Auguste-Jacques Hurtu

industriel français
Auguste-Jacques Hurtu
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
AlbertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Auguste-Jacques Hurtu, né le à Hayange[1] et mort le à Albert, est un industriel français.

Biographie modifier

 
Affiche Hurtu au musée Barthélemy Thimonnier à Amplepuis

Mécanicien[2], il fonde à la fin des années 1850 avec son frère François-Nicolas et Victor-Joseph Hautin les entreprises Hurtu et Hautin qui fabriquent des machines à coudre. Il dépose alors divers brevets d'amélioration des appareils[3]. En 1880, il s'associe à Diligeon et développe les entreprises vers la construction de bicyclettes[4] puis en 1896 se lance dans l'automobile[5].

Pour Amédée Bollée, il crée des voiturettes et des moteurs[6] puis invente ses propres moteurs pour sa propre marque.

Les entreprises Hurtu, établies à Neuilly, Rueil et Albert, ferment leurs portes en 1929.

Jules Verne l'associe à Dietrich dans le chapitre IV de son roman Maître du monde mais écrit par erreur « Hurter »[7].

Le numéro 449 de la revue Le Panthéon de l'industrie du lui est consacré.

Notes et références modifier

  1. Bulletin des lois, partie supplémentaire, volume 39, 1873, p. 2760
  2. James M. Edmonson, From Mecanicien to Ingenieur, 1987, p. 435
  3. Bulletin des lois, partie principale, volume 25, 1863, p. 894
  4. La Bicyclette, volume 2, partie 1, 1893, p. 760
  5. Serge Janouin-Benanti, Le centenaire aux 1 000 voitures, 2003, p. 324
  6. Le Génie civil, volume 2, 1896, p. 405
  7. Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 146-147

Liens externes modifier