Arthur Dillon (1670-1733)

jacobite irlandais
Arthur Dillon
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Saint-Germain-en-Laye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Génération du XVIIe siècle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Mère
Mary Talbot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Christina Sheldon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Charles Dillon, 10th Viscount Dillon (en)
Henry Dillon
James Denis Dillon (d)
Edward Dillon (d)
Arthur Richard Dillon
Laura Dillon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Idéologie
Grade militaire
Conflit
Guerre williamite en Irlande (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Arthur Dillon, né en 1670 dans le comté de Roscommon (Irlande), mort en 1733, est un officier irlandais jacobite passé au service de la France après la seconde révolution anglaise et la chute de Jacques II d'Angleterre.

Biographie modifier

Il est issu d'une famille noble irlandaise combattant aux côtés de Jacques II dans les années 1680. Il est le fils de Theobald, vicomte Dillon (mort en 1691).

En 1690, après la défaite de l'armée jacobite à Limerick, un certain nombre de régiments irlandais partent en France où ils sont reformés dans le cadre de la Brigade irlandaise créée par Louis XIV. Arthur Dillon commande un de ces régiments, qui porte son nom et qui a été levé aux frais de son père.

Il devient maréchal de camp à 34 ans et lieutenant général à 36 ans. Il fait les campagnes de Louis-Joseph de Vendôme en Espagne, de François de Neufville de Villeroy en Italie, sert sous Claude Louis Hector de Villars (1708), sous Jacques Fitz-James de Berwick (1709), et s'empara en 1713 de Kaiserslautern.

De 1717 à 1725, il est ambassadeur à Paris de Jacques François Stuart, héritier des trônes d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande[1]. Ce dernier lui donne les titres de vicomte Dillon (1717) et comte Dillon (1721), dans la pairie jacobite[1].

Il est le père d'Arthur Richard Dillon, ecclésiastique, et le grand-père d'Arthur Dillon, officier de l'armée française à la fin de l'Ancien Régime.

Des rumeurs circulèrent faisant de lui l'un des premiers amants de Claudine Guérin de Tencin[1], alors que celle-ci se trouvait encore au couvent de Montfleury (1708).

Voir aussi modifier

Source modifier

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c Harman Murtagh, « Dillon, Arthur, Jacobite Earl Dillon (1670–1733) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.