Centre de détention de Bédenac

établissement pénitentiaire français

Centre de détention de Bédenac
Image de l'établissement
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de Nouvelle-Aquitaine Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Localité Bedenac
Coordonnées 45° 12′ 06″ nord, 0° 20′ 22″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
(Voir situation sur carte : Charente-Maritime)
Centre de détention de Bédenac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Centre de détention de Bédenac
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Centre de détention de Bédenac
Architecture et patrimoine
Propriétaire Drapeau de la France État français
Installations
Type Centre de détention
Capacité 193 places
Fonctionnement
Opérateur(s) Drapeau de la France Ministère de la Justice
Statut actuel En fonctionnement (d)

Le centre de détention de Bédenac est un centre de détention français pour détenus vieillissants situé dans la commune de Bédenac, dans le département de la Charente-Maritime et dans la région Nouvelle-Aquitaine.

Histoire modifier

Depuis 2013, le centre propose des séances d'éthologie et de médiation canine afin de redonner confiance en soi aux détenus[1].

Dans un rapport publié dans le Journal officiel du , la Contrôleur général des lieux de privation de liberté Dominique Simonnot donne l'alerte sur les « atteintes à la dignité et du non-respect du droit à la santé et à la sécurité […] constituant un traitement inhumain ou dégradant au sens de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme » que subissent les personnes détenues vieillissantes dans ce centre[2]. Le rapport révèle que le médecin généraliste du site a démissionné pour des raisons éthiques et n'a pas été remplacé[3]. À l'antenne de France Inter, la Contrôleur général a déclaré que les contrôleurs étaient « tombés sur des gens dans un état d'abandon total, d'impotence totale, qui ne peuvent se hisser de leur chaise roulante au lit médicalisé ou le contraire qu'au prix d'efforts monstrueux. Des gens atteints de démence, incontinents, qui attendent l'aide médicale qui vient deux-trois fois par semaine et donc vivent le reste du temps dans leur pisse et leur merde, dans leur lit souillé[4] ».

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier