Présentation

Cette page est consacrée à l’organisation et à la maintenance du cadre Wikipédia:Lumière sur de la page d’accueil de Wikipédia. Celui-ci est rempli par l’appel de la page correspondante, dont le contenu est renouvelé quotidiennement de façon automatique. Lorsqu'un article est labellisé à la suite d'un vote AdQ ou BA, il faut créer une sous-page « Wikipédia:Lumière sur/Nom de l'article labellisé ». Cette dernière comprend le résumé introductif de l'article (avec un maximum de 400 mots). L'article sera ensuite mis en lumière sur la page d’accueil le jour programmé.

Il n'y a pas de « sélection », tous les articles de Wikipédia apparaissent sur la page d'accueil, une fois labellisés. Ils peuvent également repasser une nouvelle fois après plusieurs années, s'ils ont été remis à neuf par le projet Après label.

Pour rédiger une Lumière sur un article, suivez les instructions de la page d'aide.

Programme du mois

Lundi 1er juin 2009

 
Carte de la Macédoine du Nord.

La géographie de la Macédoine du Nord est caractéristique de celle de la péninsule balkanique par l'emprise des massifs montagneux qui s'étendent sur le pays et les multiples climats qui s'y croisent. Classée parmi les plus petits États européens, la Macédoine connaît en effet aussi bien le climat de montagne que le climat méditerranéen, et elle reçoit autant l'influence de la mer Égée que celle de l'Adriatique ou de la mer Noire.

La Macédoine du Nord (41° 50′ N, 22° 00′ E) possède une superficie de 25 333 km2 et forme un ovale plutôt régulier. Elle partage 766 km de frontière avec la Serbie, le Kosovo, l'Albanie, la Grèce et la Bulgarie. Son territoire est traversé du nord au sud par le Vardar, qui se jette dans la mer Égée, comme la plupart des autres cours d'eau. Elle n'a aucun débouché sur la mer mais possède quelques lacs naturels et artificiels qui occupent 2 % de la surface totale du pays.


 
L’Océanie et ses cinq grandes subdivisions.

L’Océanie est un ensemble géographique dont les frontières sont discutées, mais qui regroupe généralement la Wallacea (sud de l’actuelle Indonésie), l’Australie, la Mélanésie / Nouvelle-Guinée, la Micronésie et la Polynésie.

Le peuplement de l’Océanie s’est fait à travers deux grandes vagues migratoires. La première s’est produite il y a 45 à 50 000 ans, voire davantage, et a amené des chasseurs-cueilleurs à peupler l’Insulinde puis l’Océanie proche, c’est-à-dire la Nouvelle-Guinée, certaines îles de la Mélanésie et l’Australie.

La seconde vague est plus récente et débute il y a environ 6 000 ans. Elle mène des agriculteurs et navigateurs parlant des langues austronésiennes à peupler l’Insulinde, soit les Philippines, la Malaisie, et l’Indonésie. À partir d’Indonésie, elle conduit, il y a 3 500 à 4 000 ans, ces navigateurs austronésiens vers les îles de l’Océanie proprement dite : Wallacea (sud de l’Indonésie), Micronésie, Mélanésie et rives de la Nouvelle-Guinée. Plus à l’est, ces navigateurs ont été les premiers à atteindre, également il y a environ 3 500 ans la Polynésie (peuplement des Tonga, à l’ouest de la Polynésie, il y a environ 3 300 ans) et, il y a sans doute un millénaire, l’Amérique du Sud. Enfin, plus à l’ouest, ils ont atteint il y a 1 500 ans Madagascar

Mardi 2 juin 2009

 
Les opérations grecques de la Première guerre balkanique.

La participation de la Grèce dans les guerres balkaniques est un épisode de l'histoire de la Grèce moderne. Les guerres balkaniques, qui se déroulèrent en deux temps dans les années 1912-1913, permirent à la Grèce une grande expansion territoriale grâce à ses victoires.

