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Programme du mois

Mardi 1er février 2011

 
Circuit international d'Okayama.

Le Grand Prix de Formule 1 du Pacifique 1995, disputé sur le circuit international d'Okayama au Japon le est la seconde édition du Grand Prix, 579e course de Formule 1 courue depuis 1950 et la quinzième manche du championnat 1995. C'est la première course japonaise de la saison avant le Grand Prix du Japon disputé sur le circuit de Suzuka.

Initialement prévu le en tant que troisième épreuve du championnat, le Grand Prix du Pacifique n'a lieu que le en raison des dommages causés aux infrastructures par le séisme de Kōbe en .

La course, disputée sur 83 tours, est remportée par l'Allemand Michael Schumacher, parti depuis la troisième place. Les Britanniques David Coulthard et Damon Hill terminent aux deuxième et troisième places. Schumacher signe à Ti Aida sa huitième victoire de la saison et remporte par la même occasion son deuxième titre de champion du monde.

Coulthard s'élance depuis la pole position aux côtés de Hill. Schumacher tente de dépasser le pilote Williams dès le premier virage à l'extérieur, mais Hill réussit à le contenir, ce qui n'est pas le cas de Jean Alesi, qui en profite pour passer de la quatrième à la deuxième place. En conséquence, Hill est troisième et le pilote allemand est cinquième juste derrière Gerhard Berger. Lors du premier arrêt aux stands, Schumacher prend la seconde place en dépassant Alesi et Hill. Grâce à ses pneus slicks, le pilote Benetton a pu se rapprocher de Coulthard qui était sur une stratégie à deux arrêts.

Le Grand Prix du Pacifique est un échec commercial car seulement 15 000 personnes assistent à la course du fait d'un accès au circuit difficile et que le Grand Prix du Japon se déroule une semaine après cette course.

Mercredi 2 février 2011

 
« Bangla lipi » écrit en bengali.

L’alphasyllabaire bengali (en bengali বাংলা লিপি bangla lipi) est le système d’écriture employé pour écrire certaines langues du Bangladesh et de l’Est de l’Inde, dont notamment le bengali, l’assamais et le meitei. Il ressemble à la dévanagari et au gurmukhī (notamment à cause de la barre horizontale continue sous laquelle sont attachés les caractères), mais son tracé est plus sinueux. Comme eux, il s’écrit de gauche à droite.

Tout comme les autres écritures indiennes, c’est un alphasyllabaire (ou abugida) : les voyelles sont représentées soit par un caractère propre, soit par un diacritique qui modifie la voyelle qui suit la consonne précédente.

L’alphasyllabaire bengali n’est pas entièrement phonétique : certains sons peuvent être écrits de plusieurs façons différentes et certaines lettres peuvent avoir plusieurs prononciations.


 
Mick Foley signant des autographes.

Michael Francis Foley, Sr. ou, plus couramment, Mick Foley (né le à Bloomington), est un catcheur (lutteur), acteur, commentateur sportif et écrivain américain. Il a travaillé pour de nombreuses fédérations de catch, dont la World Wrestling Entertainment (WWE, anciennement WWF), la World Championship Wrestling (WCW), la National Wrestling Alliance (NWA), l'Extreme Championship Wrestling (ECW), et la Total Nonstop Action Wrestling (TNA). Considéré par ses pairs comme l'un des plus grands catcheurs hardcore, il partage avec Terry Funk le surnom de « The Hardcore Legend ».

Tout au long de sa carrière, Foley adopte de nombreux gimmicks. Il catche tout d'abord sous sa véritable identité, puis joue le rôle de personnages aux multiples facettes — « Mankind », un psychopathe masqué ; « Cactus Jack », un hors-la-loi brutal et « Dude Love », un hippie. Il a été quatre fois champion du monde : trois fois champion de la WWF et une fois champion du monde poids-lourds de la TNA. Il est le premier champion Hardcore de la WWE et a été 11 fois champion du monde par équipes : huit fois champion par équipes de la WWF, deux fois champion du monde par équipes de la ECW et une fois champion du monde par équipes de la WCW...

Jeudi 3 février 2011

 
Page de couverture de Invention nouvelle en l'Algèbre d'Albert Girard, publié à Amsterdam en 1629 par Blauew.

Albert Girard, dit le « Samielois », également appelé Albertus Gerardus Metensis, parfois Albert Gérard, né vraisemblablement le à Saint-Mihiel et mort à 37 ans, le 8 ou en Hollande, probablement près de la Haye, est un mathématicien d'origine française ayant mené toute sa carrière aux Pays-Bas.

De son vivant, Albert Girard est connu comme ingénieur. Élève et traducteur des œuvres de Stevin, ami de Golius, de Snell et sans doute de Jacques Aleaume, il s'occupe en tout premier lieu de fortifications et d'ouvrages militaires.

Son importance est tardivement reconnue dans le domaine des mathématiques et son rôle de traducteur et de mécanicien masque longtemps l'originalité de ses travaux personnels dans cette discipline. Pour le R.P. Henri Bosmans, ses ouvrages sont les plus importants qui ont été écrits entre Viète et Descartes.

Son œuvre, qui se situe à la transition des traditions de la Coss, des innovations de l'algèbre spécieuse de François Viète et des préoccupations qui à la même époque animent Pierre de Fermat ou Bachet de Méziriac, touche à des domaines variés et apporte de considérables nouveautés. Son écriture mathématique, héritée de la Coss et en partie de l'algèbre nouvelle, fourmille de nouvelles notations. Plusieurs ont enrichi l'univers des mathématiques, notamment les parenthèses, les crochets, et son indexation des radicaux pour les racines cubiques ou cinquième.

Mais sa contribution va bien au-delà de cet apport et plusieurs propositions qui font date dans l'histoire des mathématiques sont nées sous la plume de Girard. Parmi celles-ci, se trouvent dès 1626 les premières notations de la fonction sin (pour sinus). Il est parmi les premiers à formuler le théorème fondamental de l'algèbre dans le cas de polynômes réels (1629), et le théorème des quatre carrés. Il est l'auteur du premier énoncé connu du théorème des deux carrés, dit « Fermat de Noël » (1625), et d'un des premiers énoncés de la formule de Waring, d'une définition précise des suites de Fibonacci etc. En anglais, la formule, qu'il est le premier à publier et qu'il démontre partiellement, donnant l'aire d'un triangle sphérique à l'aide de ses angles se nomme le théorème de Girard ou d'Harriot-Girard.

Vendredi 4 février 2011

 
Peinture préraphaélite représentant une fée. Take the Fair Face of Woman, and Gently Suspending, With Butterflies, Flowers, and Jewels Attending, huile sur toile, Sophie Anderson (1823 - 1903), collection privée, Londres.

Une fée est un être imaginaire, généralement décrit comme anthropomorphe et du genre féminin, d'une grande beauté, capable de conférer des dons aux nouveau-nés, de voler, de lancer des sorts et d'influencer le futur. L'idée que l'Homme se fait des fées varie en fonction des cultures et des pays : revenants, anges déchus, élémentaires ou même humains, minuscules ou de taille humaine, toutes sont étroitement liées aux forces de la nature et au concept de monde parallèle. Ainsi, la Befana, la dame blanche, la sirène, les dryades, la fée Morgane et une grande variété d'êtres et de créatures généralement féminines sont considérés comme des « fées ». Les Anglo-Saxons utilisent le terme de « fairies » pour désigner les fées, mais également toutes les petites créatures anthropomorphes telles que les lutins, les nains et les elfes.

Issues des croyances populaires et de mythologies anciennes, de la littérature inspirée du folklore et des contes celtiques ainsi que d'anciennes divinités païennes, les fées sont une création de l'Occident médiéval. Elles jouent des rôles très variés, si elles aident, soignent, guident des personnes ou leur fournissent des armes enchantées, d'autres fées sont plus connues pour leurs « tours », leur habitude de danser en cercle et d'enlever des personnes, en particulier les nouveau-nés humains qu'elles remplacent par un changeling, ou encore celle de déguiser leur apparence et ce qui les entoure. Les fées font partie intégrante des croyances populaires dans des régions comme l'Écosse, l'Irlande, l'Islande et la Scandinavie, où des précautions à tenir envers elles ont été popularisées par le folklore, et sont également connues des folklores allemand, français et wallon. Au XXIe siècle, elles font toujours l'objet de croyances et de tous temps, des personnes ont affirmé les voir, communiquer avec elles ou invoquer leur aide.

