages posthumes modifier

Notes et références modifier

  1. [1] Le Maitron, dictionnaire biographique - mouvement ouvrier - mouvement social, page consacrée à Charles Duquesnoy
  2. [2] une rue de Frévent porte son nom.
  3. [PDF] « La Résistance antinazie sur le territoire du Ternois et de l'Artois Sud. Ami, souviens toi »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF] publié par Front Solidaire, association Loi 1901, pour la mémoire, la culture et la solidarité internationaliste. Créée par les Unions Locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-la-Buissière Isbergues-Lillers.
  4. [3] L'Humanité du 30 mars 1992 Les Mille de la Meuse
  5. Claude Collin, L'été des Partisans - Les F.T.P. et l'organisation de la Résistance en Meuse, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1992, page 111
  6. [4] memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr