Carquois (contre-torpilleur)

Le Carquois est l’un des treize contre-torpilleurs de classe Claymore construits pour la marine française dans la première décennie du XXe siècle.

Carquois
illustration de Carquois (contre-torpilleur)
Le navire jumeau Trident fait route dans le port

Type contre-torpilleur
Classe classe Claymore
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Constructeur Arsenal de Rochefort Drapeau de la France France
Quille posée 10 juillet 1905
Lancement 29 juin 1907
Statut radié le 29 novembre 1930
Équipage
Équipage 60
Caractéristiques techniques
Longueur 58 m à la ligne de flottaison
Maître-bau 6,53 m
Tirant d'eau 2,95 m
Déplacement 356 tonnes
Propulsion
Puissance 6800 ch (5071 kW)
Vitesse 28 nœuds (52 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
Rayon d'action 2300 milles marins (4300 km) à 10 nœuds (19 km/h)
Pavillon France

Carrière

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Le Carquois est commandé le 5 juillet 1904 et mis en chantier à l’Arsenal de Rochefort cinq jours plus tard. Le navire a été lancé le 26 juin 1907 et a été affecté à l’escadre de la Méditerranée après son achèvement en août 1908[1]. Il est resté avec cette unité après qu’elle ait été rebaptisée 3e Escadre, jusqu’à ce qu’il soit transféré à la 2e Escadre à Brest en septembre 1911. Le Carquois est affecté à la 1ère escadrille de torpilleurs lorsque la 2e escadrille est réorganisée et rebaptisée 2e escadre légère en novembre[2].

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en août 1914, le Carquois est toujours affecté à la 1ère flottille de contre-torpilleurs[3] à Brest et reste avec cette unité jusqu’en 1915. L’année suivante, il est transféré à la flottille de la mer du Nord, basée à Dunkerque. Le 24 mai 1916, son navire jumeau Obusier heurta une mine et fut désemparé. Le Carquois suivit son sister-ship dans le champ de mines pour lui porter assistance et le remorqua jusqu’au port. Le Carquois resta avec la flottille jusqu’à la fin de la guerre. Il sert dans la 3e escadrille d’avisos de la 3e région maritime de 1919 au 23 octobre 1926, date à laquelle il est désarmé. Le navire a été mis en vente comme patrouilleur (sans succès) de 1926 à 1929, mais il n’a été rayé du registre naval que le 29 novembre 1930 et condamné deux jours plus tard. Il a été vendu à la ferraille le 9 juillet 1931[2],[1].

Notes et références

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  1. a et b Roberts, p. 381
  2. a et b Le Masson, p. 142
  3. Prévoteaux, Tome I, p. 34

Bibliographie

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  • (en) Roger Chesneau et Eugene M. Kolesnik, Conway's All the World's Fighting Ships 1860-1905, Greenwich, Conway Maritime Press, (ISBN 0-8317-0302-4, lire en ligne), p. 283-333.
  • (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
  • Henri Le Masson, Histoire du Torpilleur en France, Paris, Académie de marine, (OCLC 491016784).
  • Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome I 1914-1915, vol. 23, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-000-2).
  • Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome II 1916-1918, vol. 27, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-001-9).
  • (en) Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0).