Dès le XIIe siècle, deux grandes figures féeriques se distinguent dans la littérature d'Europe de l'Ouest : la fée marraine et la fée amante. Bien connues de la littérature médiévale, les fées disparaissent des récits à l'arrivée de la Renaissance, pour réapparaître sous de nouvelles formes dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, et les contes de fées qui modifient leur taille, leur apparence et leur symbolique. Les petites fées anglo-saxonnes sont popularisées durant l'époque victorienne, notamment par la peinture féerique. Elles sont désormais des personnages incontournables de la littérature fantastique et fantasy et du cinéma, entre autres grâce à Walt Disney qui les a largement popularisées aux États-Unis, à l'intérêt né des romans de Tolkien, et à des films comme Dark Crystal. Elles ont été abondamment étudiées et mises en avant par des spécialistes comme Katharine Mary Briggs, les illustrateurs Cicely Mary Barker, Brian Froud et Alan Lee, et l'elficologue Pierre Dubois à qui l'on doit, en France, la redécouverte du folklore qui leur est lié.

Samedi 5 février 2011

 
Des Bugatti Grand Prix exposées à la Cité de l’automobile à Mulhouse.

La Bugatti Type 35 « Grand Prix » est une automobile sportive de la seconde moitié des années 1920 développée par le constructeur automobile français Bugatti. Forte d'un palmarès toujours inégalé, avec plus de deux mille victoires en compétition dont cinq succès consécutifs à la Targa Florio, elle est non seulement la Bugatti la plus célèbre mais compte également parmi les voitures ayant le plus marqué l’histoire de l’automobile. La naissance du mythe des « Pur-sang » Bugatti date d’ailleurs de cette époque.

Conçue à partir de 1924 dans les ateliers Bugatti de Molsheim-Dorlisheim en Alsace, la Type 35 connaît de nombreuses évolutions mécaniques, portant essentiellement sur son moteur à huit cylindres en ligne, donnant naissance à différentes versions : Type 35, 35A, 35C, 35T, 35B, 37, 37A, 39 et 39A. Généralement considérée comme particulièrement élégante, la Type 35 est également à l’origine d’innovations techniques majeures dans l’automobile. Près de 640 exemplaires seront construits jusqu’en 1930.

Si elle n’est pas particulièrement puissante, ses différents moteurs développant entre 60 et 140 chevaux, la Type 35 réussit toutefois à imposer son rythme en Grand Prix pendant près d’une décennie, grâce notamment à son comportement routier sain et sa fiabilité. Au début des années 1930, elle cède néanmoins sa place aux sportives des constructeurs italien Alfa Romeo et allemand Mercedes-Benz, qui bénéficient entre autres du soutien de la part des gouvernements de leurs pays respectifs.

Dimanche 6 février 2011

 
Haut : Cathédrale Sainte-Élisabeth et chapelle Saint-Michel
Centre : Vue aérienne générale
Bas (de gauche à droite) : Théâtre d'état ; Centre de la rue Hlavná ; Statue des armoiries
En superposition : Armoiries

Košice (Phonétique : [ˈkɔʃɪʦɛ], allemand : Kaschau, hongrois : Kassa) appelée parfois Cassovie en français, sur la base du nom latin Cassovia, est la deuxième plus grande ville de la Slovaquie et était la cinquième de l'ancienne Tchécoslovaquie.

Située sur la rivière Hornád, carrefour routier et ferroviaire, Košice est la capitale régionale de la région de Košice (Košický kraj), mais elle étend son influence, au-delà des frontières régionales, à toute la Slovaquie orientale. La ville est le siège de plusieurs universités, de la Cour constitutionnelle de Slovaquie et des diocèses catholique romain (depuis 1995 archidiocèse) et catholique grec. Le centre ville s'articule autour de la rue Hlavná, rendue aux piétons depuis 1986. Celle-ci comprend de nombreuses maisons, palais aristocratiques et églises mêlant les architectures gothiques, baroques ou art nouveau, avec en son centre la plus grande église de Slovaquie, la cathédrale Sainte-Élisabeth. Le tout constitue le plus grand centre historique protégé de Slovaquie. Ville royale, chef-lieu historique du comitat d'Abaúj, c'est la première ville d'Europe à s'être vu attribuer des armoiries. Košice démontre actuellement son regain d'attractivité en devenant pour un an capitale européenne de la culture en 2013 avec Marseille.


 
Logo du jeu.

Resident Evil 3: Nemesis, sorti au Japon sous le nom Biohazard 3: Last Escape (バイオハザード3 ラストエスケープ, Baiohazādo surī rasuto esukēpu?), est un jeu vidéo de type survival horror développé et édité par Capcom. Il est distribué dès fin 1999 sur PlayStation. Il est ensuite porté sur Windows et Dreamcast courant 2000, puis sur GameCube en 2003.

Le jeu marque une évolution dans la série avec une mise en avant du côté action. Il se déroule au même moment que Resident Evil 2 et met en scène un membre des STARS contre la société pharmaceutique Umbrella, et plus particulièrement contre l'un des zombies les plus redoutables de la série : Nemesis. Le jeu reçoit un accueil critique positif et se vend à environ 3,5 millions d'unités sur PlayStation.

Lundi 7 février 2011

 
Le canal d'Orléans à Chécy.

Le canal d'Orléans est une ancienne voie d'eau navigable entièrement située dans le département français du Loiret. D’une longueur de 78,65 km, ce canal relie la Loire au canal du Loing et au canal de Briare. Il assure ainsi la continuité par voie d'eau entre Orléans et Paris vers le nord et Briare et les canaux du Centre vers le sud.

Un premier tronçon est creusé par Robert Mahieu entre Vieilles-Maisons-sur-Joudry et Buges entre 1676 et 1678, et ouvert au transport du bois et du charbon. La construction du canal jusqu’à la Loire est ensuite entreprise de 1681 à 1687, et est inaugurée en 1692. De 1692 à 1793, le canal est en plein essor. De 1 500 à 2 000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. En 1793, le canal devient bien national.

De 1908 à 1921, alors que le trafic de marchandises par voie fluviale est en pleine régression, des travaux de prolongation du canal entre Combleux et Orléans sont entrepris. Avec la disparition complète du trafic, le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État.

Un mandat de gestion a été confié en 1984 au département du Loiret jusqu'en 2035. Celui-ci, après une étude stratégique en 2004, a engagé un lourd programme de réhabilitation ayant pour objectif une réouverture totale à la navigation de plaisance en 2020 et un aménagement des abords pour la randonnée pédestre et cycliste, avec en particulier la construction d'une véloroute.

Mardi 8 février 2011

 
Litoria caerulea

La rainette de White (Litoria caerulea) est une espèce de grenouille arboricole originaire d'Australie et de Nouvelle-Guinée, avec des populations vraisemblablement introduites comme NAC en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Cet anoure est assez semblable à certaines autres espèces du même genre, en particulier la grenouille magnifique (Litoria splendida) et la grenouille géante (Litoria infrafrenata).

La rainette de White est plus grande que la plupart des grenouilles australiennes, atteignant dix centimètres de longueur. La durée de vie moyenne de la grenouille en captivité est d'environ seize ans, plus grande que celle de la plupart des autres grenouilles. Ces grenouilles sont paisibles et bien adaptées à l'homme, pouvant vivre à proximité des habitations. On les trouve souvent sur les rebords des fenêtres ou à l'intérieur des maisons, où elles mangent les insectes attirés par la lumière.

En raison de ses caractéristiques physiques et comportementales, la rainette de White est devenue une des grenouilles les plus facilement reconnaissables dans sa zone de répartition d'origine, et est devenue un animal exotique prisé à travers le monde. Les sécrétions de la peau ont des propriétés antiseptiques, qui pourraient se révéler utiles dans des préparations pharmaceutiques. Malgré une aire de répartition en recul et la chytridiomycose, une maladie infectieuse fatale aux amphibiens, l'espèce n'est pas menacée.


Bernard Gumble, surnommé Barney, est un personnage de fiction de la série télévisée américaine Les Simpson. Barney est doublé par Dan Castellaneta dans la version originale, par Patrick Guillemin (de la saison 1 à 9) puis Pierre Laurent (depuis la saison 10) dans la version française et par Yves Massicotte dans la version québécoise. Il est apparu pour la première fois dans le premier épisode de la série, Noël mortel. Il est l'ivrogne de la ville de Springfield et le meilleur ami d'Homer Simpson. Son alcoolisme est une raison fréquente de gags et de plaisanteries dans la série. Barney a arrêté de boire dans l'épisode Sobre Barney « Alcooliques Non Anonymes », co-écrit par Dan Castellaneta, et est resté sobre durant plusieurs épisodes. Barney a été inspiré du personnage de la série animée Les Pierrafeu Barney Laroche et de plusieurs autres piliers de bar d'autres séries télévisées. En 2004, Dan Castellaneta a remporté un Emmy Award dans la catégorie meilleur doublage pour sa performance pour plusieurs personnages, dont Barney.

Mercredi 9 février 2011

 
Écusson du club.

