Caprice pour violon et orchestre de Louis Aubert
Le Caprice pour violon et orchestre est une œuvre de Louis Aubert en un seul mouvement de concert pour violon et orchestre, composée en 1924. La partition est éditée l'année suivante par les éditions Durand.
Capricepour violon et orchestre | |
Genre | Concerto pour violon |
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Nb. de mouvements | 1 |
Musique | Louis Aubert |
Durée approximative | 8 min |
Dates de composition | 1924 |
Dédicataire | Gabriel Fauré |
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Composition
modifierLouis Aubert compose son Caprice pour violon et orchestre en 1924, ce qui « fait irrésistiblement penser au Tzigane de Ravel. La date de 1925 (éditions Durand) invite à opérer ce rapprochement, de même que l'esprit général et les références explicitement « tziganes » ou « hongroises » du discours. Une cadence semble aussi se souvenir du grand exemple d'Ysaÿe[1] ».
Présentation
modifierL'œuvre est en un seul mouvement, « dans la forme d'un Allegro précédé d'une courte introduction[2] » :
- Lento (cor anglais seul, rejoint par les cordes et le violon soliste) à
— transition à
; - Allegro à
; - Cadenza (con molto affeto) et A tempo (allegro) à
.
La durée d'exécution est d'environ huit minutes[3].
Orchestration
modifierL'orchestre comprend 2 flûtes, un hautbois et un cor anglais, 2 clarinettes en si et 2 bassons, pour les pupitres des vents. Les cuivres comptent 2 cors en Fa et 2 trompettes en Ut. La percussion se limite au seul triangle, avec la harpe et 2 timbales. Le quintette à cordes classique est composé des premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses.
Postérité
modifierEn 2005, le Dictionnaire de la musique dirigé par Marc Vignal mentionne que Louis Aubert « pratiqua aussi la critique musicale et fut élu à l'Institut en 1956[4] » mais ne donne le titre d'aucune de ses œuvres[5]…
Discographie
modifier- Stéphanie Moraly (violon), Romain David (piano) — Louis Aubert, Intégrale de l'œuvre pour violon et piano (Sonate pour violon et piano, Caprice, Aubade, Madrigal), Sillages..., Romances, Lutins, Trois esquisses, Azur AZC 166, Festival international Albert-Roussel, 22- (premier enregistrement mondial dans sa version pour violon et piano).
Références
modifier- Galpérine 2015, p. 4.
- Pittion 1960, p. 458.
- Galpérine 2015, p. 16.
- Vignal 2005, p. 40.
- Vignal 2005, p. 39.
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages généraux
modifier- René Dumesnil, La musique contemporaine en France, t. I, Paris, Armand Colin, , 218 p.
- Paul Pittion, La musique et son histoire : de Beethoven à nos jours, t. II, Paris, Éditions Ouvrières, , 574 p. (BNF 33137562).
- Marc Vignal, Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, , 1078 p. (ISBN 2-03-511001-7, lire en ligne), « Louis Aubert », p. 39-40.
Monographies
modifier- Louis Vuillemin, Louis Aubert : son œuvre, Paris, Éditions Durand, , 72 p.
Articles
modifier- Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN 2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.
Notes discographiques
modifier- (fr + en) Alexis Galpérine et Romain David (piano), « Louis Aubert, Intégrale de l'œuvre pour violon et piano », p. 1-16, Paris, Azur (AZC 166), 2018.
Liens externes
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