Alphonse Paillet

avocat et homme politique français

Alphonse Paillet, né le à Soissons[1] et mort le [2] à Paris, est un avocat, ancien bâtonnier de Paris, et député de l'Aisne.

Alphonse Paillet
Statue d'Alphonse Paillet érigée à Soissons en 1863 et détruite en 1942.
Fonctions
Bâtonnier
Ordre des avocats de Paris
-
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Biographie modifier

Alphonse Gabriel Victor Paillet est né dans l'ancien couvent des Minimes de Soissons, acquis en 1795 par son père Jean-François, notaire en cette ville.

Après des études de droit qu'il suit à Paris au lycée Charlemagne, il revient à Soissons pour plaider ses premières causes avant de s'inscrire au barreau de Paris en décembre 1824 dont il devient bâtonnier en 1839. Alphonse Paillet plaide dans de célèbres affaires criminelles et civiles de l'époque : Papavoine, Fieschi, Lafarge, Seguin, Quenisset. Il reçoit en 1838, un an avant d'être élu bâtonnier de l'Ordre des avocats, la croix de la Légion d'honneur[3].

Il devient en 1849 député à l'Assemblée législative pour la circonscription de Château-Thierry.

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de droit : Manuel de droit français (1812), Législation et jurisprudence des successions (1816), Droit public français (1822).[réf. nécessaire]

Son mariage en 1822 avec Mlle Paroisse, fille du médecin du roi Joseph, lui donnera 4 enfants. Alphonse Paillet acquiert le domaine de Bois-Belleau près de Château-Thierry qui sera détruit lors d'une bataille en 1917. Le château a fait place au mémorial des 2289 soldats américains tombés sur place.

Il meurt le 6 novembre 1855 en pleine plaidoirie devant la première Chambre du Tribunal civil de la Seine[4]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 27).

Hommages modifier

La rue Paillet dans le 5e arrondissement de Paris porte son nom depuis 1877. A Soissons, une rue porte également son nom et une statue lui fut érigée dans la cour de l'hôtel de ville, en 1863 (mais elle a été fondue, sur ordre de Pétain, pour les Allemands en 1942).

Notes et références modifier

  1. Jules Caron, Histoire populaire de Chauny, 1878, p. 135.
  2. Fichiers de l'Etat civils de Paris reconstitués : 1855 au nom de Paillet Alphonse Gabriel Victor
  3. Julien Larnac, « Eloge de M. Paillet prononcé le samedi 28 novembre à la séance d'ouverture des conférences de l'ordre des avocats », Barreau de Paris,‎ (lire en ligne)
  4. M. O. Pinard, conseiller à la Cour Impériale de Paris, Le Barreau au XIXe siècle, Paris, Pagnerre, libraire-éditeur, , chapitre Paillet

Bibliographie modifier

Liens externes modifier