Le Club Atlético Peñarol est un club omnisports uruguayen basé à Montevideo. Il est particulièrement connu pour les succès de sa section football, désignée meilleur club sud-américain du XXe siècle par la IFFHS en 2009.

Le Peñarol est fondé le par des membres d'origine anglaise du Central Uruguay Railway Cricket Club, lui-même fondé le , dont il reprend les couleurs et le terrain. Le club doit son nom au quartier voisin de Montevideo, qui reprend celui d'une ville italienne : Pinerolo en français : « Pignerol ». Ses membres ont pour surnoms habituels les manyas, les carboneros en français : « charbonniers », les aurinegros en français : « les noirs et jaunes » et les mirasoles en français : « les tournesols ». Ils sont les résidents habituels du stade Centenario, le plus grand stade du pays et propriété à l'État, construit pour la première édition de la coupe du monde en 1930.

Le Peñarol est le club de football le plus titré du pays avec 37 titres professionnels de champion d'Uruguay. Au plan international, Peñarol remporte les deux premières éditions de la Copa Libertadores (en 1960 et 1961), compétition dont il est le club le plus titré hors-Argentine avec cinq trophées. Les Peñarolenses sont également les premiers à avoir remporté à trois reprises la Coupe intercontinentale (1961, 1966 et 1982), un palmarès qu'ils partagent aujourd'hui avec Boca Juniors, le Milan AC, le Real Madrid et le Nacional, leur grand rival de Montevideo. Distancé financièrement par ses concurrents des grands championnats argentin et brésilien depuis le début des années 1990, le club ne parvient plus à rééditer ses succès lors des compétitions internationales et voit sa domination contestée sur la scène nationale.


Professeur Layton et l'Étrange Village (レイトン教授と不思議な町, Reiton-kyōju to Fushigi na Machi?) est un jeu vidéo d'aventure en pointer-et-cliquer proposant des phases de jeu de réflexion à travers la résolution de 135 énigmes. Développé par Level-5 et édité par Nintendo, le jeu est sorti en 2007 au Japon et en 2008 dans le reste du monde sur Nintendo DS.

L'aventure suit l'histoire du professeur Hershel Layton et de son assistant, Luke, à la recherche de la solution au mystère de la Pomme d'Or. La Pomme d'Or a été cachée dans le village de Saint-Mystère par le baron Reinhold qui a promis dans son testament à celui qui la retrouverait son trésor le plus cher.

Succès critique ayant obtenu plusieurs distinctions et succès commercial, le jeu s'est vendu à plus de 4,5 millions d'exemplaires et a eu quatre suites et de nombreux produits dérivés.

Jeudi 10 février 2011

 
Dent de narval présentée comme une corne de licorne.

La corne de licorne est un objet légendaire connu en Europe occidentale, que l'on supposait être la corne unique ornant le front de la licorne. De nombreux pouvoirs de guérison et des vertus de contrepoison lui sont attribués. Ces propriétés, connues dès le XIIIe siècle, en font l'un des remèdes les plus chers et les plus réputés au cours de la Renaissance, et justifient son utilisation dans les cours royales. Les croyances liées à la « corne de licorne » influencent l'alchimie à travers la médecine spagyrique, l'objet est à l'origine d'une série de tests sur ses propriétés de purification, relatés entre autres dans l'ouvrage d'Ambroise Paré, Discours de la licorne, qui annonce les prémices de la méthode expérimentale.

Vue comme l'un des biens les plus précieux que puisse posséder un roi, la corne de licorne s'échange et peut être acquise chez les apothicaires comme contrepoison universel. D'autres sont exposées dans des cabinets de curiosités. La corne est utilisée pour créer des sceptres et d'autres objets souverains, tels que le « trône de licorne » des rois danois, le sceptre et la couronne impériale de l'Empire d'Autriche ainsi que le fourreau et le pommeau de l'épée de Charles le Téméraire. La licorne légendaire n'a jamais été prise, mais son symbolisme lié à son attrait pour le giron des vierges fait de sa corne le symbole de l'incarnation du Verbe de Dieu, de l'innocence et de la puissance divine.

La croyance aux vertus de la corne de licorne et en sa provenance perdure du Moyen Âge au XVIIIe siècle, époque où la découverte du narval est connue. Ce mammifère marin est le véritable porteur de la « corne de licorne », en réalité une dent particulière poussant dans la bouche des mâles et de certaines femelles. Depuis, la corne de licorne est toujours mentionnée dans les œuvres de fantasy, les jeux de rôle et les jeux vidéo qui ont repris son symbolisme légendaire.

Vendredi 11 février 2011

 
Carte de l'Empire Song en 1111.

La dynastie Song (chinois : 宋朝 ; pinyin : Sòng Cháo ; Wade : Sung Ch'ao) est une dynastie qui a régné en Chine entre 960 et 1279. Elle a succédé à la Période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes, et a été suivie par la dynastie Yuan. Il s'agit du premier gouvernement au monde à émettre des billets de banque et du premier gouvernement chinois à se doter d'une marine permanente. Cette dynastie a également vu le premier usage connu de poudre à canon, ainsi que la première désignation du vrai Nord à l'aide d'une boussole.

L'histoire de la dynastie Song se divise en deux périodes distinctes : les Song du Nord et les Song du Sud. Durant la période des Song du Nord (chinois : 北宋, 960-1127), la capitale est la ville septentrionale de Bianjing (actuelle Kaifeng) et l'empire s'étend sur la plupart de la Chine historique. La période des Song du Sud (chinois : 南宋, 1127-1279) est la période durant laquelle les Song perdent le Nord de la Chine au détriment de la dynastie Jin. À cette époque, la cour impériale se réfugie au sud du fleuve Yangzi Jiang, et la nouvelle capitale est établie à Lin'an (actuelle Hangzhou). Bien que la dynastie ait perdu le contrôle du berceau traditionnel de la civilisation chinoise, au bord du fleuve Jaune, son économie ne s'effondre pas pour autant, le Sud de la Chine comportant 60 % de la population de la Chine et une majorité des terres les plus fertiles de la région. La dynastie Song du Sud a considérablement développé et professionnalisé sa force navale pour défendre ses eaux et ses frontières et pour mener des expéditions maritimes vers l'étranger.

Pour repousser les Jin, et, plus tard, les Mongols, les Song ont développé des technologies militaires révolutionnaires, notamment l'usage de la poudre à canon. En 1234, la dynastie Jin est défaite par les Mongols, qui prennent la main sur le Nord de la Chine. Möngke, quatrième grand Khan de l'Empire mongol, meurt en 1259, lors du siège de la ville de Chongqing. Son plus jeune frère, Kublai Khan, est proclamé nouveau Grand Khan, nomination partiellement soutenue par les Mongols de l'Ouest. En 1271, Kublai Khan est proclamé empereur de Chine. Après deux décennies de guerres sporadiques, ses armées vainquent définitivement la dynastie Song en 1279. La Chine est de nouveau unifiée sous la dynastie Yuan (1271-1368).

La population chinoise double au cours des Xe et XIe siècles. Cette croissance est due à l'expansion de la culture du riz en Chine centrale et méridionale, à l'usage de riz précoce en Asie du Sud-Est et du Sud et à la production d'abondants surplus alimentaires. Le recensement des Song du Nord fait état d'une population d'environ 50 millions d'individus, soit bien plus qu'au cours des dynasties Han et Tang...

Samedi 12 février 2011

 
Montage de plusieurs vue du site.

Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père est un complexe muséal situé à Rimouski, dans la région du Bas-Saint-Laurent, au Québec (Canada). Le musée a pris officiellement le nom de « Site historique maritime de la Pointe-au-Père » en 2007, car cette nouvelle appellation correspond mieux à sa réalité ainsi qu'à la personnalité du site de Pointe-au-Père, riche d'un passé maritime de 200 ans. Il est situé sur une pointe avancée dans le fleuve Saint-Laurent, la pointe au Père, où se trouvait jadis la station des pilotes du Saint-Laurent, et où se trouvent actuellement le quai et le phare de l'ancienne municipalité de Pointe-au-Père. Cette situation géographique est avantageuse pour le musée, car les visiteurs se retrouvent à proximité de la mer, dans un lieu baigné d'une forte ambiance maritime.

La diffusion de l'histoire maritime de la région de Pointe-au-Père et du Québec est au cœur de la mission du musée et ses expositions permettent aux visiteurs de mieux connaître l'histoire de la station d'aide à la navigation de Pointe-au-Père et de ses installations, un site maritime très actif dans la première moitié du XXe siècle. Le musée donne aussi aux visiteurs l'occasion de connaître l'histoire de l'Empress of Ireland, un transatlantique qui a fait naufrage au large de Pointe-au-Père en 1914 ; une tragédie qui a coûté la vie à 1 012 personnes. Depuis 2009, on peut aussi y voir l'exposition du NCSM Onondaga, un ancien sous-marin de guerre canadien, et en apprendre plus sur la vie des sous-mariniers.


