Élections législatives lituaniennes de 2024

élections en Lituanie

Élections législatives lituaniennes de 2024
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Premier ministre
Sortant
Ingrida Šimonytė

Les élections législatives lituaniennes de 2024 ont lieu afin de renouveler pour quatre ans les membres du parlement lituanieen, le Seimas.

Contexte modifier

Comme en 2016, le premier tour de scrutin voit l'Union de la patrie - Chrétiens-démocrates (TS-LKD) arriver en tête suivie de l'Union agraire et des verts (LVŽS). Des deux formations conservatrices, seule la première est cependant en hausse, la LVŽS enregistrant quant à elle une baisse de sa part des voix. Le Parti social-démocrate lituanien subit lui aussi un fort recul, victime de la scission d'une partie de ses membres ayant formé le Parti social-démocrate travailliste. Le scrutin à la proportionnelle voit également la progression du Parti du travail — qui double sa part des voix et se pose en faiseur de rois du fait de son idéologie centriste —, et l'entrée au parlement du Parti de la liberté, une formation progressiste qui crée la surprise en réunissant près d'un électeur sur dix pour sa première participation à une élection nationale[1],[2].

Cheffe de file de la TS-LKD, à laquelle elle n'appartient pas, l'ancienne ministre des Finances Ingrida Šimonytė, a le soutien d'une coalition entre les chrétiens-démocrates, le Mouvement libéral et le Parti de la liberté[3],[4]. Les trois partis font une déclaration commune en ce sens dès le lendemain du second tour[5].

Parallèlement, le président de la République Gitanas Nausėda reçoit l'ensemble des chefs de file et chefs de parti. À l'issue de ses consultations, il déclare « souhaiter plein succès » à Ingrida Šimonytė dans ses futures responsabilités de Première ministre, soulignant néanmoins que « du travail reste à accomplir pour former une coalition et répartir les portefeuilles ministériels »[6].

Le , Gabrielius Landsbergis, Viktorija Čmilytė-Nielsen et Aušrinė Armonaitė signent un accord de coalition entre l'Union de la patrie, le Mouvement libéral et le Parti de la liberté qui garantit au futur gouvernement une majorité absolue de 74 députés sur 141. L'accord amène le à l’élection à la présidence du Seimas de Viktorija Čmilytė-Nielsen, du Mouvement libéral, et à la désignation d'Ingrida Šimonytė au poste de Première ministre le [7].

Système électoral modifier

Le Seimas est un parlement unicaméral doté de 141 sièges pourvus pour quatre ans selon un mode de scrutin parallèle.

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. « Lituanie : la droite conservatrice en tête des législatives », Libération, (consulté le ).
  2. Justinas Šulioka, « Tout savoir sur les élections législatives en Lituanie », sur www.euractiv.fr, (consulté le ).
  3. « Lituanie : l’opposition de centre droit revendique la victoire aux législatives », Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  4. « Élections. En Lituanie, les législatives annoncent un tournant féminin », Courrier international, (consulté le ).
  5. (lt) « Trijų partijų vadovai paskelbė bendrą deklaraciją », TS-LKD, (consulté le ).
  6. (en) « Lithuanian president wishes Simonyte success in taking on PM's role », The Baltic Times, (consulté le ).
  7. (en) « Lithuania’s liberal and conservative parties sign coalition agreement », Lietuvos nacionalinis radijas ir televizija, (consulté le ).