Église Notre-Dame de Bourges

église à Bourges (Cher)

L'église Notre-Dame est une église catholique située à Bourges, dans le département du Cher, en France.

Église Notre-Dame
Façade sud de l'église Notre-Dame
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Guillaume (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Localisation

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L'église est située rue Notre-Dame.

Historique

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Jusqu'en 1803, l'église était sous le vocable de saint Pierre et s'appelait Saint-Pierre-le-Marché.

Gaspard Thaumas de La Thaumassière a écrit dans l’Histoire de Berry qu'elle a été bâtie en 1157 sans qu'il soit possible de contrôler cette affirmation[1].

Pour Paul Gauchery, elle ne daterait que du XVe siècle. Sa construction venait juste d'être terminée quand elle a été détruite par le grand incendie de Bourges, le . En effet, certains éléments qui ont subsisté de cette église après cet incendie ne peuvent remonter au-delà du XVe siècle. Des inscriptions qui ont pu être déchiffrées rapportent des indulgences accordées par le légat d'Estouteville à Lambert Léodepart, beau-père de Jacques Cœur, qui vivait à la fin du XIVe siècle.

L'église est réparée et agrandie aux frais des paroissiens en 1520. Une tradition locale attribue à Guillaume Pelvoysin la construction de la tour-clocher se trouvant au nord de la façade occidentale, en 1525. Ces travaux auraient été surveillés par un fabricien, Pierre Alabat, seigneur de Boisjaffier, qui a donné le terrain pour la bâtir et a reçu en remerciement le droit de sépulture dans l'église.

La porte ouverte dans la façade sud a reçu un nouveau décor en 1640, sous la direction de Michel Legendre et de Claude Bellorier.

Le chevet a été modifié au XIXe siècle. L'ancien décor de marbre du chœur de l'église Notre-Dame a été acheté par le libraire, lithographe et peintre Alphonse Joseph Charmeil et remonté dans le jardin de la maison située 14-16 rue Voltaire qu'il avait achetée en 1869[2].

Protection

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L'édifice est classé au titre des monuments historiques le [3].

Architecture

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Plan de l'église Notre-Dame.
Congrès archéologique de France. Bourges. 1931

L'église comprend un nef de quatre travées avec des bas-côtés, dénuée de transept, terminée par un chevet à pans coupés, avec des chapelles disposées autour de l'abside et le long du collatéral sud, mais la voirie leur a donné un plan irrégulier.

Mobilier

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Bénitier en marbre blanc du XVIe siècle décoré de fleurs de lys et d'écussons chargés d'un aigle, avec la devise « Tout se passe et rian ne dure, ne ferme choze tant soit dure. 1507 », de provenance inconnue, peut-être de la Sainte-Chapelle de Bourges ou de l'abbaye de Saint-Ambroix.

Deux autres bénitiers, un du XVIe siècle et un autre du XIVe siècle.

Vitraux

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Le vitrail de la vie de saint Jean-Baptiste date de la fin du XVe siècle. Le vitrail a été restauré en 1950 par les ateliers Lorin[4].

Le vitrail du chevet représentant l'Assomption de Marie a été réalisé en 1861 par Louis-Victor Gesta en 1861. Ceux des saints, en 1863. L'atelier Gesta a aussi réalisé le vitrail du Sacré-Cœur, en 1863.

L'atelier de Charles Jurie, maître-verrier de Bourges, a fourni en 1883 le vitrail de sainte Élisabeth, sainte Solange et sainte Catherine de Sienne.

Notes et références

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  1. Gaspard Thaumas de La Thaumassière, Histoire de Berry, chez François Toubeau, Bourges, 1689, Livre II, chapitre XXI, p. 123 (lire en ligne)
  2. « Maison », notice no PA18000040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « Église Notre-Dame », notice no PA00096665, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Les vitraux du Centre et des pays de la Loire, Paris, CNRS Éditions, coll. « Corpus vitrearum. France-Recensement II », , 335 p. (ISBN 2-222-02780-2), p. 186

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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