Bill Delahunt
William D. Delahunt dit Bill Delahunt, né le et mort le 30 mars 2024[1] à Quincy (Massachusetts), est un homme politique américain. Membre du Parti démocrate, il est élu pour le Massachusetts à la Chambre des représentants des États-Unis de 1997 à 2011.
Bill Delahunt | |
Portait officiel de Delahunt durant le 111e congrès. | |
Fonctions | |
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Représentant des États-Unis | |
– (14 ans) |
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Élection | 5 novembre 1996 |
Réélection | 3 novembre 1998 7 novembre 2000 5 novembre 2002 2 novembre 2004 7 novembre 2006 4 novembre 2008 |
Circonscription | 10e district du Massachusetts |
Législature | 105e, 106e, 107e, 108e, 109e, 110e et 111e |
Prédécesseur | Gerry Studds |
Successeur | Bill Keating |
Biographie | |
Nom de naissance | William D. Delahunt |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Quincy (Massachusetts, États-Unis) |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Quincy (Massachusetts, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate |
Diplômé de | Middlebury College Boston College |
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Biographie
modifierÉtudes et débuts en politique
modifierBill Delahunt est diplômé d'un baccalauréat universitaire du Middlebury College en 1963[2]. Il s'engage en politique dès cette époque, en étant le vice-président des « Étudiants pour Kennedy » au Vermont avec Ronald Brown[3]. Il obtient un juris doctor du Boston College en 1967. Parallèlement à ses études, il est réserviste des United States Coast Guards de 1963 à 1971[2].
Il est élu à la Chambre des représentants du Massachusetts en 1973[2]. Après un mandat, cet avocat de profession est élu[3] procureur de district pour le comté de Norfolk de 1975 à 1996[2]. En 1986, il ne poursuit pas Amy Bishop lorsqu'elle celle-ci tue son frère ; le rapport de police parlant d'un accident. Cet incident reviendra sur le devant de la scène en février 2010, lorsque Bishop est l'auteure de la fusillade de l'université d'Alabama à Huntsville (en)[4].
Représentant des États-Unis
modifierLors des élections de 1996, Delahunt se présente à la Chambre des représentants des États-Unis pour succéder au démocrate Gerry Studds[5]. Il est candidat dans le 10e district du Massachusetts, qui s'étend du sud de Boston au cap Cod[6]. Il est donné favori de la primaire démocrate, mais il est critiqué pour avoir fait passer des dépenses supposées personnelles sur son compte de campagne[7]. Le soir de la primaire, il est donné battu par Philip Johnston d'environ 175 voix. Un mois plus tard, après avoir revu 900 bulletins, un juge modifie les résultats et donne Delahunt vainqueur de 108 voix[5]. La Cour suprême maintient cette décision, seulement quatre semaines avant les élections générales[7]. Cette situation donne des espoirs aux républicains, dans cette circonscription qui est la plus conservatrice du Massachusetts. Delahunt fait campagne contre le chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants locale, Edward Teague, sur le thème de la défense des classes moyennes et de la défense de l'environnement[3],[7]. Il est élu représentant des États-Unis avec 54,3 % des suffrages[8].
À la Chambre, Delahunt siège à la commission des ressources naturelles et la commission de la justice[3]. Il est réélu facilement tous les deux ans, avec des scores toujours supérieurs à 64 % des suffrages[8]. Il songe à se retirer avant les élections de 2008 mais Ted Kennedy l'incite à rester au Congrès pour participer au premier mandat de Barack Obama[9]. Il est réélu sans opposant républicain[8]. En mars 2010, il annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections de mi-mandat[6],[9].
Après le Congrès
modifierAprès son retrait du Congrès, l'ancien représentant ouvre un cabinet de lobbying, le Delahunt Group. Il est critiqué pour être rémunéré par des municipalités pour lesquelles il avait obtenu des fonds du Congrès. Par exemple, il est rémunéré 90 000 dollars par Hull, 80 % de cet argent provenant d'un fonds pour l'énergie éolienne qu'il a lui-même obtenu pour la ville[10]. Delahunt considère être en règle puisque la loi fédérale n'interdit que le lobbying auprès de ses anciens collègues et équipes pendant un an. Delahunt estime qu'il ne fait que continuer de défendre des projets qu'il défendait lorsqu'il était élu[11].
Notes et références
modifier- (en-US) Bryan Marquard Globe Staff et Updated March 30, « William Delahunt, former congressman who led a groundbreaking prosecutor’s office, dies at 82 - The Boston Globe », sur BostonGlobe.com (consulté le )
- (en) « DELAHUNT, Bill, (1941 - ) », sur bioguide.congress.gov (consulté le ).
- (en) Congressional Quarterly, « Freshmen of the 105th Congress: Representative-Elect William Delahunt (D-Mass.) », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
- (en) Patrick Radden Keefe, « A Loaded Gun », sur newyorker.com, (consulté le ).
- (en) « JUDGE REVERSES RESULTS IN PRIMARY RACE », sur washingtonpost.com (consulté le ).
- (en) Chris Cillizza, « Bill Delahunt won't run again », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
- (en) Deborah Kalb, « Delahunt Must Play Catch Up After Winning Court Fight », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
- (en) « Candidate: Delahunt, William D. "Bill" », sur ourcampaigns.com (consulté le ).
- (en) Jessica Taylor, « Delahunt to retire », sur politico.com, (consulté le ).
- (en) Eric Lichtb, « Lobbyist Helps a Project He Financed in Congress », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (en) Stephanie Ebbert, « Delahunt capitalizes on the private sector », sur bostonglobe.com, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :