André Fardeau
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Bienheureux, martyr
Naissance
à Soucelles (Maine-et-Loire)
Décès (à 32 ans) 
à Angers (Maine-et-Loire)
Béatification
par Jean-Paul II
Vénéré par l'Église catholique
Fête 24 août

André Fardeau, né à Soucelles (Maine-et-Loire) le et mort guillotiné à Angers le , est un prêtre réfractaire catholique et martyr. Béatifié le , il fait partie des quatre-vingt-dix-neuf martyrs d'Angers.

Biographie modifier

Né à Soucelles d'une famille de cultivateurs, il est ordonné prêtre au Mans le et nommé vicaire à Briollay avec pour curé Jean-Michel Langevin. Quand survient la Révolution française, il refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Il est arrêté par la garde nationale le et interné au petit séminaire d'Angers comme réfractaire au serment. L'amnistie du lui rend sa liberté. Il réside à Saint-Herblon de à . Après avoir suivi l'armée vendéenne à Laval et à Granville, il se réfugie dans un souterrain des bois de Soucelles. Trahi par un patriote le , il est conduit à Angers. Il est guillotiné[1] le à h de l'après-midi .

Sa cause — ainsi que celle d'autres martyrs — est introduite par l'évêque d'Angers, Joseph Rumeau, en 1905 et aboutit à leur béatification[1], le , par Jean-Paul II. Sa mémoire liturgique est célébrée le et son nom est inscrit au martyrologe romain.

Hommage modifier

Références modifier

  1. a et b « Bienheureux André Fardeau, prêtre et martyr », sur cef.fr (consulté le )
  2. « Plan Allée André Fardeau (Soucelles) », sur gralon.net (consulté le )

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier

Liens externes modifier