 
Le parquet des Celtics de Boston est envahi par les spectateurs après l'ultime victoire.

La saison 2007-2008 des Celtics de Boston est la soixante-deuxième saison de basket-ball de la franchise américaine de la National Basketball Association (généralement désignée par le sigle NBA). Après une saison noire en 2006-2007, la franchise construit un effectif composé de vétérans de la NBA parmi lesquels Kevin Garnett, Ray Allen et Paul Pierce qui forment le « Big Three ». Agents libres recrutés en août, Eddie House et James Posey sont les derniers renforts importants de l'effectif avant le début de la saison. Les joueurs expérimentés P. J. Brown et Sam Cassell viennent renforcer l'effectif en cours de saison.

Les Celtics de Boston jouent toutes leurs rencontres à domicile dans un TD Garden à guichets fermés. Entraînée par Doc Rivers, l'équipe réussit à terminer en tête de la saison régulière, pour la première fois depuis la saison 1987–1988, avec un bilan de 66 victoires pour 16 défaites. Auteurs de la meilleure progression de l'histoire de la NBA, les Celtics de Boston réussissent à se qualifier en finale de la conférence Est après deux matchs décisifs remportés contre les Hawks d'Atlanta et les Cavaliers de Cleveland.

En finale de conférence, les Celtics dominent les Pistons de Détroit quatre victoires à deux et se qualifient pour la finale. Après un ultime succès obtenu aux dépens du club rival historique, les Lakers de Los Angeles, les Celtics remportent la finale de la saison 2007-2008 de NBA et le 17e titre de leur histoire.

Désignée « équipe de l'année » lors des ESPY Awards, la franchise s'appuie sur un collectif fort pour remporter le championnat, laissant les individualités au second plan. Initié par Doc Rivers, le club exprime sa volonté de jouer collectivement avec le mot « ubuntu ».

Dimanche 13 février 2011

 
Vue du chaînon Sir Donald à partir du col Rogers.

Le col Rogers (anglais : Rogers Pass) est un col de montagne et un lieu historique national canadien de la Colombie-Britannique situé au centre du parc national des Glaciers. Ce col de la chaîne Selkirk, découvert en 1882 par Albert Bowman Rogers, a marqué un jalon important dans la construction du premier chemin de fer transcontinental du Canada. Il a été utilisé entre 1885 et 1917 par le chemin de fer du Canadien Pacifique, mais son franchissement a été remplacé par le tunnel Connaught à la suite des nombreuses avalanches que subissait le col. La route Transcanadienne a été inaugurée par le Premier ministre John Diefenbaker en 1962 à partir de ce col.

Le col possède un musée consacré à son histoire et une aire de service. Le lieu historique administré par Parcs Canada est visité par plus de 430 000 visiteurs par an.


Digimon World (デジモンワールド, Dejimon Wārudo?) est un jeu vidéo de rôle, développé, distribué et édité par la société Bandai, initialement publié le au Japon sur console PlayStation. Le jeu est ensuite sorti le en Amérique du Nord, puis en en Europe. Une version Windows est commercialisée en Corée du Sud le .

Digimon World inclut près de deux cents créatures numériques appartenant à la franchise médiatique Digimon, créée en par Akiyoshi Hongo. Il s'agit du deuxième jeu vidéo dérivé de la franchise, succédant Digital Monster Ver. S: Digimon Tamers, publié en sur Sega Saturn. Il met en scène un jeune garçon transporté dans le Digimonde, dont la mission est de convaincre les Digimon de revenir dans la Capitale qu'ils ont quittée après avoir perdu la mémoire. Pour ce faire, le protagoniste doit élever et entraîner son propre Digimon.

Le jeu est accueilli d'une manière mitigée par l'ensemble de la presse spécialisée, qui le compare bien souvent aux premiers jeux vidéo de la franchise Pokémon, notamment pour son système d'élevage de monstres, et qui estime qu'il est surtout destiné aux amateurs de la franchise Digimon. En février 2000, le jeu compte un total de 250 000 exemplaires vendus au Japon.

Digimon World possède plusieurs suites adaptées sur consoles PlayStation, PlayStation 2, Xbox, GameCube et Nintendo DS.

Lundi 14 février 2011

 
William Makepeace Thackeray en 1845 par Eyre Crowe (1824-1910).

Mémoires de Barry Lyndon (originellement The Luck of Barry Lyndon) est à la fois une autobiographie fictive et un roman picaresque, historique, satirique et d'aventures de l'écrivain britannique William Makepeace Thackeray (1811-1863). Cette œuvre s'inspire en grande partie de la vie d'un personnage réel, l'aventurier irlandais Andrew Robinson Stoney. Elle est publiée en onze épisodes successifs par le Fraser's Magazine de janvier à décembre 1844 (à l'exception d'octobre), puis rééditée à New York en 1852 par D. Appleton & Co., et à Londres par Bradbury & Evans en 1856, cette fois sous le titre The Memoirs of Barry Lyndon, Esq. [abréviation d'« Esquire »], By Himself (« Mémoires du Sieur Barry Lyndon, par Lui-Même »), qu'a choisi l'éditeur et que Thackeray n'apprécie pas particulièrement.

C'est, sous forme de mémoires, l'histoire de l'Irlandais Redmond Barry, qui prend le nom de Barry Lyndon après son mariage avec la comtesse Lyndon. Ses aventures se déroulent au cœur du XVIIIe siècle, le siècle de prédilection de Thackeray.

L'histoire couvre la période allant de 1745 environ jusqu'à 1814, année de la mort du héros. Bien que la vie de Barry s'étale sur l'ensemble de la seconde moitié du siècle et même au-delà, le récit se concentre sur les vingt-cinq années allant du départ de Barry de son Irlande natale (1759-1760) à sa chute ignominieuse deux ans après la mort de son fils (1785-1786). En revanche, les dernières décennies de son existence, notamment les dix-neuf années qu'il passe à Londres en la prison de la Fleet sont très rapidement traitées, car dépourvues d'intérêt narratif.

Le livre raconte l'histoire d'un « rogue », c'est-à-dire d'une canaille, imbu de lui-même jusqu'à la naïveté, dénué de scrupules, vaniteux et vantard, prêt à tout, jusqu'à la pire brutalité, pour parvenir à ses fins. C'est à lui, convaincu bona fide d'être le meilleur et le plus grand des hommes, que l'auteur a confié les clefs de la narration, point de vue, œil, oreille, voix, lui et les événements qu'il vit se donnant à voir et entendre tels qu'il les considère. Thackeray, cependant, a l'art de ridiculiser la société par son intermédiaire et, dans le même temps, de dessiner une critique en creux du personnage ; aussi Barry apparaît-il à la fois comme l'objet et l'agent de sa satire...

Mardi 15 février 2011

 
La fontaine de l'éléphant, projet d'Alavoine (vers 1813-1814). Il s'agit probablement de la vue exposée au Salon de 1814, ou d'une lithographie en couleur de celle-ci (Paris, musée Carnavalet).

L’éléphant de la Bastille est un projet napoléonien de fontaine parisienne destinée à orner la place de la Bastille. Alimentée par l'eau de l'Ourcq acheminée par le canal Saint-Martin, cette fontaine monumentale devait être surmontée de la statue colossale d'un éléphant portant un howdah en forme de tour.

Confiée après 1812 à l'architecte Alavoine, sa réalisation fut remise en cause par la chute de Napoléon avant d'être abandonnée, après la Révolution de 1830, au profit de la colonne de Juillet. Seuls les infrastructures, le bassin et le socle de cette fontaine furent réalisés entre 1810 et 1830. Encore visibles de nos jours, ils servent de base à la colonne.

La statue de l'éléphant ne fut jamais exécutée en bronze, mais un modèle en plâtre à l'échelle 1, élevé en 1814 près du chantier puis détruit en 1846, constitua pendant une trentaine d'années un objet de curiosité qui suscita les commentaires de plusieurs écrivains avant d'être immortalisé par Victor Hugo dans une scène des Misérables mettant en scène le jeune Gavroche.

Mercredi 16 février 2011

 
You're either Nexus or you're against us ! (slogan du Nexus)

The Nexus (ou The New Nexus) est un clan de catcheurs (lutteurs professionnels) heel appartenant à la World Wrestling Entertainment (aujourd'hui WWE), une fédération de catch américaine. Formé en juin 2010, le groupe lutte dans la division Raw jusqu'en juillet 2011. Initialement, ce clan regroupait les huit rookies de la saison 1 de NXT, avant que Daniel Bryan, Darren Young et Michael Tarver ne soient exclus du groupe. Dans la storyline, les membres du Nexus jouent le rôle des « méchants ». À leurs débuts, ils interfèrent lors des matchs de la division Raw, en prenant pour cible les catcheurs et le personnel de la WWE. Profitant de leur supériorité numérique, ils n'hésitent pas à attaquer violemment toute personne sur leur chemin ; usant de menace et d'intimidation pour parvenir à leurs fins, ils obtiennent des matchs de gala ou des rencontres à enjeux.

