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Bernhard Heinrich von Bornstedt

Bernhard Heinrich von Bornstedt
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Bernhard Heinrich von Bornstedt (né vers 1693[1] en Prusse[2] et mort le au manoir de Guttentag en Haute-Silésie) est un lieutenant général prussien et chef du 9e régiment de cuirassiers.

Biographie modifier

Origine modifier

Ses parents sont le colonel prussien et commandant de Pillau et Memel, Ernst Ludwig von Bornstedt (mort en 1706) et son épouse Anna Elisabeth, née von Byern (1650-1693)[3].

Carrière militaire modifier

Bornstedt rejoint la garde de fusiliers de l' armée prussienne en 1710 en tant que cadet. En novembre 1713, il rejoint le régiment d'infanterie « von Wartensleben » comme enseigne et participe au siège de Stralsund pendant la campagne de Poméranie (de) de 1715/16[4]. Bornstedt rejoint ensuite le nouveau 27e régiment d'infanterie (de) « Anhalt-Dessau » en tant que sous-lieutenant. En 1717/18, il est volontaire dans le corps du général Varenne (de) en Hongrie[5]. A son retour, il reçoit une compagnie dans le 9e régiment de dragons « Platen ». Le 22 juin 1726, Bornstedt est promu major et devient lieutenant-colonel le 4 janvier 1738. À ce titre, Bornstedt participe au siège et à la prise de Glogau lors de la campagne 1740/42 et reçoit pour cela l'ordre Pour le Mérite. Bornstedt combattit également à Mollwitz et Chotusitz[6]. Il fut nommé colonel le 11 avril 1741 et commandant du régiment le 23 juillet 1741[7].

Promu major général à la mi-janvier 1743, Bornstedt est, à partir de la fin mars, chef d'un groupe d'officiers prussiens qui combattent comme volontaires avec l'armée impériale sous les ordres de Charles Alexandre de Lorraine contre les Français. Le 14 novembre 1743, il retourne en Prusse et le roi Frédéric II nomme Bornstedt chef du 9e régiment de cuirassiers « Möllendorff (de) »[8]. Le 24 juin 1744, il devient également chanoine à l'abbaye Notre-Dame (de) d'Halberstadt. Au cours de la campagne 1744/45, Bornstedt mène la deuxième rencontre sur l'aile droite de la bataille de Hohenfriedberg et est blessé au bras pendant les combats[9].

Fin octobre 1750, il suscite le mécontentement du roi à cause de Frédéric II. Des rapports sur les excès du régiment dans la garnison d'Oppeln sont connus. Il menace Bornstedt de perdre son poste de chef. Début septembre 1751, Bornstedt démissionne le 1er octobre 1751 et reçoit le grade de lieutenant général avec une pension de 1 000 thalers[10]. Il meurt d'une pneumonie le 17 février 1752 dans son domaine du Guttentag en Haute-Silésie[11].

Famille modifier

Bornstedt se marie deux fois. Sa première épouse est Sophie Henriette von Podewils (1710-1745). Il a avec elle deux fils et trois filles, dont[12] :

Sa seconde épouse est Elisabeth von Weyherr (de) (1730-1756), avec qui il a leur fils Moritz (1751-1780)[14].

Bibliographie modifier

  • Genealogisch-historische Nachrichten. Volume 37, 1753, p. 185–186, (Digitalisat)
  • Anton Balthasar König: Bernhard Heinrich von Bornstedt. In: Biographisches Lexikon aller Helden und Militairpersonen, welche sich in Preußischen Diensten berühmt gemacht haben. Volume 1. Arnold Wever, Berlin, 1788, p. 184 (Bernhard Heinrich von Bornstedt bei Wikisource [PDF]). 
  • Kurt von Priesdorff: Soldatisches Führertum. Volume 1, Hanseatische Verlagsanstalt Hambourg, o. O. [Hamburg], o. J. [1937], DNB 367632764, p. 309–310, Nr. 341.

Références modifier

  1. ↑ Bei Priesdorff (Lit.) bereits 1690, in den Genealogisch-historische Nachrichten (Lit.) errechnet 1695, sonst ca. 1693 geboren.
  2. ↑ (de) Eduard Lange, Die soldaten Friedrich's des Grossen, H. Mendelssohn, (lire en ligne)
  3. ↑ (de) Anton Balthasar König, Biographisches Lexikon aller Helden und Militärpersonen: T. A-F, A. Wever, (lire en ligne)
  4. ↑ (de) Kurd Wolfgang von Schöning, Geschichte des königlich preussischen dritten Dragoner-Regiments und derjenigen Dragoner-Regimenter: aus welchen dasselbe, bei der Reorganisation der Armee im Jahre 1807, hervorgegangen ist : mit einer Einleitung über Dragoner im Allgemeinen und mit zwei Titelbildern, Dümmler, (lire en ligne)
  5. ↑ (de) Kurd von Schöning et Curd Wolfgang von Schöning, Die Generale der chur-brandenburgischen und königlich preussischen Armee von 1640-1840: eine historische Uebersicht, sammt vielen eingewebten urkundlichen Notizen : als Jubelschrift dem vaterländischen Kriegesheere geweiht, Lüderitz, (lire en ligne)
  6. ↑ (de) Helden-, staats- und lebens-geschichte des allerdurchlauchtigsten und grosmächtigsten fürsten und herrns, herrn Friedrichs II. ...: aus ächten urkunden mit unparthenischer feder pragmatisch und umständlich beschrieben ..., Müller, (lire en ligne)
  7. ↑ (de) Stammliste aller Regimenter und Corps der Königlich-Preussischen Armee, C.F. Himburg, (lire en ligne)
  8. ↑ (de) Günther Gieraths, Die Kampfhandlungen der Brandenburgisch-Preussischen Armee, 1626-1807: Ein Quellenhandbuch, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-11-083526-7, lire en ligne)
  9. ↑ (de) Friedrich Christoph Jonathan Fischer, Geschichte Friedrichs des Zweiten Königs von Preussen, Francke, (lire en ligne)
  10. ↑ (de) Johann Friedrich Seyfart, Kurzgefassete Geschichte aller Königlichen Preussischen Regimenter: welche bis in den Februar 1759 fortgesetzet, mit einem in Kupfer gestochenen und nach den Farben der Kleidung gemahlten Verzeichnisz der sämmtlichen Armee versehen, und aus der Französischen Urschrift übersezt, auch vermehrt worden, (lire en ligne)
  11. ↑ (de) Johann Friedrich Seyfart, Lebens- und Regierungs-Geschichte Friedrichs des andern Königs in Preussen: Welcher die Geschichte der Jahre von 1746. bis zu Ende 1760. enthält, Böhmen, (lire en ligne)
  12. ↑ (de) Leopold Freiherr von Zedlitz-Neukirch, Neues preussisches Adels-Lexicon, ... von den in der preussischen Monarchie ansässigen ... fürstlichen gräflichen, ... Häusern (etc.)., Reichenbach, (lire en ligne)
  13. ↑ (de) Rolf Straubel, Grundbesitz und Militärdienst: Kurzbiographien pommerscher Offiziere (1715 bis 1806), Böhlau Köln, (ISBN 978-3-412-52215-5, lire en ligne)
  14. ↑ Genealogisch-historische Nachrichten. Band 37, 1753, S. 185–186, (Digitalisat)

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