Béthanéchol

médicament

Béthanéchol
Image illustrative de l’article Béthanéchol
Identification
Nom UICPA 2-carbamoyloxypropyl(triméthyl)azanium
Synonymes

myocholine, myotonachol, myotonine, urecholine, urocarb, 2-[(aminocarbonyl)oxy]-N,N,N-triméthyl-1-propanaminium, carbamyl-β-méthylcholine

No CAS 674-38-4
590-63-6 (chlorure)
No CE 209-686-8 (chlorure)
No RTECS BR5425000
Code ATC N07AB02
DrugBank DB01019
PubChem 2370
ChEBI 3084
SMILES
InChI
Apparence solide cristallin blanc (chlorure)[1]
Propriétés chimiques
Formule C7H16N2O2+
Masse molaire[2] 160,214 1 ± 0,007 7 g/mol
C 52,48 %, H 10,07 %, N 17,49 %, O 19,97 %,
Propriétés physiques
fusion 217-221 °C (chlorure)[3]
Solubilité eau : 10 g·l-1 (chlorure)[3]
éthanol : 80 g·l-1 (chlorure)[1]
Précautions
SGH[1]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
H302

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le béthanéchol est un agoniste cholinergique, breveté en 1943 [4], pour le traitement de la rétention urinaire[5]. Le béthanéchol est un carbamate de choline parasympathomimétique qui stimule sélectivement les récepteurs muscariniques sans aucun effet sur les récepteurs nicotiniques. Contrairement à l'acétylcholine, le béthanéchol n'est pas hydrolysé par la cholinestérase et aura donc une longue durée d'action. Le béthanéchol est vendu sous les marques Duvoid (Roberts), Myotonachol (Glenwood), Urecholine (Merck Frosst) et Urocarb (Hamilton). Le nom béthanéchol se réfère à sa structure en tant qu'uréthane de bêta-méthylcholine.

Notes et références modifier

  1. a b et c Fiche Sigma-Aldrich du composé Carbamyl-β-methylcholine chloride ≥99%, consultée le 16/10/19. + (pdf) fiche MSDS.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b PubChem CID 2370.
  4. Tounian, P. et al., « Traitement du reflux gastro-œsophagien : de l’abstention thérapeutique à la chirurgie », Archives de Pédiatrie, vol. 16, no 10,‎ , p. 1424–1428 (lire en ligne, consulté le )
  5. Bilodeau, S, Carier, I., « Allongement de l’intervalle QT et torsades de pointes associés à la prise de méthadone », Pharmactuel, vol. 39, no 2,‎ , p. 85-90 (lire en ligne, consulté le )