Le clan décroche son premier titre lors de l'édition 2010 de Bragging Rights, lorsque David Otunga et John Cena remportent un match pour le championnat par équipe de la WWE face à Cody Rhodes et Drew McIntyre, les champions en titre. Par la suite, CM Punk devient le nouveau leader du clan, à la place de Wade Barrett, qui change de division pour SmackDown! où il crée un clan rival : The Corre. The New Nexus change alors de cible, délaissant Cena pour Randy Orton, qui parvient à vaincre tous les membres un par un avant d'affronter CM Punk à WrestleMania XXVII. Finalement, les compétitions pour les titres de champion de la WWE pour CM Punk et par équipe pour Otunga et McGillicuty, en plus des blessures des autres membres, entraînent la dissolution de la clique...


 
De haut en bas et de gauche à droite : 1 La forteresse de Narva fait face à celle d'Ivangorod côté russe - 2 Friedrich Faehlmann (1839) fondateur de la Société savante estonienne - 3 Jaan Tonisson (1868-1941?) un des fondateurs de l'état estonien - 4 Le premier anniversaire de la célébration de l'indépendance le 24 février 1919 - 5 La voie balte manifestation pour l'indépendance des pays baltes (1989) - 6 Edgar Savisaar communiste réformateur qui négocia la transition vers l'indépendance - 7 Toomas Hendrik Ilves président de l'Estonie en 2010.

L'histoire de l'Estonie, pays situé sur la rive sud est de la mer Baltique qui a accédé à l'indépendance en 1918, débute au IXe millénaire av. J.-C., lorsque les premières populations nomades pénètrent sur son territoire libéré par la dernière glaciation. Selon la théorie la plus répandue, le peuple finno-ougrien, dont descend la majeure partie des Estoniens contemporains, arrive dans la région vers le IVe millénaire av. J.-C. en introduisant la céramique à peigne commune à plusieurs peuples rattachés à la même famille linguistique.

Au début du XIIIe siècle les rives sud de la mer Baltique constituent une des dernières contrées païennes d'Europe. Les croisades baltes (1200-1227), menées sur le territoire par un ordre de soldats templiers allemand, les chevaliers Porte-Glaive, réalisent la conquête du pays dont les habitants sont convertis à la foi chrétienne. Un État dominé conjointement par des princes-évêques et l'ordre des moines soldats se constitue sur le territoire correspondant à l'Estonie et à la Lettonie modernes. Une société aux classes sociales particulièrement marquées s'installe : la minorité d'origine allemande constitue l'élite politique, militaire, religieuse, intellectuelle et monopolise le commerce et la propriété foncière ; ces Germano-Baltes dominent la population indigène, finno-ougrienne sur le territoire estonien, dont la condition va se dégrader au fil des siècles. Cette division perdure jusqu'en 1917. Entre 1418 et 1562 la région forme la Confédération livonienne. Le pays est touché par la Réforme au début du XVIe siècle et opte pour le luthéranisme. Il est le théâtre de conflits qui l'opposent à des voisins de plus en plus puissants : la Russie, la Lituanie, la République des Deux Nations et la Suède. Finalement cette dernière annexe la région en 1595. Initialement, les souverains suédois ne remettent pas en cause la suprématie de la noblesse balte d'origine germanique descendante des chevaliers Porte-Glaive. Cette politique change avec Charles XI mais les tentatives de réformes sont interrompues par la défaite de la Suède face à la Russie au cours de la Grande Guerre du Nord. À compter de 1710 le territoire estonien devient pour deux siècles une région de l'Empire russe...

Jeudi 17 février 2011

 
Portrait monochrome d'Elizabeth Canning en robe vers 1820.

Elizabeth Canning, née le 17 septembre 1734 et décédée en juin 1773, est une servante anglaise qui aurait été kidnappée et retenue contre son gré dans un grenier à foin, avant de s'en échapper après environ un mois de captivité. Des personnes soupçonnées d'être ses agresseurs ont été jugées et reconnues coupables, mais ont ensuite été libérées à la lumière d'éléments nouveaux. Elizabeth Canning, qui a finalement été reconnue coupable de parjure et condamnée à la déportation pénale, est au centre d'une affaire judiciaire qui compte parmi les plus célèbres débats criminels du XVIIIe siècle en Angleterre.

Canning disparaît le 1er janvier 1753 pendant presque un mois. Lorsqu'elle revient à la maison de sa mère, qui demeure dans la Cité de Londres, elle est amaigrie et dans un « état déplorable ». Après avoir été questionnée par des amis et des voisins, elle est interrogée par le conseiller municipal, qui émet alors un mandat d'arrestation contre Susannah Wells, la femme qui occupait la maison dans laquelle Elizabeth Canning était séquestrée. Elle se joint ensuite à un groupe de voisins et d'amis qui se dirigent vers la maison de Susannah Wells dans Enfield Wash, où elle identifie Mary Squires comme l'un de ses ravisseurs. Magistrat local et écrivain connu à l'époque, Henry Fielding s'implique dans l'affaire et prend parti pour Elizabeth Canning. D'autres arrestations sont effectuées et plusieurs dépositions enregistrées. Susannah Wells et Mary Squires sont déclarées coupables ; Mary Squires est inculpée de vol, crime passible de la peine de mort.

Le juge de première instance et lord-maire de Londres Crisp Gascoyne, mécontent du verdict, entame ses investigations. Gascoyne rencontre les témoins ayant déclaré que Mary Squires et sa famille n'avaient pas pu enlever Elizabeth Canning, et interroge plusieurs témoins à charge, dont certains se rétractent. Le lord-maire ordonne l'arrestation d'Elizabeth Canning, qui est alors jugée coupable de parjure. Mary Squires est relaxée, tandis qu'Elizabeth Canning est condamnée à un mois d'emprisonnement et à sept années de déportation pénale.

Le cas fait aussi s'opposer violemment deux groupes, les Canningites (« pro-Canning ») et les Egyptians (« pro-Squires »). Pendant et après le procès d'Elizabeth Canning, Crisp Gascoyne est injurié et agressé en pleine rue, tandis que les médias intéressés par l'affaire mènent une guerre des mots féroce sur le sort des jeunes femmes de chambre. Elizabeth Canning décède en Amérique britannique en 1773, mais le mystère de sa disparition reste irrésolu.

Vendredi 18 février 2011

 
Thalasseus bergii cristata, adulte en plumage internuptial.

La Sterne huppée (Thalasseus bergii) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Laridés dont le nom scientifique célèbre le naturaliste, médecin et explorateur allemand Karl Heinrich Bergius (v. 1790-1818). C'est un oiseau de mer qui niche en colonies denses sur les côtes et les îles des régions tropicales et subtropicales de l'Ancien Monde. Ses cinq sous-espèces se reproduisent de l'Afrique du Sud aux côtes de l'océan Indien et jusqu'aux îles du centre de l'océan Pacifique et de l'Australie. Toutes les populations se dispersent largement dans l'aire de reproduction après la nidification.

Cette grande sterne est très proche de la Sterne royale et de la Sterne voyageuse, mais s'en distingue par la taille et la couleur de son bec. La Sterne huppée a le dos gris, le ventre blanc, un bec jaune et une crête en broussaille noire qui s'estompe en hiver. Les jeunes ont un aspect très différent, avec un plumage constitué de gris, de brun et de blanc ; ils comptent sur leurs parents pour les nourrir plusieurs mois après leur envol. Comme tous les membres du genre Thalasseus, la Sterne huppée se nourrit le plus souvent en plongeant en mer pour attraper les poissons, qu'elle avale ensuite en vol. Comme chez la plupart des sternes, les mâles offrent des poissons à leurs femelles lors des parades nuptiales.

Cet oiseau est une espèce adaptable, qui a appris à suivre les bateaux de pêche qui jettent par-dessus bord les prises non commercialisables, et peut utiliser des sites de nidification inhabituels tels que des toits de bâtiments et des îles artificielles dans les marais salants et les stations de traitement des eaux usées. Les œufs et les jeunes sont dérobés par les goélands et les ibis. Les activités humaines comme la pêche, la chasse et la récolte des œufs ont causé une diminution de certaines populations locales. La conservation de cet oiseau ne cause cependant pas de préoccupation au niveau mondial, avec une population stable de plus de 500 000 individus.

