Ahmed Hachani

homme politique tunisien

Ahmed Hachani
أحمد الحشاني
Illustration.
Ahmed Hachani en 2023.
Fonctions
Chef du gouvernement tunisien
En fonction depuis le
(8 mois et 20 jours)
Président Kaïs Saïed
Gouvernement Hachani
Législature IIIe
Prédécesseur Najla Bouden
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Tunis (Tunisie)
Nationalité Tunisienne
Parti politique Indépendant
Diplômé de Lycée Alaoui
Université de Tunis
Profession Juriste
Religion Islam
Résidence Dar El Bey, Tunis

Ahmed Hachani
Chefs du gouvernement tunisien

Ahmed Hachani (arabe : أحمد الحشاني), né le à Tunis, est un homme d'État tunisien. Il est nommé chef du gouvernement de la Tunisie le par le président Kaïs Saïed en remplacement de Najla Bouden[1].

Biographie modifier

Né le [2] à Tunis[3], il est le fils de la Bretonne Thérèse Le Gall[4],[5] et de Salah Hachani, officier de l'armée tunisienne exécuté en 1963 pour sa participation au complot contre Habib Bourguiba en 1962[5]. En conséquence, la famille Hachani est exclue de la fonction publique jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali[6].

Ahmed Hachani obtient son baccalauréat au lycée Alaoui à Tunis[4]. Par la suite, il poursuit ses études supérieures au sein de la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, dans laquelle il obtient une licence en droit puis une maîtrise en droit public en 1983[7]. Il est par ailleurs francophone[5].

Ahmed Hachani intègre en 1986 la Banque centrale de Tunisie en tant que juriste[8],[9]. Il est promu, en 2011, au poste de directeur général des ressources humaines[10]. Il enseigne en parallèle le droit à l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers[8]. Il prend sa retraite professionnelle en 2018[8].

Prises de position modifier

Arrière-petit-fils d'Ali III Bey[2], admirateur de la Tunisie beylicale[11] et monarchiste[12], il s'exprime en faveur de l'instauration d'une monarchie constitutionnelle, arguant notamment que cela éviterait au pays de tomber dans une dictature présidentielle ou parlementaire, et que cela permettrait de se débarrasser du tribalisme et du populisme[5].

Références modifier

  1. « Kaïs Saïed limoge Najla Bouden et nomme Ahmed Hachani chef du gouvernement », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  2. a et b « À Tunis, un nouveau premier ministre hostile à l'héritage de Bourguiba », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Tunisie : Ahmed Hachani, chef de gouvernement ou le premier des ministres ? », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  4. a et b « Biographie d'Ahmed Hachani, nouveau chef du gouvernement », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. a b c et d « Quand Ahmed Hachani prônait la monarchie parlementaire pour la Tunisie ! », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  6. Seif Soudani, « Tunisie. Najla Bouden remplacée par Ahmed Hachani à la tête du gouvernement : les dessous d’un choix controversé », Le Courrier de l'Atlas,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Tunisie : qui est Ahmed Hachani, le nouveau chef du gouvernement ? », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  8. a b et c « Qui est Ahmed Hachani, nouveau chef du gouvernement ? », sur africanmanager.com, (consulté le ).
  9. « Tunisie : qui est Ahmed Hachani nouvellement nommé à la Kasbah ? », sur news.gnet.tn, (consulté le ).
  10. « Tunisie : le président Saïed limoge la première ministre Najla Bouden », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  11. « En Tunisie, Ahmed Hachani remplace Najla Bouden à la tête du gouvernement », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  12. « Qui est Ahmed Hachani, le nouveau chef du gouvernement tunisien – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).