Château de Fiac

château français situé à Fiac

Le terme de château de Fiac désigne deux édifices successifs situés à Fiac, dans le Tarn (France). Le premier était un château-fort, aujourd'hui disparu. Il a été remplacé par un nouveau château au XIXe siècle, aussi appelé château de Chaminade.

Château de Fiac
Château de Chaminade
Image illustrative de l’article Château de Fiac
Carte postale du château actuel
Début construction XIIe siècle (château primitif)
Fin construction XIXe siècle (château actuel)
Propriétaire initial Seigneur de Fiac
Destination initiale Résidence seigneuriale
Propriétaire actuel Privé
Destination actuelle Hôtel de luxe
Coordonnées 43° 42′ 08″ nord, 1° 54′ 17″ est
Pays Drapeau de la France France
Ancienne province Drapeau du Languedoc Languedoc
Région Occitanie
Département Tarn
Commune Fiac
Géolocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Château de Fiac Château de Chaminade
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Château de Fiac Château de Chaminade
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Fiac Château de Chaminade
Site web https://www.revivoresorts.com/resorts/revivo-chateau-de-fiac/

Histoire modifier

Le château originel modifier

Le premier château de Fiac est construit au XIIe siècle. L'édifice originel était un château-fort, situé sur une motte castrale au lieu-dit "la ville", sur l'actuelle place du château d'eau.

C'était le siège de la châtellenie de Fiac, qui en 1208 appartient à Simon de Montfort. Ce dernier s'en est emparé grâce à sa participation à la croisade des albigeois. Elle passe ensuite à Philippe Ier de Montfort, seigneur de Castres et neveu de Simon, puis à son fils Philippe II et son petit-fils Jean. En 1315, après être restée dans la famille de Montfort un siècle durant, elle échoit par héritage à Guy de Comminges, le fils de Bernard VII de Comminges et de Laure de Montfort (1262 - 1300). Quelque temps après, la châtellenie est rattaché à la couronne de France.

Néanmoins, le château est détruit au début du XVIIe siècle.[réf. souhaitée]

Le château actuel modifier

Édifié au XIXe siècle sûrement sur les bases d'un bâtiment datant des XVIIe et XVIIIe siècles, l'actuel château de Fiac a été commandité par la famille de Rivals[réf. nécessaire]. Il se situe à quelques distances du château primitif, à l'extérieur du village. La famille de Rivals a finalement revendu la propriété quelque temps après, et s'est installée de l'autre côté de la route.

Après avoir être passé entre les mains de différents propriétaires, il est finalement acquis par la congrégation des Marianistes, qui en fait l'institut religieux de la Chaminade. Il est alors utilisé comme collège privé puis maison de retraite[1].

Il est racheté par un particulier en 2010 et rénové à partir de cette date[2], dans le but d'y créer des appartements de hauts-standing[3]. Il accueille aujourd'hui un hôtel de luxe, qui devrait ouvrir en juillet 2021[4].

Architecture modifier

Le château actuel est un édifice de plan rectangulaire sur deux étages, outre un étage de soubassement et un étage sous combles, et est orienté d'ouest en est. Sa façade principale, au Sud, s'organise en cinq travées. Celle centrale s'ouvre sur un grand perron et présente aussi un balcon au premier étage. Cette façade est flanquée de deux tours carrées en légère saillie, et est surmonté d'un attique.

L'édifice est couvert de toits en pavillons. L'enduit blanc est rehaussé par les encadrements d'ouvertures en brique, ainsi que par la présence de bandeaux en brique[réf. souhaitée].

Le domaine du château s'étend sur près de 5 hectares, et on y trouve un souterrain, dégagé récemment[1].

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Références modifier

  1. a et b « Le souterrain de Fiac et le château | Fiac », sur www.fiac.fr (consulté le )
  2. « Au fil des espaces_projet_Château Fiac », sur aufildesespaces (consulté le )
  3. « Fiac. 22 artisans locaux rénovent le château », sur ladepeche.fr (consulté le )
  4. (en-GB) « REVĪVŌ Château De Fiac », sur Revivo (consulté le )