Samedi 19 février 2011

 
Dernière page de la loi des pleins pouvoirs, portant les signatures de Hindenburg, Hitler, Frick, von Neurath et von Krosigk.

La loi allemande des pleins pouvoirs de 1933, également connue sous le nom de loi d'habilitation ou sous sa dénomination officielle de Gesetz zur Behebung der Not von Volk und Reich vom 24. März 1933 (Loi du 24 mars 1933 de réparation de la détresse du peuple et du Reich), est une loi allemande qui donna à Adolf Hitler le droit de gouverner par décret, c'est-à-dire de promulguer des textes à portée législative sans approbation parlementaire.

La loi des pleins pouvoirs fut adoptée, le 23 mars, par le Reichstag, par 444 votes pour et 94 votes contre. Promulguée le lendemain pour une période renouvelable de quatre ans, elle resta en vigueur jusqu'à la chute du régime nazi, en mai 1945. Après la Reichstagsbrandverordnung (« décret sur l'incendie du Reichstag »), elle constitua la deuxième étape législative de la Gleichschaltung (« mise au pas »), qui déboucha sur l'instauration du système totalitaire nazi.


 
Corrida aux arènes d'Arles.

La corrida (mot espagnol, de correr : « courir ») est une forme de course de taureaux consistant en un combat à l'issue duquel le taureau est mis à mort. Elle est pratiquée essentiellement en Espagne, au Portugal, dans le Midi de la France, dans certains États d'Amérique hispanique (Mexique, Pérou, Colombie, Venezuela, Équateur et Bolivie).

Se déroulant dans des arènes, la corrida est un spectacle tauromachique issu d'une longue tradition, puisque sa forme actuelle, où la mise à mort est effectuée par le matador à pied et armé de sa seule épée, remonte à Francisco Romero, dans la première moitié du XVIIIe siècle. Elle se déroule selon un rituel et des modalités bien fixés aujourd'hui, dont l'essentiel remonte à ceux définis par le matador Francisco Montes « Paquiro », avec son traité de tauromachie de 1836, Tauromaquia completa.

Une corrida commence par un paseo, le défilé initial de tous les participants. Le combat se divise ensuite en trois parties, trois tercios (« tiers ») : au cours de la première partie, le tercio de pique, deux picadors affrontent le taureau et le blessent à l'aide d'une longue pique, ce qui permet à la fois de l'affaiblir et d'évaluer son comportement. Au cours du deuxième tercio, le tercio de banderilles, des banderilleros, voire le matador lui-même, plantent trois paires de banderilles dans le dos du taureau. Enfin, lors du troisième tercio (la mise à mort proprement dite), le matador, après une faena, une série de passes exécutées avec sa muleta, met à mort le taureau par l'estocade portée avec son épée...

Dimanche 20 février 2011

 
Le NB-52B Balls 8 au décollage à la Edwards AFB, le 27 mars 2004. L'avion expérimental X-43 est accroché sous l'aile droite.

Le Balls 8 est un Boeing B-52B Stratofortress utilisé par la NASA comme avion porteur sous la désignation NB-52B. Modifié à l'origine pour emporter l'avion fusée North American X-15, le Balls 8 emporte également, au cours de sa carrière, d'autres avions expérimentaux dont le X-43 qui détient le record de vitesse pour un engin aérobie.

Le 52-0008, de son numéro de série, est le dixième B-52 construit, et est désigné à l'origine comme RB-52B pour servir d'avion de reconnaissance pour l'United States Air Force. Il effectue son premier vol le et est par la suite utilisé comme avion d'essais par l'USAF. En 1959, le Balls 8 et un B-52A reçoivent des modifications dans le but de servir d'avion porteur du X-15 au service de la NASA.

Le , après 49 ans de carrière au cours de laquelle seulement un peu plus de 1 000 vols ont été réalisés, le Balls 8 est retiré du service. Aujourd'hui, il est préservé à la Edwards Air Force Base en Californie.


 
Natalie Portman et Jason Schwartzman les deux rôles principaux de Hôtel Chevalier.

Hôtel Chevalier (Hotel Chevalier) est un court-métrage écrit et réalisé par Wes Anderson et sorti en 2007. Natalie Portman et Jason Schwartzman y jouent le rôle de deux amants qui se retrouvent dans une chambre d’hôtel à Paris. Ce court-métrage de treize minutes sert de prologue au film de Wes Anderson sorti en 2007, À bord du Darjeeling Limited. Il est tourné dans un hôtel parisien par une équipe réduite et est financé par Wes Anderson qui pensait initialement en faire un court-métrage autonome. Il est montré pour la première fois au festival du film de Venise (la Mostra de Venise) dans le cadre de la première de À bord du Darjeeling Limited le 2 septembre 2007 et il est ensuite diffusé plus tard dans le mois dans les Apple Stores de quatre villes américaines. Le lendemain de sa sortie il est mis à disposition gratuitement sur l’iTunes Store, et ce pendant un mois ; il est téléchargé plus de 500 000 fois durant cette période. Hôtel Chevalier est un des courts-métrages les plus commentés en 2007, avec une part importante de cette attention orientée vers la scène de nu de Natalie Portman. Le film est quasiment universellement acclamé par la critique qui loue sa richesse, son caractère poignant et sa construction méticuleuse.

Lundi 21 février 2011

 
Le Cauchemar par Johann Heinrich Füssli, 1802 (huile sur toile).

Un incube (du latin « incubo » signifiant « cauchemar » ; pluriel incubi) est un démon mâle qui est censé prendre corps pour abuser sexuellement d'une femme endormie. Velu, hirsute et souvent représenté comme possédant des pieds de bouc, l'incube peut toutefois s'en prendre également aux hommes. Le démon incube pèse sur la poitrine de sa victime endormie et peut même l'étouffer. Son équivalent féminin est le succube.

La civilisation mésopotamienne le connaît sous le nom de « lilu » mais c'est dans la Grèce antique que l'« éphialtès » est perçu pour être un démon qui s'attaque au dormeur. Les médecins grecs en font un être indissociable du phénomène cauchemardesque. Au Moyen Âge, l'incube est assimilé au diable, qui passe pour s'unir sexuellement aux sorcières transportées au cours du sabbat. Alors que le Malleus Maleficarum en fait une figure diabolique de l'impureté, des théologiens et démonologues chrétiens, comme saint Augustin, Jean Bodin ou Martín Antonio Delrío, débattent de sa réalité et de son pouvoir sur l'âme. Le terme est ainsi particulièrement en usage dans les écrits ecclésiastiques du Moyen Âge pour signifier l'hérésie du commerce sexuel avec le diable.

Dès le XVe siècle, des praticiens comme Jean Wier et Scipion Dupleix participent à faire passer le phénomène du domaine religieux au domaine médical, puis à la psychiatrie naissante. Louis Dubosquet, en 1815, considère l'incube comme une production fantasmatique produite par l'état d'angoisse constitutif du cauchemar. La psychanalyse et la psychiatrie moderne classent les apparitions d'incubes comme des délires psychotiques et hallucinatoires similaires à ceux prenant part dans la zoopsie. La psychiatrie moderne fait de l'incube une représentation imaginale de troubles nocturnes liés à une déviance libidinale.

D'une connotation sexuelle très forte, les récits d'attaques d'incubes, véhiculés par la littérature, sont teintés d'une ambivalence à l'égard des sentiments de la victime...

Mardi 22 février 2011

 
Couverture illustrée de Walden ou la vie dans les bois.

Walden ou la Vie dans les bois (titre original Walden; or, Life in the Woods) est un récit publié en 1854 par l'écrivain américain Henry David Thoreau (1817-1862).

Le livre raconte la vie que Thoreau a passée dans une cabane pendant deux ans, deux mois et deux jours, dans la forêt appartenant à son ami et mentor Ralph Waldo Emerson, jouxtant l'étang de Walden (Walden Pond), non loin de ses amis et de sa famille qui résidaient à Concord, dans le Massachusetts.

Walden est écrit de telle façon que le séjour semble durer un an seulement. La narration suit les changements de saisons et Thoreau présente ses pensées, observations et spéculations. Il dévoile également comment, au contact de l'élément naturel, l'individu peut se renouveler et se métamorphoser, prendre conscience enfin de la nécessité de fondre toute action et toute éthique sur le rythme des éléments.

Walden n'est ni un roman, ni une autobiographie, ni un journal naturaliste. Sa dimension critique à l'encontre du monde occidental en fait un véritable pamphlet. La part de l'imagination est conséquente et Thoreau consacre de nombreuses scènes à décrire l'étang de Walden mais aussi les animaux et la façon dont les gens le considèrent du fait de son isolement, tout en dégageant des conclusions philosophiques. Ces longs passages concernant la nature appartiennent à la tradition transcendantaliste et appellent à refondre l'éthique.

