Chanson pour l'Auvergnat

chanson de Georges Brassens, sortie en 1954

La Chanson pour l’Auvergnat est une chanson de Georges Brassens parue dans son troisième album Les Sabots d'Hélène, en 1954. Elle a été enregistrée le [1] et figure dans une anthologie publiée aux Éditions Seghers dans la collection Poètes d'aujourd'hui.

Chanson pour l’Auvergnat

Chanson de Georges Brassens
extrait de l'album Les Sabots d'Hélène
Sortie 1954
Durée 3:01
Genre Chanson française
Auteur-compositeur Georges Brassens
Label Polydor

Pistes de Les Sabots d'Hélène

Ce texte, écrit, mis en musique et chanté par l’artiste, fonctionne comme un apologue, plus précisément comme une fable, moderne dans la mesure où il en renouvelle l’esprit et la forme.

Selon certaines sources, la chanson aurait été inspirée par « l'insurrection de la bonté », un appel passé par l'Abbé Pierre pendant l'hiver 1954 pour aider les sans-abris[2],[3]. Néanmoins, cette hypothèse ne semble s'appuyer sur aucun document précis. Selon Jacques Vassal, biographe de Georges Brassens, le chanteur n'a jamais rencontré l'Abbé Pierre[4].

Identité de « l'Auvergnat » et de l'Hôtesse

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En 1979, Georges Brassens déclare dans l'émission radiophonique Top Club animée par Guy Lux que la chanson serait liée à son séjour chez Marcel Planche et Jeanne Le Bonniec. Ce couple habitait une maison extrêmement modeste au 9, impasse Florimont dans le XIVe arrondissement de Paris, où Brassens se réfugie le , pour fuir le STO[4],[5]. Jean-Paul Sermonte et Jean-Claude Lamy, auteurs de livres sur le chanteur, considèrent que l'Auvergnat est bien une incarnation de Marcel Planche[2],[6]. L'Hôtesse de la deuxième strophe représenterait donc Jeanne Le Bonniec qui a encouragé Brassens pendant ses années de misère[4], et à qui il a consacré huit ans plus tard une autre chanson, Jeanne, qui est le pendant féminin de l'Auvergnat.

Le personnage de l'Auvergnat aurait également été inspiré par Louis Cambon, un natif du Cantal propriétaire du Bar des Amis. Ce café-charbon était situé en face du domicile de Marcel Planche. Georges Brassens serait venu régulièrement y déjeuner et y acheter à crédit du bois pour se chauffer[2],[5],[4].

Notes et références

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  1. « 28 octobre 1954, Brassens enregistre "Chanson pour l'auvergnat" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c « L'Auvergnat de Brassens est décédé », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Oonops, « Chanson pour l'auvergnat | Musée historique de l'environnement urbain », sur www.mheu.org (consulté le )
  4. a b c et d Bruno Jacquot, « L'histoire secrète de la Chanson pour l'Auvergnat », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b Rodolphe Mies, « Brassens est en nous, France 3 : qui était l'Auvergnat, titre de sa célèbre chanson ? [Photos] », Telestar.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Marina Cabiten, « La Chanson pour l'Auvergnat a 60 ans », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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