Ateliers orléanais de réalisations ferroviaires

Ateliers orléanais de réalisations ferroviaires
Création 2003
Disparition 2014
Fondateurs Jean-Luc Remondeau
Personnages clés Éric Vinassac
Forme juridique Holding
Siège social Saint-Denis-de-l'Hôtel, Loiret
Drapeau de la France France
Actionnaires Société financière de la Sainterie, Uni Expansion Ouest, Synergies Finances
Activité maintenance, transformation, construction de wagons de fret
Produits wagons de fret
Filiales Saint-Denis-de-l'Hôtel ferroviaire ; Ateliers bretons de réalisations ferroviaires

Le groupe Ateliers orléanais de réalisations ferroviaires ou AORF est une ancienne holding française basée à Saint-Denis-de-l'Hôtel dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

La holding a été chargée entre 2002 et 2014 de coordonner l'activité de ses deux filiales spécialisées dans la réparation, la maintenance et la fonderie ferroviaire : Saint-Denis-de-l'Hôtel ferroviaire (SDHF) et Ateliers bretons de réalisations ferroviaires industries (ABRFI)[1].

Géographie modifier

Le groupe est installé sur deux sites situés en France : Saint-Denis-de-l'Hôtel ferroviaire (SDHF) à Saint-Denis-de-l'Hôtel et les Ateliers bretons de réalisations ferroviaires industries (ABRFI) à Châteaubriant en Loire-Atlantique (Pays de Loire)[2].

Histoire modifier

La holding est créée en 2003. Après le rachat de SDHF par ABRFI, les deux sociétés sont reversées dans AORF[2].

En 2009, AORF augmente sa participation pour devenir majoritaire dans le capital de Sambre-et-Meuse (Feignies, Nord) en passant de 33 % à 53 % et les fonds d'investissement des banques françaises Crédit agricole et Crédit mutuel, Uni Expansion Ouest (UNEXO) et Synergies finances, entrent au capital du groupe[2],[3].

En décembre 2010, Sambre-et-Meuse est revendu au groupe russe Uralvagonzavod (UVZ)[4].

Jean-Luc Remondeau démissionne de son poste de directeur en mars 2011 et est remplacé par Éric Vinassac de Bernard Krief Capital[5].

Dans une réponse parue au journal officiel de la République française en avril 2011 et à la suite d'une question posée par le député de Loire-Atlantique, Michel Hunault, l'avenir du groupe AORF est évoqué pour la mise en place d'un éventuel plan de sauvetage[6].

Le tribunal de commerce d'Orléans accorde, le , un délai d'un mois supplémentaire au groupe AORF avant sa mise en redressement judiciaire lié à ses difficultés financières[7].

Le , le tribunal de commerce d’Orléans accorde un mandat de trois mois au groupe afin d'obtenir les préfinancements requis à la mise en œuvre de nouvelles commandes[8].

Le , AORF est placé en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce d'Orléans[9].

AORF est placé en redressement judiciaire le [10].

En septembre 2013, et à la suite du retrait d’Uralvagonzavod, candidat au rachat, le tribunal de commerce d'Orléans autorise AORF a poursuivre son activité ; 67 postes sont supprimés[11].

Le , AORF est de nouveau placé en redressement judiciaire alors qu'elle était en procédure de sauvegarde[12].

Le , les deux filiales du groupe sont liquidées[13].

Le , la filiale d'AORF, SDHF est rachetée par le fabricant de wagons de marchandises français Millet[14],[15].

Notes et références modifier

  1. « Uni Expansion Ouest entre au capital du groupe AORF », sur finyear.com, Alter IT, (consulté le ).
  2. a b et c « Uni Expansion Ouest entre au capital du groupe AORF », sur cfo-news.com, Alter IT, (consulté le ).
  3. « Liste des participations »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ueo.fr, Crédit agricole (consulté le ).
  4. « Le russe Uralvagonzavod (UVZ) prend les rênes de Sambre-et-Meuse », sur usinenouvelle.com, InfoPro Communications, (consulté le ).
  5. « Démission du PDG Jean-Luc Remondeau », sur journal-la-mee.fr, (consulté le ).
  6. « Question écrite n°99584 », sur questions.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale française, (consulté le ).
  7. « ABRF : un mois pour engranger des commandes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ouest-france.fr, Ouest France, (consulté le ).
  8. « ABRF cherche des financements pour honorer ses commandes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ouest-france.fr, Ouest France, (consulté le ).
  9. Élodie Vallerey, « Fret ferroviaire : le groupe AORF placé en procédure de sauvegarde », sur usinenouvelle.com, InfoPro Communications, (consulté le ).
  10. Stéphane Frachet, « Deux filiales d'AORF en redressement judiciaire », sur usinenouvelle.com, InfoPro Communications, (consulté le ).
  11. Stéphane Frachet, « La justice autorise AORF à poursuivre son activité », sur usinenouvelle.com, InfoPro Communications, (consulté le ).
  12. Stéphane Frachet, « Bis repetita pour AORF », sur usinenouvelle.com, InfoPro Communications, (consulté le ).
  13. Stéphane Frachet, « Liquidé, AORF est de nouveau en vente », sur usinenouvelle.com, InfoPro Communications, (consulté le ).
  14. Stéphane Frachet, « SDHF, ex-AORF, repris par l'équipementier ferroviaire Millet », sur usinenouvelle.com, InfoPro Communications, (consulté le ).
  15. Stéphane Frachet, « Ferroviaire : le groupe Millet reprend SDHF », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le ).

Articles connexes modifier