Château de Chassenon

château à Xanton-Chassenon (Vendée)

Le château de Chassenon, également appelé « château des Chassenon », est un château situé sur la commune de Xanton-Chassenon, dans le canton de Fontenay-le-Comte en Vendée.

Château de Chassenon
Image illustrative de l’article Château de Chassenon
Château de Chassenon
Nom local Château des Chassenon
Début construction XVIe siècle
Protection Logo monument historique Classé MH (1956, Fontaine)
Coordonnées 46° 28′ 41″ nord, 0° 42′ 06″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Commune Xanton-Chassenon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Chassenon
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Château de Chassenon

Historique modifier

Thibaud Chabot épouse vers 1220 Aënor de Brosse, héritière des Essarts et de Saint-Hilaire-le-Vouhis, est le premier seigneur connu de Chassenon. Il passe ensuite par héritage aux Volvire.

Au XIIIe siècle, Lyette de Chassenon épouse Pierre Boutou, seigneur de la Baugisière.

Antoine Anthisme Walsh (1736-1793), seigneur de Chassenon, chevalier de l'ordre de Saint-Louis et petit-fils de Phillip Walsh, fait construire au cours des années 1780 le château actuel, près de l'ancienne bâtisse qui existe toujours.

Au moment de la Révolution, un bruit cours selon lequel une troupe de brigands parcourait les campagnes voisines et que le comte d'Artois, fugitif de Paris, se trouvait au château de Chassenon. Une expédition est alors faite pour les débusquer, sans succès.

En 1807, la veuve et les filles d'Antoine Walsh cèdent la terre de Chassenon à un riche négociant et banquier de Hambourg que le roi du Danemark avait nommé consul à Nantes avant la Révolution, Jean-Joachim Möller (1754-1819), originaire de Norvège[1]. Il passe ensuite à son fils, Ignace Möller, premier maire de Xanton-Chassenon en 1828, puis au fils de celui-ci, Ernest Möller, en 1841. Ernest Möller engage des travaux de restauration et réaménagement du château et agrandi le domaine en faisant l'acquisition de nouvelles fermes (Pineau, la Martinière et les Petit et Grand Champdoré à Darlais).

En 1898, il passe par héritage à son gendre, Alfred Querqui, qui remanie à son tour le château. Un cousin de Querqui, Jean Sioc'han de Kersabiec, en hérite en 1942.

La fontaine renaissance, dans le parc du château, est classée au titre des monuments historiques en 1956[2].

Notes et références modifier

  1. dont la fille épouse Thomas Dobrée
  2. Notice no PA00110290, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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