Château de Siersburg

château fort allemand

Château de Siersburg
Château de Siersberg
Image illustrative de l’article Château de Siersburg
Nom local Burg Siersburg/Siersberg
Période ou style Château-Fort
Destination actuelle Ruines
Coordonnées 49° 22′ 08″ nord, 6° 40′ 04″ est
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Anciennes provinces de France Province de Lorraine
Land Sarre
Commune Rehlingen-Siersburg
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Château de Siersburg Château de Siersberg
Géolocalisation sur la carte : Sarre
(Voir situation sur carte : Sarre)
Château de Siersburg Château de Siersberg
Site web www.burgsiersberg.de

Le château de Siersburg alias Siersberg est un édifice en ruines situé sur le territoire de la commune allemande de Rehlingen-Siersburg, en Sarre.

Géographie modifier

Situé au sommet d'une colline, entre les rivières de la Sarre et de la Nied.

Histoire modifier

Ancienne possession Lorraine, le château de Siersburg, également connu sous le nom de Siersberg, fut durant un temps le chef-lieu du pays de Merzig et Saargau. Il était encore, en 1751, le chef-lieu d'une prévôté royale. Lors de la création de nouveaux bailliages, en cette même année, le château se retrouva intégré dans le bailliage de Bouzonville[1].

Le seigneur de Bitche dénommé Ferry, fut en guerre vers 1180 avec Arnold, archevêque de Trèves ; il se retrouva finalement battu et fait prisonnier avec son fils ainé. Sa libération se fit au prix de la perte de son château de Siersberg[2].

Au XVIIe siècle, le château fut pris et ruiné par les troupes françaises commandées par le maréchal de La Ferté[1].

Il y avait sur ses ruines, au XVIIIe siècle, trois maisons-fiefs : celle qui était du domaine, appelée le Château-du-Duc, était séparée des deux autres par une haute muraille[1].

A la suite de la révolution française, ce château est incorporé dans le département de la Moselle ; pour être finalement cédé à la Prusse, en 1815, dans le cadre du traité de Paris.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D'azur, à la tour crénelée d'argent, maçonnée de sable, surmontée d'une aigle impériale d'or, éployée et se reposant sur le sommet de ladite tour[3].
Commentaires : Dans les armoiries de Siersberg, en 1608, on ne voit qu'une aigle, sans indication de couleurs[3].

Notes et références modifier

  1. a b et c Augustin Calmet, Notice de la Lorraine : qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, etc, 2e édition, Lunéville, 1840
  2. Auguste Digot, Histoire de Lorraine, tome 1, Nancy
  3. a et b Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur

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