38e division de cavalerie
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La 38e division de cavalerie (en russe : 38-я кавалерийская дивизия) est une unité de l'armée rouge créée en 1941 ayant participé à la Seconde Guerre mondiale.
| 38e division de cavalerie | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  Union soviétique
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| Branche | Armée rouge |
| Type | division de cavalerie |
| Rôle | Cavalerie |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
| Décorations | Ordre du Drapeau rouge |
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Historique modifier
La 38e division de cavalerie est mise sur pied en juillet 1941 à Rostov-sur-le-Don dans le district militaire du Caucase du Nord[1]. Affectée à la 10e armée du front du Sud en septembre 1941[2], elle passe à la 18e armée en octobre[3]. Avec cette armée, elle participe aux combats défensifs menés en Ukraine et au Donbass (en), qui freinent l'avancée du Groupe d'armées Sud, jusqu'à la contre-offensive de Rostov-sur-le-Don[4].
Au , la division fait partie de la 12e armée du front du Sud[5] puis, un mois plus tard, elle est directement rattachée aux réserves du front[6]. En février, elle est rattachée au 6e corps de cavalerie[7]. En avril, elle rejoint le 2e corps de cavalerie où elle remplace la 64e division de cavalerie[8],[4].
Elle est décorée de l'ordre du Drapeau rouge le après ses actions de combat en octobre[9].
À partir du , le 2e corps de cavalerie est engagé dans la seconde bataille de Kharkov. Formant la réserve du front du Sud-Ouest et déployé dans la zone de Barvenkovo[10], le corps doit intervenir pour exploiter la percée que doit obtenir l'infanterie. Le corps se concentre le 17 dans la région de Nadejdovka (uk)-Metchebilovka (uk)[11],[12] mais les Allemands lancent leur contre-offensive ce même jour. En réaction, le corps est mis sous les ordres de la 9e armée[13] et se déploie le lendemain sur une ligne allant de Novo-Prigojaïa à Margaritovka pour stopper la percée[14]. Ne rencontrant pas de forces allemandes, le corps arrive le 19 vers le nord-ouest de Barvenkovo, zone où il est accroché finalement par la 60e division motorisée [15]. Cette avancée fait craindre aux Allemands une attaque à Barvenkovo sur le flanc de l'encerclement qu'ils sont en train de mener, et la 16e Panzerdivision est envoyée renforcer les arrières allemands. Attaquant le lendemain, elle brise la défense du 2e corps et prend Bolchaïa Andreevka (uk) à midi[16],[17]. Le corps se replie jusqu'à Lozovaïa[18]. Encerclé avec la 57e armée, le corps se replie le 25 vers Sviatouchino (uk) et Lozovski (en) au moment où d'autres unités soviétiques tentent d'attaquer les lignes allemandes pour se dégager[19]. Le corps parvient à s'échapper en lambeaux[20].
La division continue de faire partie du 2e corps en juin[21]. Elle est dissoute le [22].
Composition modifier
La division a la composition suivante pendant sa période d'activité[23] :
- 146e régiment de cavalerie
- 148e régiment de cavalerie
- 150e régiment de cavalerie
- 50e groupe (divizion) d'artillerie à cheval
- 50e parc d'artillerie
- 54e escadron blindé
- 26e demi-escadron de transmissions distinct
- 1er escadron médico-sanitaire
- 38e escadron de défense chimique distinct
- 25e transport de nourriture
- 212e hôpital vétérinaire divisionnaire
- 152e bureau de poste de campagne
- 947e caisse de terrain de la Gosbank
Commandants modifier
La division a été commandée par les officiers suivants[22] :
- - : général-major Nikolaï Kiritsenko (ru)
- - : colonel Semen Selikhov
- - : lieutenant-colonel Fedor Soubbotine
Références modifier
- Grylev 1963, p. 36 & 46.
- Grylev 1963, p. 53.
- Grylev 1963, p. 64.
- Glantz 1998, p. 94.
- Grylev 1966, p. 12.
- Grylev 1966, p. 30.
- Grylev 1966, p. 46 & 67.
- Grylev 1966, p. 84.
- Ministère de la Défense de l'Union soviétique 1967, p. 116.
- Glantz 1998, p. 93.
- Glantz 1998, p. 166.
- Glantz 1998, p. 173.
- Lopez 2022, p. 161.
- Glantz 1998, p. 184-185.
- Glantz 1998, p. 188.
- Lopez 2022, p. 179-180.
- Glantz 1998, p. 197.
- Glantz 1998, p. 205.
- Glantz 1998, p. 210.
- Lopez 2022, p. 202.
- Grylev 1966, p. 106.
- Ministère de la Défense de l'Union soviétique 1964, p. 356.
- Pokrovski 1956, p. 13.
Bibliographie modifier
- (ru) Alexandre Pokrovski (ru) (dir.), Перечень № 6 кавалерийских, танковых, воздушно-десантных дивизий и управлений артиллерийских, зенитно-артиллерийских, минометных, авиационных и истребительных дивизий, входивших в состав Действующей армии в годы Великой Отечественной войны 1941-1945 гг. [« Liste no 6 des divisions de cavalerie, de chars, aéroportées et des directions d'artillerie, d'artillerie anti-aérienne, de mortiers, d'aviation et de chasse qui faisaient partie de l'armée d'active pendant la Grande Guerre Patriotique de 1941-1945 »], Moscou, (lire en ligne), I. Кавалерийские и горно-кавалерийские дивизии [Divisions de cavalerie et de cavalerie de montagne].
- (ru) Anatoli Grylev (dir.), Боевой состав Советской Армии (en) [« Composition des forces de l'armée soviétique »], Moscou, (lire en ligne), I. июнь-декабрь 1941 года [juin-décembre 1941].
- (ru) Ministère de la Défense de l'Union soviétique, Командование корпусного и дивизионного звена советских вооруженных сил периода Великой Отечественной войны 1941–1945 гг. [« Commandants de corps et de divisions des forces armées soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale 1941-1945 »], Moscou, Académie militaire Frounze, (lire en ligne)
- (ru) Anatoli Grylev (dir.), Боевой состав Советской Армии (en) [« Composition des forces de l'armée soviétique »], Moscou, Voenizdat (en), (lire en ligne), II. Январь-декабрь [janvier-décembre 1942].
- (ru) Ministère de la Défense de l'Union soviétique, Сборник приказов РВСР, РВС СССР, НКО и Указов Президиума Верховного Совета СССР о награждении орденами СССР частей, соединениий и учреждений ВС СССР. Часть I. 1920 - 1944 гг. [« Recueil d'ordre du RVSR, RVS URSS et NKO sur l'attribution des ordres de l'URSS aux unités, formations et institutions des forces armées de l'URSS. Partie I. 1920–1944 »], Moscou, (lire en ligne).
- (en) David Glantz, Kharkov 1942: Anatomy of a Military Disaster, Rockville Centre, New York, Sarpedon, (ISBN 1-885119-54-2).
- Jean Lopez, Kharkov 1942: le dernier désastre de l'Armée rouge, Perrin, coll. « Champs de bataille », (ISBN 978-2-262-09392-1, lire en ligne).
