Auguste Béraud

personnalité politique française

Auguste Béraud, né à Monteux le et mort à Paris le , est un homme politique français.

Auguste Béraud
Illustration.
Fonctions
Député de Vaucluse

(1 an, 10 mois et 12 jours)
Sénateur de Vaucluse

(5 ans et 5 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Monteux (Vaucluse)
Date de décès (à 47 ans)
Lieu de décès 6e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France France Français
Profession Médecin

Biographie modifier

Après des études au lycée à Avignon, Auguste Béraud poursuit ses études à la faculté de médecine à Paris, où il obtient son doctorat en 1885. Il ouvre alors son cabinet das sa ville natale, ou il exerce jusqu'en 1891. À la fin de son mandat de député, il reprend son activité médicale, qu'il arrête en 1900, lors de son entrée au sénat. Il meurt en 1905, des suites à une maladie, d'évolution rapide. Son éloge funèbre est prononcé par Armand Fallières, alors Président du Sénat et futur Président de la République[1].

Mandat parlementaires modifier

Auguste Béraud est élu député, pour l'arrondissement de Carpentras, le , à la suite d'Alfred Michel, décédé. Il n'est pas réélu en 1893, battu par Alfred Naquet[2].

Auguste Béraud se présente aux élections sénatoriales en 1900, où il est élu dans les rangs de la gauche. il est alors membre et secrétaire de plusieurs commissions sénatoriales, et intervient sur plusieurs sujets, comme les crédits pour la Chine, l'éducation, le budget. Il occupe le poste de Secrétaire du Sénat de 1903 à 1905[3].

Il est l'un des six vice-présidents du comité exécutif du Parti républicain, radical et radical-socialiste en 1904[4].

Sources modifier

  • « Auguste Béraud », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références modifier

  1. Biographie
  2. mandat à l'Assemblée Nationale
  3. mandat de sénateur
  4. Bulletin du Parti républicain radical et radical-socialiste : organe officiel du comité exécutif, 3 février 1904, p. 1.

À voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier