Barbara de Alencar
Barbara de Alencar (« Barbara de Alencar »)
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Bárbara Pereira de Alencar |
Nationalité | |
Activités | |
Enfants |
Tristão Gonçalves (d) José Martiniano Pereira de Alencar (en) José Martiniano de Alencar |
Parentèle |
Miguel Arraes (en) |
Conflits | |
---|---|
Site web | |
Distinction |
Bárbara Pereira de Alencar (11 février 1760 - 18 août 1832) est une révolutionnaire brésilienne de la première heure des révoltes contre le Portugal, dont le Brésil était encore une colonie[1].
Biographie
modifierFigure majeure de la révolte de Pernambouc[2], on lui attribue la présidence de l’éphémère République du Crato, une tentative précoce d’indépendance vis-à-vis de la couronne portugaise. En 8 jours, les révolutionnaires ont été vaincus et leurs leaders capturés. Emprisonnée d’abord à la forteresse Fortaleza de Nossa Senhora da Assunçao, elle a été torturée par ses geôliers, et fut la première prisonnière politique de l'histoire du Brésil[3].
Elle est décrite comme quelqu'un dont le tempérament "sanguin et nerveux", associé à la haine du colonisateur, l'emmène à prendre la tête de ces premiers mouvements révolutionaires[4].
Barbara de Alencar vient d’une famille de planteurs d’origine portugaise[5],[6]et épouse le commerçant José Gonçalves Dos Santos, qu’elle choisit comme mari contre la volonté de ses parents. Sa mère, Theodora Rodrigues da Conceição, est d‘origine indigène[7].
En plus d'être elle-même révolutionnaire, Bárbara de Alencar est la mère des révolutionnaires José Martiniano Pereira de Alencar et Tristão Gonçalves.
Elle est la grand-mère de l'écrivain José de Alencar et une ancêtre de l'auteur Paulo Coelho .
Hommages
modifierLe centre administratif du gouvernement de l'Etat du Ceara porte le nom de Centro Administrativo Bárbara de Alencar[8].
Le nom de Barbara de Alencar est inscrit dans le Livre des Héros Nationaux dans le Panthéon National Tancredo Neves[9].
Instituto Barbara de Alencar à Fortaleza, créé les 08-10/07/2011 pendant le congrès de la FETAMCE (Fédération des Travailleurs du Service Public Municipal de l'Etat du Ceara), en hommage à la première femme prisonnière politique du Brésil[10].
Notes et références
modifier- (pt) « A Presidente Barbara », sur Mulheres do Cangaço,
- (pt) Rani de Mendonça, « Conheça Bárbara de Alencar, uma das lideranças da Revolução Pernambucana de 1817 », BdF20anos - Brasil de Fato, (lire en ligne)
- (pt) Dimalice Nunes, « Conheça Barbara Pereira de Alencar, a primeira revolucionaria do Brasil », AH - Aventuras na Historia, (lire en ligne)
- (pt) Araripe Junior, Teoria, critica e historia literaria, Rio de Janeiro et Sao Paulo, Livros Técnicos e Cientificos; Editora da Universidade de Sao Paulo, , page 4
- (pt) R.MAGALHAES JUNIOR, José de Alencar e sua época, Rio de Janeiro, Editora Civilizaçao Brasileira/Instituto Nacional do Livro/Ministério da Educaçao e Cultura, , 405 p., pp. 15-16
- (pt) Ancelmo Gois, « Bárbara de Alencar (2/2) - De Lá Pra Cá », sur TV Brasil youtube,
- (pt) José Domingos Brito, « As Brasileiras: Barbara de Alencar », sur Jornal da Besta Fubana, (consulté le )
- (pt) « Lei N° 13.293, de 07.03.03 (D.O. du 07.03.03 Atribui denominação Oficial ao Centro Administrativo Bárbara de Alencar e ao Palácio Iracema, sede do Governo do Estado do Ceará. », sur ALECE - ASSEMBLEIA LEGISLATIVA DO ESTADO DO CEARA,
- (pt) « Loi N° 13.056, du 22/12/2014, qui "Inscrit le nom de Barbara Pereira de Alencar dans le Livre des Héros de la Patrie »,
- (pt) « Barbara de Alencar, un hommage de la FETAMCE. »