Plus d'un siècle plus tard, Walden reste une œuvre phare de la littérature américaine et l'ouvrage fondateur du genre littéraire du nature writing. La pensée écologiste moderne voit également en Walden le roman du retour à la nature et de la conscience environnementale. Les observations et spéculations de Thoreau font en effet de la nature, dans le récit, un protagoniste à part entière. Walden est enfin la lente introspection de Thoreau, le fil directeur d'une recherche de sens dans un monde de plus en plus marqué par l'industrialisation et la transformation de l'espace.

Il existe plus de 200 traductions de Walden à travers le monde. L'ouvrage a été traduit en français en 1922 par Louis Fabulet (1862-1933) et redécouvert en France lors des événements de mai 68. Il demeure l'un des ouvrages de référence de la pensée écologiste voire libertaire.


 
Le Verrou, Musée du Louvre.

Le Verrou est le titre d'une scène galante peinte par Jean-Honoré Fragonard entre 1774 et 1778, selon les sources. Il s'agit de l'un des tableaux les plus célèbres du peintre, véritable référence de la peinture du XVIIIe siècle. L'interprétation commune suggère que la scène représente deux amants enlacés dans une chambre à coucher, l'homme poussant le verrou de la porte.

La toile est conservée au Musée du Louvre, au département des Peintures, dans la section consacrée à la peinture française du XVIIIe siècle, au deuxième étage de l'aile Sully. Elle y côtoie quelques-uns des plus grands chefs-d'œuvre picturaux de la même époque, selon un parcours organisé chronologiquement.

Cette peinture, véritable symbole de l'esprit libertin du XVIIIe siècle, reflète l'état d'esprit adopté par les peintres de l'époque, notamment celui de François Boucher, l'un des maîtres de Fragonard et grand représentant de la peinture rococo.

Mercredi 23 février 2011

 
Image du XVe siècle représentant Charlemagne avec un cheval de type médiéval.

Le cheval au Moyen Âge est largement utilisé par l'être humain pour la guerre, le transport, et dans une moindre mesure l'agriculture. Ces animaux diffèrent par leur conformation et leur élevage du cheval moderne, étant en général de plus petite taille. Des types spécifiques d'animaux sont développés, dont beaucoup ont disparu. Le destrier, le plus connu de ces chevaux médiévaux, appelle l'image d'un énorme animal bardé de fer, associé à son chevalier en armure complète ; cette représentation stéréotypée ne reflète pourtant que peu la réalité historique.

Les chevaux médiévaux sont rarement différenciés par race, plus généralement désignés selon leur usage. Ainsi distingue-t-on le « destrier » ou « chargeur » (cheval de guerre), le « coursier » (cheval de vitesse), le « palefroi » (cheval de promenade notamment destiné aux dames), l'« affrus » (cheval de traction), ou encore le sommier ou « cheval de bât ». Ces animaux peuvent être désignés d'après leur lieu d'origine, par exemple « cheval espagnol », mais on ignore toujours si ce terme se référait à une race ou plusieurs.

D'importants progrès techniques, souvent issus de cultures extra-européennes, permettent des changements majeurs dans l'équipement équestre, à la fois pour la guerre et dans l'agriculture. En particulier, l'amélioration des selles ainsi que l'arrivée de l'étrier, du collier d'épaule et du fer à cheval représentent des avancées significatives dans la société médiévale. Le cheval est à la fois un symbole de prestige, un moyen de déplacement, un animal de travail et un animal de guerre, dont le prix d'achat peut varier considérablement selon l'usage qui en est fait.

Des chercheurs ayant une bonne connaissance des chevaux de race modernes et de l'équitation ont analysé le cheval médiéval à partir de documents écrits et imagés, ainsi que de trouvailles archéologiques, pour obtenir des éléments de preuves. Une difficulté dans l'étude des documents et de la littérature réside dans les langues médiévales, plusieurs mots pouvant désigner une chose ou, inversement, plusieurs objets être décrits par un seul mot. Des mots tels que « destrier » et « coursier » sont utilisés de façon interchangeable, parfois même au sein d'un unique document. Certaines hypothèses et théories développées par les historiens restent en débats, notamment en ce qui concerne les questions relatives à l'élevage et à la taille du cheval.

Jeudi 24 février 2011

 
Napoléon III

Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte (Paris, 20 avril 1808 - Chislehurst, 9 janvier 1873), est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin avant de devenir empereur des Français (1852-1870) sous le nom de Napoléon III du 2 décembre 1852 au 4 septembre 1870.

Issu de la famille Bonaparte, prince français à sa naissance et prince de Hollande, il est le neveu de Napoléon Ier et le troisième fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et d'Hortense de Beauharnais, fille de l'impératrice Joséphine (à la fois sa grand-mère et, par son mariage avec Napoléon, sa tante). Il devient héritier présomptif du trône impérial après les morts successives de son frère aîné Napoléon Louis en 1831 et du duc de Reichstadt (Napoléon II, roi de Rome) en 1832. Ses premières tentatives de coup d'État, mal conçues et sans base populaire, échouent. Mais il profite des suites de la Révolution française de 1848 pour s'imposer en politique et se faire élire représentant du peuple puis président de la République. Son coup d'État du 2 décembre 1851 met fin à la Deuxième République, et lui permet ensuite de mener la restauration impériale à son profit. Il exerce d'abord un pouvoir personnel sans partage, puis ce caractère très autoritaire du Second Empire s'atténue après 1859 pour faire place progressivement à « l'empire libéral ».

Il met en œuvre la philosophie politique qu'il a publiée de bonne heure dans ses Idées napoléoniennes et dans L'Extinction du Paupérisme (1844), mélange de romantisme, de libéralisme autoritaire, et de socialisme utopique. Le règne de cet admirateur de la modernité britannique est marqué par un développement industriel, économique et financier considérable, et par la transformation de Paris sous l'autorité du préfet Haussmann. La fin de son régime est scellée par la bataille de Sedan, le 2 septembre 1870, lors de la guerre franco-prussienne. Le 4 septembre 1870, la République est proclamée. Napoléon III meurt en exil, en janvier 1873, en Angleterre...

Vendredi 25 février 2011

 
Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot.

Le domaine de la Garenne Lemot est un parc situé sur les communes de Gétigné et Clisson en Loire-Atlantique et de Cugand en Vendée. Il a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à l'architecture de l'Italie. Le domaine se compose d'une villa néo-palladienne surplombant la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que des bois et des jardins où sont érigés des fabriques et des statues rappelant le style Antique ainsi que les maisons du jardinier et du portier de style italianisant.

Le conseil général de la Loire-Atlantique achète le domaine à la famille Lemot en 1968. Il est inscrit au titre des monuments historiques l'année suivante, et classé par étapes depuis 1988. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade et un centre culturel où sont régulièrement organisés des expositions d'art contemporain et des spectacles.


 
La tour de l’horloge de l’université.

L’université de Kyōto (京都大学, Kyōto daigaku?), dont le nom est couramment abrégé en Kyōdai (京大?), est une université japonaise située à Kyōto. Elle a été fondée en 1897 en tant qu’université impériale du Japon et appartient depuis 2004 à l’association des universités nationales du Japon.

Elle compte environ 22 000 étudiants, tous cycles confondus, dont 1 430 étudiants étrangers, 2 875 enseignants et 2 533 personnels administratifs. Ses trois campus sont situés à Kyōto et dans sa périphérie, plus particulièrement les quartiers de Yoshida et de Katsura, ainsi que dans la ville d’Uji. Elle est organisée en dix facultés pour le premier cycle et en dix-sept pour les suivants et compte par ailleurs plusieurs infrastructures comme un hôpital universitaire, un service de bibliothèques comprenant plus de six millions de livres, ainsi qu’un musée. Parmi les personnalités liées à l’université, cinq anciens étudiants ont obtenu un prix Nobel, deux ont obtenu une médaille Fields, deux ont été Premiers ministres du Japon, et un président de Taïwan.

Samedi 26 février 2011

 
L’empereur Pierre II (1876).

Pierre II ou Pedro II du Brésil (de son nom complet Pedro de Alcântara João Carlos Leopoldo Salvador Bibiano Francisco Xavier de Paula Leocádio Miguel Gabriel Rafael Gonzaga), est né le à Rio de Janeiro et mort le à Paris (8e arrondissement).

Surnommé « le Magnanime », il est le second et dernier empereur du Brésil, sur lequel il règne pendant plus de 58 ans. Membre de la Maison de Bragance, il est le septième enfant de l'empereur Pierre Ier du Brésil et de l'impératrice Marie-Léopoldine. L'abdication soudaine et le départ de son père vers l'Europe, en 1831, le laissent seul avec deux de ses sœurs, à l'âge de cinq ans. Devenu empereur, il passe une enfance et une adolescence tristes et solitaires. Obligé de passer son temps à apprendre son métier, le jeune souverain ne connaît que de brefs moments de bonheur et de rencontres avec quelques amis de son âge. Ses expériences des intrigues de cour et de conflits politiques durant cette période affectent fortement son caractère. Adulte, il a un important sens du devoir et de dévouement envers son pays et son peuple mais vit mal son rôle de monarque.

