Antistès était un titre ecclésiastique attribué au président des Églises réformées en Suisse du XVIe siècle au XIXe siècle. Initialement employé comme titre honorifique, Ulrich Zwingli fut le premier à le porter en 1525.

Œcolampade fut l'antistès de Bâle à partir de 1529.

Le titre, utilisé dans les cantons réformés, fut remplacé à la fin du XIXe par « Président du conseil d'Église » [1].

Quelques antistès modifier

à Zurich
à Bâle
à Schaffhouse

Références modifier

  1. « Antistès » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  2. Good 1913, p. 7.
  3. Good 1913, p. 12.
  4. Good 1913, p. 18.
  5. Good 1913, p. 187.
  6. Good 1913, p. 236.
  7. a b et c Good 1913, p. 57.
  8. Good 1913, p. 64.
  9. Good 1913, p. 146.
  10. Good 1913, p. 147.
  11. Good 1913, p. 171.
  12. Gerhard Wehr, Jung: A Biography, Boston/Shaftesbury, Dorset, Shambhala, , 17–19 (ISBN 0-87773-455-0, lire en ligne)
  13. Good 1913, p. 69.

Bibliographie modifier

  • (en) James Issac Good, History of the Swiss Reformed Church since the Reformation, Philadelphia, Publication and Sunday School Board of the Reformed Church in the United States, (lire en ligne)
  • (de) Antistes, Historischen Lexikon der Schweiz

Liens externes modifier