Boniville
Agoodé
Boniville
Case Winti de Boniville (1903)[note 1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Guyane
Département Guyane
Arrondissement Saint-Laurent-du-Maroni
Intercommunalité Communauté de communes de l'Ouest guyanais
Commune Papaïchton
Géographie
Coordonnées 3° 50′ 02″ nord, 54° 11′ 08″ ouest
Localisation
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Boniville
Agoodé
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Boniville
Agoodé

Boniville (aussi connue sous le nom de Agoodé) est un village Aluku dans la commune de Papaïchton située sur la rivière Lawa en Guyane.

Histoire modifier

Le 25 mai 1891, les Alukus, tribu d'esclaves en fuite du Suriname, deviennent citoyens français[2] et Granman Ochi devint le premier chef suprême officiellement reconnu de la tribu.[3] En 1895, Ochi fonda le village de Boniville[4] pour servir de centre administratif à la tribu[5]. En 1965, Granman Tolinga a déplacé la capitale de Boniville à Papaïchton, et depuis 1993, Boniville est un village de la commune de Papaïchton. Le village a perdu de son importance, et a été réduit à un petit hameau. Boniville se caractérise toujours par l'architecture traditionnelle Aluku avec de l’art Tembé (travail du bois peint et sculpté)[6]. En 2017, cinq maisons traditionnelles de Boniville et Loca ont été restaurées par l'Office national des forêts[7].

Transports modifier

Papaïchton n'est accessible que par avion depuis l'Aérodrome de Maripasoula, ou par bateau via la rivière Lawa[8]. Il existe un chemin non pavé vers Maripasoula. Le 20 juillet 2020, la construction d'une véritable route a commencé et s’est achevée en 2021[9].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Boniville » (voir la liste des auteurs).

Notes modifier

  1. The hut contained a clay statue of Granmama Gron (Grandmother Earth) who was the local god of the village[1].

Références modifier

  1. (nl) Albert Helman, « Facetten van de Surinaamse samenleving », sur Digital Library for Dutch Literature, (consulté le ), p. 22
  2. « Parcours La Source » [archive du ], sur Parc-Amazonien-Guyane (consulté le )
  3. Scholtens 1994, p. 65.
  4. Fleury 2018, p. 69.
  5. Jean Moomou, « Les Bushinengue du Surinam et de la Guyane française : le modèle architectural développé, une clé de lecture de leur évolution », dans L’Esclavage de l’Africain en Amérique du 16e au 19e siècle : Les Héritages, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Études », , 191–204 p. (ISBN 978-2-35412-280-5, lire en ligne)
  6. « Carte Guide Maroni 2017 » (consulté le )
  7. « Cinq maisons anciennes de Boniville et Loka réhabilitées », (consulté le )
  8. « REGION DE MARIPASOULA » (consulté le )
  9. K.G., « Route Maripasoula-Papaichton : 1 million d'euros par kilomètre », France Guyane,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Marie Fleury, « Gaan Mawina, le Marouini (haut Maroni) au cœur de l'histoire des Noirs marrons Boni/Aluku et des Amérindiens Wayana », Revue D’ethnoécologie, vol. 13,‎ (DOI 10.4000/ethnoecologie.3534, lire en ligne)
  • (nl) Bosneger en overheid in Suriname (thèse), Paramaribo, Afdeling Cultuurstudies/Minov, (ISBN 9991410155, lire en ligne)