Braulio Rodríguez Plaza

prélat catholique espagnol

Braulio Rodríguez Plaza
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Braulio Rodríguez Plaza
Biographie
Naissance (80 ans)
à Aldea del Fresno (Espagne)
Ordination sacerdotale par le
card. Enrique y Tarancón
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Mario Tagliaferri
Dernier titre ou fonction Archevêque de Tolède (Espagne)
Archevêque de Tolède
Primat d'Espagne
Archevêque de Valladolid
Évêque de Salamanque
Évêque de Osma-Soria

Signature de Braulio Rodríguez Plaza

Blason
«No me avergüenzo del Evangelio» (Rm 1,16)
(« Je n’ai point honte de l’Évangile »)
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Braulio Rodríguez Plaza, né le à Aldea del Fresno, Communauté de Madrid en Espagne, est un évêque catholique espagnol, archevêque émérite de Tolède depuis 2019.

Biographie modifier

Prêtre modifier

Il est ordonné prêtre le pour le diocèse de Madrid par le cardinal Vicente Enrique y Tarancón, alors archevêque de Madrid, après avoir lui-même été archevêque de Tolède.

Comme prêtre, il exerce différents ministères paroissiaux et comme professeur au séminaire diocésain de Madrid.

Évêque modifier

Le , Jean-Paul II le nomme évêque de Osma-Soria dans la région de Castille-et-León. Il est consacré le 20 décembre suivant par Mario Tagliaferri alors nonce apostolique en Espagne.

Il est transféré à Salamanque le puis à Valladolid dont il devient archevêque le . Benoît XVI le nomme archevêque de Tolède et primat d'Espagne le [1] où il succède au cardinal Antonio Cañizares Llovera appelé à Rome pour prendre la direction de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

En 2016, il enterre en « en grande pompe » Alix Parmentier, ancienne prieure des sœurs contemplatives de Saint-Jean, « en habit de religieuse, ce que le Vatican avait pourtant interdit » à cause de son exclusion de toute vie religieuse[2].

Le pape François accepte sa démission le 27 décembre 2019, et nomme Francisco Cerro Chaves pour lui succéder sur le siège de Tolède[3].

Notes et références modifier

  1. Cette nomination fait de lui un candidat probable à la barrette de cardinal lors d'un prochain consistoire
  2. Mikael Corre, « Stella Matutina : comment les dernières fidèles des frères Philippe ont manipulé le Vatican », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Salle de presse du Saint-Siège, « Rinunce e nomine », sur press.vatican.va, (consulté le )

Liens externes modifier