Étienne Guillaume Picot de Bazus

aristocrate français

Étienne Guillaume Picot de Bazus
Surnom Picot-Bazus
Naissance
Toulouse (Haute-Garonne)
Décès (à 75 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17561813
Commandement Armée du Rhin
Régiment de Chartres
Conflits Guerres de la République, du Consulat et de l’Empire.
Distinctions Baron de l'Empire
Chevalier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Membre du Conseil municipal de Lille

Étienne Guillaume Picot de Bazus, né le à Toulouse et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Sa famille modifier

Son père, Jacques Picot de Buissaison de Lapeyrouse (1709-1781) est noble[1], mais d'une famille de négociants, seigneur de Buissaison, de Lapeyrouse, et de Belloc. Il est capitoul de Toulouse et avocat aux requêtes près le Parlement de Toulouse de 1769 à 1777[2].

Étienne Guillaume Picot de Bazus est le frère du naturaliste Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse et du baron Jean Baptiste Picot de Buissaison, chef de bataillon des Gardes suisses (France) au château de Versailles.

Biographie modifier

Étienne Guillaume Picot de Bazus entre dans le corps des gendarmes de la garde en 1756. Il passe dans les Garde du corps du roi en 1778, où il est capitaine. Il obtient par la suite différents grades, capitaine de 1re classe au Régiment d'Austrasie, lieutenant-colonel au Régiment de Navarre, commandant du bataillon de garnison du Régiment d’Artois. Il est fait chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1788[3].

Étienne Guillaume se marie avec Rosalie Susanne Joseph de Sars (1757-1839) le à Valenciennes. Elle est la fille d’Alexandre-Raymond de Sars (1729-1802) et de Marie Marguerite Rosalie Mathieu (1733-1797).

Picot de Bazus a un avancement rapide après 1789 : colonel au régiment de Chartres le , général de brigade le , il est finalement élevé au grade de général de division le [4]. Il commande à la fin de sa carrière une division à Valenciennes et obtient la Légion d'honneur le . Il fait partie du Conseil municipal de Lille en 1810 et 1817[5].

Il obtient un décret impérial portant création d'un majorat, avec le titre de baron de Bazus, daté du [6].

Sous la Restauration, il fait confirmer la transmission de son titre de baron de Bazus par le roi Louis XVIII de France, le , avec le même règlement d’armoiries. N’ayant pas d’enfants, il obtient la transmission de ses titres et majorat à son frère Jean Baptiste Picot de Buissaison. Celui-ci reçoit de Louis XVIII des lettres patentes le [7]. Sa sépulture se trouve au Père-Lachaise, 43e division.

Dotation modifier

  • Majorat de 20 pièces de terre à labour dans le canton de Marchiennes (Nord), produisant 5 475 francs.

Armoiries modifier

Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Étienne Guillaume Picot de Bazus et de l'Empire, lettres patentes du , chevalier de la Légion d'honneur

Écartelé, au premier et quatrième d'azur à trois fers de lance, d'argent, deux et un, au comble du même chargé d'une tête de coq de sable, crêtée et barbée de gueules, mouvant de l'écu ; au deuxième et troisième d'or à l'arbre de sinople fruité de gueules, sur le fût duquel broche un lion passant, du même ; franc-quartier des barons tirés de l'armée brochant au neuvième de l'écu - Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.

Notes et références modifier

  1. Anoblissement de Jacques Picot de Buissaison « en vertu de l'ordonnance du Sénéchal de Toulouse du 17 octobre 1781, Alfred Jeanroy, Paul Dognon, Antoine Thomas, Annales du Midi, Université de Toulouse, Édouard Privat, 1889, p. 145.
  2. Alphonse Brémond, Nobiliaire toulousain-inventaire général des titres probants de noblesse et de dignité, p. 260.
  3. A royal descent; with other pedigrees and memorials, de thomasin elizabeth sharpe, p. 62.
  4. États militaires et Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le … p. 366.
  5. Histoire de Lille, de Victor Derode, p. 498.
  6. Nobiliaire toulousain, de Alphonse Brémond, p. 262.
  7. Nobiliaire toulousain- inventaire général des titres probants de noblesse et de dignités... Par Alphonse Brémond, p. 261 et Annuaire de la noblesse de France et des… , 1902, p. 228 et suivantes.

Sources modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier