Élections générales espagnoles de 1903

Les électiong générales de 1903 sont les élections à Cortès tenues en Espagne le dimanche 26 avril 1903, au suffrage universel masculin. Il s'agit des 10es élections sous l’égide de la Constitution de 1876, les 11es de la Restauration et les premières du règne effectif d'Alphonse XIII (qui commence le 17 mai 1902).

Élections générales espagnoles de 1903
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Président du gouvernement d'Espagne et député (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Élu
Francisco SilvelaVoir et modifier les données sur Wikidata

Comme lors de toutes les élections de la Restauration, elles donnent la majorité au parti nouvellement nommé au gouvernement, en l'occurrence le Parti libéral -conservateur — le « Parti conservateur » du système de la Restauration —, gouvernement présidé par Francisco Silvela. Le résultat était en effet en grande partie déterminé à l'avance (« encasillado ») grâce à la fraude électorale systématique réalisée via le réseau de caciques déployé sur tout le territoire. En effet, dans le régime politique de la Restauration, les gouvernements changeaient avant les élections et non après, comme c'est normalement le cas dans un régime parlementaire[1],[2],[3].

Résultats au Congrès des députés

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Le taux de participation est inconnu. Les données étaient fréquemment manipulées au bénéfice du gouvernement, qui obtient une claire majorité avec 219 sièges.

Parti Leader Pourcentage Sièges
Conservateurs Francisco Silvela 54.34 % 219
Libéraux Eugenio Montero Ríos 25.80 % 104
Union républicaine Nicolás Salmerón 7.44 % 30
Autres, indépendants 12.40 % 50

Notes et références

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  1. (es) Feliciano Montero (Vol. XI. de Historia de España), La Restauración. De la Regencia a Alfonso XIII, Madrid, Espasa Calpe, , 57 p. (ISBN 84-239-8959-3), « La Restauración (1875-1885) » :

    « El rey era el que de hecho, mediante el decreto de disolución de Cortes, concedido a la persona designada para formar gobierno, posibilitaba el ascenso o el descenso del poder a los distintos líderes y formaciones políticas. Por su supuesto, al hacerlo no actuaba caprichosamente, sino de acuerdo con unas reglas del juego… Pero en todo caso esta forma de acceso [al poder] subvertía la lógica de una práctica parlamentaria. No eran las Cortes las que provocaban crisis políticas y hacían cambiar gobiernos, pues cada partido gobernante se fabricaba una mayoría parlamentaria suficiente, mediante elecciones fraudulentas. Las crisis ministeriales parciales o totales, las alternativas en el ejercicio del poder (el turno), se decidían entre las altas esferas políticas (la elite) al margen del Parlamento, sobre la base de la iniciativa monárquica… »

  2. (es) Carmelo Romero Salvador (préf. Ramón Villares), Caciques y caciquismo en España (1834-2020), Madrid, Los Libros de la Catarata, , 72 p. (ISBN 978-84-1352-212-8) :

    « Lo que en mayor medida distingue al caso español… [es] el hecho de que la acción gubernamental determinó que el partido que convocaba las elecciones las ganara siempre, y que ello quedase normalizado e institucionalizado a raíz del pacto entre los dos partidos mayoritarios que, desde 1881 y durante más de cuarenta años, decidieron alternarse en el poder. »

  3. (es) José Varela Ortega (préf. Raymond Carr), Los amigos políticos. Partidos, elecciones y caciquismo en la Restauración (1875-1900), Madrid, Marcial Pons, , 493 p. (ISBN 84-7846-993-1) :

    « Era el gobierno el que fabricaba las Cortes, no al contrario; y quien hacía las elecciones nunca las perdía. »

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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