Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Berodeix
Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Berodeix Commanderie Saint-Jean-Baptiste | |
Présentation | |
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Fondation | Templiers XIIe siècle |
Reprise | Hospitaliers 1312 |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Province historique | Angoumois, Limousin |
Département | Charente |
Commune | Suris |
Géolocalisation | |
Coordonnées | 45° 50′ 57″ nord, 0° 36′ 46″ est[1] |
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La chapelle Saint-Jean-Baptiste de Berodeix était une ancienne maison templière puis hospitalière, située au lieu-dit Béraudet dans l'actuelle commune de Suris, en Charente. Il n'en reste plus aucun vestige.
Historique modifier
Lorsqu'ils édifièrent la commanderie du Petit-Madieu, les Templiers fondèrent un oratoire « distant d'environ une lieue, appelé l'oratoire de Saint-Jean-de-Bérodèze ». Cette chapelle, située à Béraudet sur la commune de Suris, est édifiée à proximité immédiate de l'ancienne voie romaine de Limoges à Saintes[2]. Cette voie était probablement encore empruntée au Moyen Âge par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se rendaient nombreux du Limousin aux reliques de saint Eutrope à Saintes[3].
Cette chapelle est ainsi mentionnée Saint-Jean-de-Bérodèze à une époque indéterminée[4].
En 1312, à la dissolution des Templiers, la commanderie du Petit-Madieu et Berodeix passent aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
En 1652, la « commanderie Saint-Jean-Baptiste », qui menace ruine, est fermée au public[5].
Un procès-verbal du détaille la chapelle de Berodeix en très mauvais état, « y voyant seulement les murs, la charpente et les vestiges d'un autel »[4]. Elle fut vendue comme bien national à la Révolution[5].
Description modifier
Située près du lieu-dit Béraudet, à un kilomètre à l'ouest du bourg de Suris, il n'en reste plus actuellement aucun vestige.
Son emplacement est encore visible sur la carte de Cassini, au XVIIIe siècle, sous le vocable chapelle Saint-Jean. Elle avait aussi été localisée à l'ouest de Suris par le commandant de La Bastide[6],[2].
Charles Daras mentionne dans les années 1950 une parcelle nommée La Chapelle où il reste quelques pierres[2], « qui ont servi à empierrer la cour de la ferme voisine »[5].
Commandeurs templiers modifier
Notes et références modifier
- Carte de Cassini sous Géoportail
- Charles Daras, Les Templiers en Charente, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1954), 117 p. (lire en ligne), p. 54
- Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne), carte p.8-9
- Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 614
- Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 353
- Louis de La Bastide, Les voies romaines et mérovingiennes dans le département de la Charente, Société archéologique et historique de la Charente,
Voir aussi modifier
Articles connexes modifier
Liens externes modifier