Héritant d'un empire au bord de la désintégration, Pierre II transforme le Brésil en une puissance émergente sur la scène internationale reconnue pour sa stabilité politique, sa liberté d'expression, son respect des droits civiques, sa croissance économique dynamique et surtout sa forme de gouvernement : une monarchie constitutionnelle représentative. Sous le règne de Pierre II, le Brésil sort victorieux de trois conflits internationaux (la guerre de la Plata, la guerre uruguayenne et la guerre de la Triple-Alliance) et l'empereur joue un rôle important dans plusieurs autres différends internationaux ou internes. Il pousse fermement à l'abolition de l'esclavage et se montre un partisan acharné de l'apprentissage, de la culture et des sciences. Son comportement suscite le respect et l'admiration de savants et écrivains tels que Charles Darwin, Victor Hugo et Friedrich Nietzsche, et il est un ami, entre autres, de Richard Wagner, Louis Pasteur, Claude-Henri Gorceix et Henry Longfellow.

Bien que la plupart des Brésiliens n'éprouvent pas de véritable désir de changement de gouvernement, l'empereur est renversé par un coup d'État soudain qui n'a presque pas de soutien en dehors d'un groupe de chefs militaires désirant la création d'une république dirigée par un dictateur. Devenu las de son rôle de souverain et peu confiant dans les perspectives d'avenir de la monarchie, Pierre II ne cherche pas à prévenir son éviction et ne tente pas de rétablir la monarchie par la suite. Il passe les deux dernières années de sa vie en exil en Europe, vivant seul avec très peu d'argent.

Quelques décennies après sa mort, Pierre II retrouve sa réputation et ses restes reviennent au Brésil en héros national. Cette réputation dure jusqu'à nos jours : les historiens le considèrent comme un personnage très remarquable et il est généralement considéré comme le plus grand homme du Brésil.



Mew (ミュウ, Myū?) est l'une des espèces de Pokémon, une franchise de médias créée par Satoshi Tajiri, détenue par Nintendo et regroupant des jeux vidéo, des animés, des mangas, des livres et des cartes à jouer. Il est considéré comme un Pokémon légendaire dans les jeux vidéo et les animés de la série.

Mew a été inclus dans Pokémon Rouge et Bleu par le programmeur de chez Game Freak Shigeki Morimoto comme étant un personnage secret. En tant que tel, il a fait l'objet de nombreux mythes et rumeurs, qui ont contribué au succès de la franchise Pokémon. Pour obtenir Mew, il était nécessaire aux joueurs d'utiliser soit un glitch, soit un appareil comme l'Action Replay, ou encore de profiter des évènements promotionnels de Nintendo.

La première apparition de Mew au cinéma s'est faite dans Pokémon, le film : Mewtwo contre-attaque, où il tient avec Mewtwo l'un des rôles principaux. Il y est révélé qu'un cheveu fossilisé de Mew, trouvé dans l'Amazone par une équipe de scientifiques, a été utilisé pour créer Mewtwo, un clone amélioré de Mew. Mew est plus tard apparu dans Pokémon : Lucario et le Mystère de Mew, où il tient aussi un rôle majeur, aux côtés de Lucario. L'action du film se concentre ici sur l'histoire mystérieuse de Mew et sur les origines de sa grande puissance.

Dimanche 27 février 2011

Le Montpellier Hérault Sport Club est un club de football français basé à Montpellier et fondé en 1919 sous le nom de Stade Olympique Montpelliérain (SOM).

Après avoir remporté la coupe de France en 1929, les Montpelliérains participent à la première édition du championnat national professionnel en 1932 en compagnie de dix-neuf autres clubs pionniers. Le club héraultais va ensuite alterner les saisons en Division 1 et Division 2 pendant trente-sept ans avant de s'effondrer au début des années 1970.

Lorsque le club est racheté en novembre 1974 par Louis Nicollin, il évolue en division d'honneur du sud-est et c'est sous son impulsion que le club héraultais, appelé alors Montpellier la Paillade Sport Club Littoral va remonter au plus haut niveau en seulement huit saisons.

Ce n'est qu'en 1989 que le club adopte définitivement son nom actuel restant ainsi dans l'esprit des Français comme un club de football relativement jeune. Le Montpellier HSC va alors connaître une période de succès avec une victoire en coupe de France en 1990 et plusieurs participations à des coupes d'Europe. Mais au début des années 2000, le club redescend en Ligue 2 évitant même de justesse la relégation en National avant que Rolland Courbis puis René Girard ne le ramènent sur le devant de la scène française en 2010. En 2012, René Girard et son équipe rentrent dans l'histoire du club, en remportant le premier titre de champion de France du Montpellier HSC.

Le club qui évolue en première division depuis la saison 2009-2010, est toujours à ce jour présidé par Louis Nicollin qui en est également l'actionnaire principal. L'équipe est actuellement tenante du titre du championnat de France de football.

Après avoir évolué au Parc à Ballons et au stade des Aubes à ses débuts, au parc des Sports de l'avenue du Pont Juvénal entre 1923 et 1967 puis au stade Richter jusqu'en 1974, le club s'est installé définitivement au stade de la Mosson en 1976.

Depuis 2001, le Montpellier HSC possède également une équipe féminine qui évolue au premier échelon national lors de la saison 2011-2012.


 
Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007

Le stade de la Mosson est un stade de football situé à Montpellier, en France. Depuis la Coupe du monde de football de 1998, son nom officiel est stade de la Mosson-Mondial 98. Inauguré en 1972, il est, depuis 1974, le stade résident du Montpellier Hérault Sport Club, la principale équipe de football de Montpellier.

Géré par la communauté d'agglomération de Montpellier, il a connu de nombreuses rénovations. L'ensemble des tribunes du stade actuel est construit entre 1988 et 1997, ce qui porte sa capacité d'accueil à 35 500 places assises et lui permet d'accueillir la Coupe du monde de football. La dernière rénovation date de 2007 pour la Coupe du monde de rugby ; sa capacité est alors ramenée à 32 939 places assises. Dixième stade français au nombre de places proposées, l'enceinte est donc également utilisée pour des matchs de rugby à XV. Situé dans le quartier de La Paillade, il doit son nom à la rivière Mosson, qui coule à proximité, et dont les crues, lors d'orages cévenols, peuvent provoquer des dégâts au stade.

Lundi 28 février 2011

 
David Ier d'Écosse

David Ier, ou Dabíd mac Maíl Choluim, Daibhidh I mac [Mhaoil] Chaluim en gaélique (entre 1083 et 1085), est prince de Cumbrie de 1113 à 1124, puis roi d'Écosse de 1124 à sa mort. Fils cadet de Malcolm III et sainte Marguerite d'Écosse, David passe la majeure partie de son enfance en Écosse, mais est envoyé en Angleterre pour sa protection à partir de 1093. Pendant qu'en Écosse, une guerre de succession fait rage, il rejoint la maison du futur Henri Ier d'Angleterre, où il s'imprègne de la culture anglo-normande.

À la mort de son frère Alexandre Ier en 1124, David entreprend, avec l'appui d'Henri Ier, d'accéder au trône d'Écosse (le royaume d'Alba). Pour cela, il doit entrer en guerre contre son rival et neveu Máel Coluim mac Alaxandair. Écarter définitivement ce dernier de la course au trône semble avoir pris dix ans, une longue lutte au cours de laquelle Angus, mormaer de Moray et allié influent de Máel Coluim mac Alaxandair, est défait et tué. La victoire de David lui permet d'étendre son contrôle dans des régions éloignées faisant, en théorie, partie de son royaume. Après la mort d'Henri Ier, David soutient la fille de ce dernier, qui est aussi sa propre nièce, Mathilde l'Emperesse, dans sa revendication de la couronne d'Angleterre. Il entre alors en conflit avec le roi Étienne, et en profite pour étendre petit à petit son influence sur le Nord de l'Angleterre, malgré sa défaite lors de la bataille de l'Étendard, en 1138.

L'expression « révolution davidienne », à travers son équivalent anglais « Davidian Revolution », est utilisée par plusieurs spécialistes pour désigner les grands changements qui marquent le royaume d'Écosse sous le règne de David Ier. Ces changements incluent la fondation de burghs, la mise en place des bases de la réforme grégorienne, la fondation de monastères, l'instauration d'une forme normande de gouvernement, et l'introduction du système féodal à travers l'immigration de chevaliers anglo-normands.