Andersonite

minéral

L'andersonite, de symbole Na2Ca(UO2)(CO3)3·6H2O, ou carbonate d'uranyle de calcium et de sodium hydraté est un minéral carbonaté d'uranium rare qui a été décrit pour la première fois en 1948. Nommé d'après Charles Alfred Anderson (1902–1990) de l'Institut d'études géologiques des États-Unis, qui a été le premier à décrire l'espèce minérale, elle se trouve dans des gisements d'uranium inséré dans du grès. Elle présente un éclat vitreux élevé à nacré et est fluorescente. Les spécimens d'andersonite brillent généralement d'un jaune citron brillant à la lumière ultraviolette (ou vert avec des reflets bleus selon le gisement).

Andersonite
Catégorie V : carbonates et nitrates[1]
Image illustrative de l’article Andersonite
Général
Symbole IMA Anr[2]
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Na2Ca(UO2)(CO3)3·6H2O
Identification
Couleur Vert vif à jaune-vert.
Système cristallin Trigonal
Classe cristalline et groupe d'espace 3 - Rhomboédrique
Échelle de Mohs 2,5
Éclat Vitreux
Propriétés optiques
Biréfringence Uniaxiale (+) ; δ = 0,020
Pléochroïsme Visible
Fluorescence ultraviolet Fluorescent :
UV court = vert jaune vif,
UV long = vert jaune vif.
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,8 g/cm3 (mesuré), 2,86 g/cm3 (calculé)
Solubilité dans l'eau
Propriétés physiques
Radioactivité Supérieure à 70 Bq/gramme. L'andersonite est radioactive, tel que défini par la norme 49 CFR 173.403.
Précautions
Directive 67/548/EEC

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
L'andersonite est luminescente (fluorescente).

On la trouve couramment sous forme de petits cristaux rhomboédriques translucides avec des angles proches de 90 degrés bien que son système cristallin soit trigonal. Sa dureté Mohs est de 2,5, avec une densité moyenne de 2,8. Son symbole IMA est Anr[2]. Elle se forme dans la zone oxydée des gisements de minerais polymétalliques uranifères. Elle peut également se présenter sous forme de croûte efflorescente sur les murs et les charpentes des mines d'uranium. Comme ce minéral est soluble dans l'eau, les échantillons doivent en être préservés. Elle voisine la schrockingerite, la bayleyite, la swartzite, la boltwoodite, la liebigite et le gypse[3].

Elle a été décrite pour la première fois en 1948 depuis une occurrence dans la mine Hillside près de Bagdad, district d'Eureka, comté de Yavapai, Arizona[4].

Références modifier

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b (en) Laurence N. Warr, « IMA–CNMNC approved mineral symbols », Mineralogical Magazine, vol. 85, no 3,‎ , p. 291-320 (DOI 10.1180/mgm.2021.43  ).
  3. (en) « Andersonite », sur www.mindat.org (consulté le )
  4. (en) « Andersonite Mineral Data », sur webmineral.com (consulté le )