1er régiment de tirailleurs de la Garde impériale
Le 1er tirailleurs de la garde est un régiment français des guerres napoléoniennes. Il fait partie de la Jeune Garde. Le régiment est créé le 16 janvier 1809[1] par décision de l'empereur Napoléon. Le régiment est composé de conscrits qui ne portent pas d'épaulette, de cordon de shako ou autre marque distinctive. Comme les autres régiments de la Jeune Garde, ils portent les cheveux ras[2]. Le régiment disparaît à la chute de l'empire en 1814. Reformé en 1815, il est supprimé sous la Restauration.
1er régiment de tirailleurs de la Garde impériale | |
soldat des tirailleurs de la garde, peut-être du premier régiment ? Avec un Régiment des fusiliers-grenadiers de la Garde impériale | |
Création | 16 janvier 1809 |
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Dissolution | 1814
reformé en 1815 puis dissout |
Pays | France |
Allégeance | Empire français |
Branche | Grande Armée |
Type | Régiment |
Rôle | Infanterie |
Fait partie de | Garde impériale |
Guerres | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Uniforme
modifierLes hommes de troupe
modifierLe shako des tirailleurs (peu importe le régiment) est orné de deux galons blanc en forme de V. La plaque du shako est en forme d'aigle impériale mais ne présente pas le numéro du régiment. Le shako se compose également d'un cordon natté terminé par deux raquettes de couleur écarlate. La visière est cerclée de cuivre. Les cordons seront supprimés en 1813. Le plumet est écarlate ou blanc et écarlate. Le régiment se distingue par la couleur de ses pompons. Le premier régiment a comme couleur du rouge en haut et du blanc en bas. Le bonnet de police est bleu avec cordon rouge et une flamme avec un gland écarlate. Il porte sur le devant un aigle blanc identique à celui du shako et sur les retroussis[3],[2]. Ils portent un habit bleu de roi plus clair que celui des grenadiers à pied de la garde. L'habit est identique à celui de l'Infanterie légère défini par l'Ordonnance de 1812, et appliqué à la jeune garde en 1813.
Les sous-officiers
modifierIls disposent du même uniforme que la troupe. Ils conserveront les cordons (supprimés en 1813 pour la troupe) qui sera supprimé pour eux lors du retour de Napoléon en 1815. Seuls les adjudants sous-officiers ne sont pas touché par ce décret. Au lieu des aigles blancs sur leurs retroussis, ils ont des grenades dorées. Les épaulettes sont de même couleur et même nature que celles des sous-officiers de grenadiers de la garde. Seul exception celles du fourrier.
Les officiers
modifierLes lieutenants et sous-lieutenants portent le même habit que la troupe, mais avec des pans plus long. Les distinctif est couleur or, ainsi les épaulettes et contre épaulette sont dorées. Ces officiers chaussent des bottes à revers, le sabre d'infanterie est porté au ceinturon. A partir du grade de capitaine l'uniforme porté est celui des fusiliers-grenadiers. Les officiers montés sont souvent chaussés avec des bottes à l'écuyère et ont hors règlement généralement un sabre de cavalerie légère.
Armement
modifierLe fusil de dotation est le modèle 1777, modifié An IX, avec baïonnette. Les soldats portent le sabre briquet qui est plus utilitaire qu'à usage purement militaire et offensif. Les cartouches et le matériel d'entretien du fusil sont rangés dans la giberne qui porte le même aigle que sur le shako.
Emblèmes
modifierSeuls les régiments de la vieille garde possèdent une aigle. Ils possèdent un fanion de couleur rouge-rose avec un cercle blanc au centre contenant un aigle couronné avec le nom et numéro du régiment. Au quatre coins il y a une étoile blanche ou jaune en fonction qui ne furent rajoutées[pas clair]. Le fanion mesure 0,56m X 0,65m.
Historique du régiment
modifierChef de corps
modifierBatailles
modifierCe sont les batailles principales où fut engagé très activement le régiment. Il participa évidemment à plusieurs autres batailles, surtout en 1814.
- 1809 :
- 1810 :
- 1812 : Campagne de Russie
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- 1814 : Campagne de France
- 1815 :
Personnalités
modifier- Augustin Pons alors capitaine
Voir aussi
modifierSources
modifier- Liliane et Fred Funcken, L'uniforme et les armes des soldats du premier empire tome 2, Tournai, Casterman, , 157 p., des pages 14 à 19
- (fr + en) André Jouineau et Jean-Marie Mongin, La Garde impériale du Premier Empire, Bayeux, Heimdal, , 177 p. (ISBN 978-2-84048-477-6 et 978-2-84048-495-0), de la page 72 à 81
- Eugène Louis Bucquoy, Les uniformes du premier empire, la garde impériale, les troupes à pied, Paris, Grancher, édition de 1977, 129 p., de 51 à 54
- François-Guy Hourtoulle, André Jouineau et Jean-Marie Mongin, Wagram: l'apogée de l'Empire, Histoire & collections, (ISBN 978-2-913903-32-6 et 978-2-915239-73-7)