Bataille de La Cornuaille
La bataille de La Cornuaille se déroula lors de la Chouannerie.
Date | |
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Lieu | La Cornuaille |
Issue | Victoire des Républicains |
Républicains | Chouans |
• Jacques Philippe Bonnaud | • Pierre Louis Godet de Châtillon • Louis de Bourmont |
800 à 3 000 hommes quelques canons |
1 500 hommes |
~ 30 morts ou blessés | ~ 40 morts[1] |
Batailles
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- 2e Saint-James
- Les Tombettes
- Pont du Loc'h
Coordonnées | 47° 30′ 42″ nord, 0° 59′ 01″ ouest | |
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La bataille
modifierLe , le général républicains Jacques Philippe Bonnaud quitta Angers et à la tête de quatre colonnes, se porta sur le bourg de La Cornuaille afin de réquisitionner des vivres. Louis de Bourmont à la tête des Chouans de la division de Varades commandée par Guillaume Plouzin, dit Le Lion tenta de s'opposer à la progression des troupes républicaines, mais les Chouans inférieurs en nombre durent rapidement battre en retraite. Les Républicains poursuivirent leur route mais rencontrèrent cette fois les troupes de Pierre Louis Godet de Châtillon au village de Pontron. Les Chouans parvinrent à repousser une première attaque républicaine mais le général Bonnaud fit mettre ses pièces de canon en batterie, les tirs d'artillerie provoquèrent la panique des Chouans qui battirent en retraite[2],[3].
Pertes
modifierD'après les sources républicaines, les chouans ont subi de lourdes pertes. Le 13 septembre, à Angers, le représentant en mission Louis-Alexandre Jard-Panvillier, écrit, dans une lettre adressée au Comité de salut public, que « 200 Chouans au moins ont péri »[4],[Note 1]. Un journal patriote, Le Courrier de l'Egalité, fait quant à lui état d'une perte de 260 hommes pour les chouans, contre une trentaine d'hommes, tant tués que blessés, du côté des républicains[5]. Cependant les pertes des chouans seraient plutôt de 40 tués[1].
Notes et références
modifierNotes
modifier« Le 8 de ce mois, la troupe aux ordres du général Bonnaud a remporté une victoire sur les Chouans dans le district de Ségré. Deux cents Chouans au moins ont péri dans cette affaire; de ce nombre sont deux chefs, l'un nommé Damoiseau, et l'autre un soi-disant comte de Catillan. On a ramené beaucoup de grains à Angers[4] »
— Rapport du représentant en mission Louis-Alexandre Jard-Panvillier au Comité de salut public, à Angers, le 13 septembre 1795.
Références
modifierBibliographie
modifier- Arthur du Chêne, « Notes particulières sur les faits et circonstances qui ont eu lieu dans la guerre des chouans de l'armée dite du Bas-Anjou et Haute-Bretagne », dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, t. I, Angers, Lachèse et compagnie, Imprimeurs-Libraires, , 412 p. (lire en ligne). .
- Tanneguy Lehideux, Combats d'un Chouan : Terrien cœur de lion, colonel de Chouans, chevalier de Saint-Louis ou La Chouannerie en Haute-Bretagne et en Anjou, La Crèche, Geste éditions, , 443 p. (ISBN 978-2-84561-509-0, BNF 41454424). .
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. V, Paris, Baudoin Frères, Libraires-éditeurs, , 419 p. (lire en ligne).