Antoine Roussot

militaire français de la Révolution et de l'Empire

Antoine Roussot , né le à Auxonne (Côte-d’Or), mort le à la bataille de Friedland (Russie), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Antoine Roussot
Antoine Roussot

Naissance
Auxonne (Côte-d’Or)
Décès (à 51 ans)
Bataille de Friedland (Russie)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 17691807
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

États de service modifier

Il entre en service le , comme aspirant, et le , il intègre l’école d’artillerie comme élève. N’ayant pas complètement satisfait aux examens de sortie, il est admis le , dans le corps de la gendarmerie de France à Lunéville.

Le il passe, avec le grade de sous-lieutenant, dans le 89e régiment d’infanterie, et il est nommé lieutenant en second le . Il fait les campagnes de 1781 à 1783, et il se trouve aux sièges de Mahon et de Gibraltar. Il reçoit les épaulettes de lieutenant en premier le , et celles de capitaine le .

Lors des guerres de 1792 à l’an II, il assume les fonctions d’aide de camp et d’officier d’état-major, et il est nommé chef de bataillon le . Pendant la campagne de l’an IV, il devient successivement commandant d’armes à Montmédy le , à Arras le et à Maubeuge le .

Il est envoyé à l’armée du Rhin le , et le , il passe à l’état-major du général Moncey. Il est promu chef de brigade le , et quelque temps après, il est employé dans la 24e division militaire. Rattaché au 6e régiment de cavalerie, il reçoit le , l’ordre de se mettre à la disposition du général Moncey, qui vient d’être nommé inspecteur général de la gendarmerie. Il passe adjudant commandant le , et le suivant, il est désigné pour faire partie de l’état-major de la division de cavalerie formée sur les côtes de l’Océan. Cet ordre étant annulé le , il continue à servir sous les ordres de son général. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

Le , il passe avec son grade dans la 16e division militaire, et le suivant il rejoint l’armée du Nord. Après la dissolution de cette armée, il est envoyé en Hollande sous les ordres du général Colaud, et le , il retourne dans la 16e division militaire.

Le , il est employé à la Grande Armée, et le , il devient chef d’état-major de la 3e division du 6e corps d’armée. Il meurt glorieusement le , à la bataille de Friedland.

Sources modifier

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 469.
  • « Cote LH/2407/58 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 157.
  • Gaspard Gourgaud et Thierry Lentz, Correspondance générale: Ruptures et fondation, 1803-1804, Volume 4, Fayard, Paris, , p. 1168.