Aiguille du Peigne
Vue des versants nord et ouest de l'aiguille du Peigne avec à gauche l'aiguille des Pélerins et au fond à droite l'aiguille du Midi.
Vue des versants nord et ouest de l'aiguille du Peigne avec à gauche l'aiguille des Pélerins et au fond à droite l'aiguille du Midi.
Géographie
Altitude 3 192 m[1]
Massif Aiguilles de Chamonix
(Massif du Mont-Blanc, Alpes)
Coordonnées 45° 53′ 45″ nord, 6° 53′ 58″ est[1],[2]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Ascension
Première par G. Liegard et Robert O'Gorman avec Joseph Ravanel et Joseph Couttet
Voie la plus facile Couloir des Papillons puis bordure du « gendarme 3 009 m » et du gendarme Rouge et fin par la face sud.
Géologie
Roches Protogine
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Aiguille du Peigne
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Aiguille du Peigne

L'aiguille du Peigne est l'une des aiguilles de Chamonix dans le massif du Mont-Blanc. Elle culmine à 3 192 mètres d'altitude.

Toponymie modifier

 
Vue de l'arête sommitale de l'aiguille du Peigne

L'aiguille du Peigne doit son nom à sa partie sommitale découpée.

Géographie modifier

Situation modifier

L'aiguille du Peigne se situe à l'extrémité du chaînon qui se détache au nord de l'aiguille du Plan.

Topographie modifier

L'aiguille du Peigne est constituée d'une arête découpée longue de 34 m orientée est-ouest et de deux gendarmes principaux : le « gendarme 3 009 m » et le gendarme Rouge (3 078 m). Le sommet présente deux faces principales :

  • la face nord-est, haute de 400 m ;
  • la face sud, haute de 200 m.

L'aiguille du Peigne possède également deux arêtes principales, nord et est, la plus longue étant la première.

Alpinisme modifier

  • 1906 - Première ascension par G. Liegard et Robert O'Gorman avec Joseph Ravanel et Joseph Couttet, le 23 juillet. L'itinéraire empruntait le couloir du col du Peigne et non le couloir des Papillons aujourd'hui retenu pour la voie normale d'ascension[3].
  • 1922 - Ascension par la fissure Lépiney, par Pierre Dalloz, Jacques de Lépiney et Tom de Lépiney.
  • 1926 - Arête ouest du « gendarme 3 009 m » par H. Camaré et R. Dewas.
  • 1947 - Arête nord, le , partie supérieure par Francis Aubert, Jean Claude Martin, Jean Claude Ménégaux, Marcel Schatz[4].
  • 1949 - Arête nord intégrale par Robert Gabriel et Georges Livanos.
  • 1957 - Première voie sur le gendarme Rouge, par P. Labrunie, A. Contamine et Michel Vaucher.
  • 2022 - Adèle Milloz perd la vie lors d'une ascension estivale.

Notes et références modifier

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Aiguille du Peigne sur camptocamp.org.
  3. François Labande, La chaîne du Mont-Blanc : Guide Vallot. Sélection de voies, t. 1 : À l'ouest du col du Géant, Éditions Arthaud, .
  4. Guide Vallot La chaîne du Mont Blanc, page 158.

Liens externes modifier