Château du Pineau

château français situé à Champ-sur-Layon

Le château du Pineau est situé en France, dans la commune déléguée de Champ-sur-Layon (commune nouvelle de Bellevigne-en-Layon), dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Château du Pineau
Image illustrative de l’article Château du Pineau
Période ou style XVIIe siècle
Type Château
Début construction XVIIe siècle
Fin construction XIXe siècle
Destination initiale Résidence
Propriétaire actuel Propriété Privée
Destination actuelle Résidence
Coordonnées 47° 09′ 42″ nord, 0° 20′ 31″ ouest
Pays France
Région historique Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Commune Bellevigne-en-Layon
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Château du Pineau
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château du Pineau
Vue façade principale du château du Pineau

Histoire modifier

Nommé aussi le Pineau-Gilbourg[1], la seigneurie du Pineau appartenait jusqu'en 1543 à la famille du Pineau, puis par mariage à la famille de l'Esperonnière. En 1678 il passa à la famille des Herbiers de l'Estanduère, puis vendu en 1705 à Henri du Mesnil d'Aussigné. Le petit-fils de ce dernier était Pierre-Étienne Dumesnil Dupineau (1757-1821)[2], maire de Thouarcé de 1789 à 1791, émigré en 1791.

Au XVIIe siècle le château comprenait tours, pavillons, pont-levis, batteries, douves et une chapelle. L'édifice remanié au XVIIIe siècle avec l'ajout d'une vaste cour, fut brûlé pendant la Révolution et la guerre de Vendée, et reconstruit au XIXe siècle[2] de 1844 à 1872 par l'architecte René Hodé pour Charles Delaunay, conseiller général et maire de Champ-sur-Layon. L'ancienne chapelle est détruite et une nouvelle est construite en 1850-1852. De l'ancien château il ne reste que les deux tours rondes.

Propriétaire successifs modifier

  • 1403 - Jehan du Pineau
  • 1442 - Isabelle du Pineau
  • 1489 - Guy du Pineau
  • 1507 - Simon du Pineau
  • 1512 - Jacques du Pineau
  • 1524 - René du Pineau et des Gardes
  • 1533 - Marguerite Guesdon (Veuve de René du Pineau)
  • 1543 - François de l'Esperonnière
  • 1566 - Antoine de l'Esperonnière, de la Roche-Bardoul et de la Chaperonnière
  • 1662 - Francois de l'Esperonnière
  • Antoine, Marquis de la Roche-Bardoul, Seigneur de la Saulaye, du Breil, de Vritz, des Gardes et du Pineau
  • 1678 - Henri des Herbiers de l'Estanduère[3]
  • 1705 - Henri du Mesnil d'Aussigné
  • 1726 - 1754 Étienne du Mesnil d'Aussigné [4]
  • 1761 - 1763 Pierre du Mesnil dit du Pineau
  • 1787 - 1792 Pierre-Étienne Dumesnil Dupineau
  • 7 thermidor An VI () - George-Marie Delaunay
  • 1844 - Charles Delaunay
  • 1895 - 1937 - Comtesse d'Aviau de Piolant [5]
  • 1938 - Famille Cesbron-Lavau
  • 1946 - Famille de Raucourt
  • 1957 - Famille de Roche-Gibert [1]
  • 2023 - Famille Durand

Articles connexes modifier

Sources modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Célestin Port, Dictionnaire Historique du Maine et Loire, Angers, (lire en ligne), Révisée 1989 - PERV - POILA, page 183
  2. a et b Théodore Courtaux, Histoire généalogique de la maison de L'Esperonnière, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possédées : Anjou, Poitou, Bretagne et Maine, 1156-1889, d'après les archives inédites du château de La Saulaye (Maine-et-Loire) et les documents conservés dans les dépôts publics, accompagné de 2 tables, Cabinet de l'historiographe (Paris), (lire en ligne), Page 144
  3. Louis Raimbault, Histoire du canton de Thouarcé et des communes environnantes, Angers, Lachese et Dolbeau, (lire en ligne), Page 188
  4. Louis Raimbault, Histoire du canton de Thouarcé et des communes environnantes, (lire en ligne), Page 189 - 190
  5. A. La Fare, Annuaire des châteaux et des départements : 40.000 noms & adresses de l'aristocratie, du high life, de la colonie étrangère, du monde politique, de la magistrature, de l'armée, du clergé, des sciences, lettres et beaux-arts, de tous les propriétaires des châteaux de France, etc. etc., avec notices descriptives, anecdotiques & illustrations, Publications La Fare (Paris), (lire en ligne), Page 1259