Bittor Arana Bilbao

Biographie
Naissance	3 mai 1943 Bilbao
Décès	1^er janvier 2004 (à 60 ans)
Nationalité	espagnole
Activités	Terroriste, monteur

Autres informations
Organisation	Euskadi ta Askatasuna
Membre de	Euskadi ta Askatasuna

Bittor Arana Bilbao, né à Bilbao en 1943 et mort dans cette même ville en 2004, est un travailleur basque qui a milité au Pays basque pour Euskadi ta Askatasuna (ETA) durant les années 1960.

Biographie modifier

Il travaillait comme monteur quand il a intégré ETA. Le 9 avril 1969 il a été gravement blessé à l'estomac dans une embuscade de la Police Armée^[1] quand, avec Mario Onaindia Natxiondo, Josu Abrizketa Korta et Mikel Etxebarria, se disposaient à entrer dans un étage franc de la rue Artekale de Bilbao. À la suite des tirs de la police on a dû lui extraire une partie de l'intestin. Impliqué dans le procès de Burgos^[2] de 1970, il a été condamné à soixante ans de prison pour rébellion militaire, terrorisme et port illicite d'armes. Il a été transféré à la prison gaditana de Puerto de Santa María et ensuite à celle de Ségovie.

Le 5 avril 1976 il s'est évadé plus de la prison avec vingt-huit autres prisonniers dans la célèbre évasion de Ségovie^[3]. Il a été arrêté par la Garde Civile le jour suivant, tandis qu'il essayait d'arriver en Basse-Navarre par Luzaide. Il a été envoyé à la prison de Carthagène, et sera libéré le 8 avril 1977, après l'amnistie décrétée par le gouvernement d'Adolfo Suárez. Depuis lors il a été un militant de base de Comisiones Obreras et n'a pas pris une part active en politique.

Notes et références modifier

↑ Le Corps de la Police Armée et du Trafic, aussi connu comme Police Armée, a été un corps policier espagnol, créé par la dictature de Franco après la guerre civile espagnole, au moyen des lois du 3 août 1939 et du 8 mars 1941, avec la mission de surveillance totale et permanente, ainsi que de la répression quand cela était nécessaire. Ses membres étaient populairement connus comme les "gris" pour la couleur de leur uniforme. L'Institution a été réorganisée pendant la Transition espagnole et en 1978 remplacée par le Corps National de Police.
↑ Procès de Burgos, jugement sommaire groupé, débuté le 3 décembre 1970 dans la ville de Burgos, contre seize membres d'ETA accusé du meurtre de trois personnes.
↑ Évasion de Ségovie est connue pour la fuite de la prison de Ségovie le 5 avril 1976 de 29 prisonniers politiques (24 d'entre eux militants d'ETA et cinq catalans du FRAP, la FAC, MIL et PCE) par le collecteur des eaux usées après avoir creusé un tunnel pendant des mois. On a arrêté 24 des fugitifs, la mort d'Oriol Solé Sugranyes dans un face à face avec la Garde Civile à Burguete (Navarre) et la fuite vers la France de quatre d'entre eux.

Voir aussi modifier

Sources et bibliographie modifier

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Bittor Arana » (voir la liste des auteurs).
(fr) Jean Chalvidant, ETA : L'enquête, éd. Cheminements, coll. « Part de Vérité », octobre 2003, 426 p. (ISBN 978-2-84478-229-8)
(fr) Jacques Massey, ETA : Histoire secrète d'une guerre de cent ans, Paris, Flammarion, coll. « EnQuête », février 2010, 386 p. (ISBN 978-2-08-120845-2)

[1] Le Corps de la Police Armée et du Trafic, aussi connu comme Police Armée, a été un corps policier espagnol, créé par la dictature de Franco après la guerre civile espagnole, au moyen des lois du 3 août 1939 et du 8 mars 1941, avec la mission de surveillance totale et permanente, ainsi que de la répression quand cela était nécessaire. Ses membres étaient populairement connus comme les "gris" pour la couleur de leur uniforme. L'Institution a été réorganisée pendant la Transition espagnole et en 1978 remplacée par le Corps National de Police.

[2] Procès de Burgos, jugement sommaire groupé, débuté le 3 décembre 1970 dans la ville de Burgos, contre seize membres d'ETA accusé du meurtre de trois personnes.

[3] Évasion de Ségovie est connue pour la fuite de la prison de Ségovie le 5 avril 1976 de 29 prisonniers politiques (24 d'entre eux militants d'ETA et cinq catalans du FRAP, la FAC, MIL et PCE) par le collecteur des eaux usées après avoir creusé un tunnel pendant des mois. On a arrêté 24 des fugitifs, la mort d'Oriol Solé Sugranyes dans un face à face avec la Garde Civile à Burguete (Navarre) et la fuite vers la France de quatre d'entre eux.

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