La première guerre balkanique opposa l'empire ottoman et la Ligue balkanique, une alliance de la Bulgarie, de la Grèce, du Monténégro et de la Serbie. La guerre fut déclarée par la Ligue le et se termina le avec la signature du traité de Londres. La Grèce combattit sur deux fronts : à l'est vers la Thessalie et la Macédoine et à l'ouest vers l'Épire. Sa principale armée, celle de Thessalie, prit de nombreuses villes dont Thessalonique, son principal objectif, et cela quelques heures avant les troupes bulgares qui désiraient aussi s'en emparer. Cela fut source de tensions dans les mois qui suivirent et une des causes de la Deuxième Guerre balkanique. L'armée grecque d'Épire prit son objectif, la capitale régionale Ioannina le après avoir été longtemps arrêtée à Bizani. Puis, elle s'engagea plus au nord dans la région disputée d'Épire du Nord qui fut ensuite source de tensions avec l'Italie et la jeune Albanie. Les victoires de la Grèce et de ses alliés furent facilitées par la maîtrise totale des mers par la flotte grecque, la seule véritable flotte de guerre lors de ce conflit. Elle coupa une bonne partie des communications de l'Empire ottoman et en confina la flotte dans les Dardanelles. Elle affirma sa suprématie lors des batailles navales d'Elli et Lemnos...

Mercredi 3 juin 2009

 
Carte des États-Unis avec le Texas en rouge.

Le Texas est un État du Sud des États-Unis, le plus vaste du pays après l'Alaska (696 241 km2) et le deuxième en population derrière la Californie avec 23,9 millions d'habitants. Sa capitale est Austin alors que Houston est son agglomération la plus peuplée. Les Texans sont à près de 80 % des citadins et presque la moitié d'entre eux vit dans les agglomérations de Dallas-Fort Worth ou Houston.

Le Texas est plus grand que la France métropolitaine et possède des paysages divers organisés selon un gradient est-ouest : ils évoluent des plaines du Sud profond aux déserts du Sud-Ouest américain. Les milieux naturels sont donc d'une grande variété : marécages littoraux, forêts subtropicales, prairies, zones semi-arides et arides, montagnes se succédant sur plusieurs centaines de kilomètres d'est en ouest. Situé au nord du fleuve Rio Grande, le Texas a d'abord été une colonie espagnole avant de faire partie du Mexique. Après avoir connu une éphémère république indépendante, il fut rattaché aux États-Unis en 1845. État esclavagiste, le Texas participa aux côtés des Confédérés à la guerre de Sécession. Aujourd'hui, il attire de nombreux immigrants latinos et fait partie des États conservateurs dominés par les républicains. Son économie dynamique repose sur l'élevage, les hydrocarbures, les industries pétrochimiques et de haute technologie (aérospatiale, biotechnologies) soutenues par un réseau dense d'universités. La culture du Texas reflète des influences et des héritages multiples, amérindiens, afro-américains, anglo-saxons et hispaniques. L'identité de l'État repose sur un folklore vivant (rodéo, western, country), associé à l'image mythique du cow-boy.

Jeudi 4 juin 2009

 

Zviad Gamsakhourdia (en géorgien : ზვიად გამსახურდია) (né le – mort le ) est un homme politique géorgien qui fut le premier président de la Géorgie indépendante, du 26 mai 1991 au 6 janvier 1992.

Premier président démocratiquement élu d'une ex-république soviétique, Zviad Gamsakhourdia fut aussi un professeur, un écrivain, un dissident soviétique et enfin un homme politique, craignant et accusant sans cesse le Kremlin de comploter contre son gouvernement. Père de la Géorgie indépendante, il ne put recevoir l'aide des puissances étrangères pour développer son pays et dut se trouver un solide allié en Djokhar Doudaïev, président tchétchène dont la république fut reconnue par Gamsakhourdia.

Victime d'un coup d'État qui mena la République de Géorgie à une terrible et sanglante guerre civile, Zviad Gamsakhourdia fut également à l'origine des actuelles dissensions entre l'Abkhazie et la Géorgie mais se rapprocha d'autres pays caucasiens, telle que l'Arménie. En tant qu'ennemi d'Edouard Chevardnadzé, l'actuel président Mikheil Saakachvili est considéré comme l'héritier de Gamsakhourdia, même si la famille de ce dernier ne le soutient pas.


La Cloud Gate (littéralement « Porte des nuages ») est une sculpture publique de l'artiste britannique Anish Kapoor située dans le Millennium Park dans le secteur communautaire du Loop à Chicago (comté de Cook, États-Unis). Pièce centrale de l'AT&T Plaza, elle est située au-dessus du Park Grill et adjacente à la Chase Promenade. Elle fut construite entre 2004 et 2006 avec un dévoilement temporaire lors de l'été 2004. Surnommée The Bean (« Le Haricot ») à cause de sa forme, son extérieur consiste en 168 plaques d'acier inoxydable polies soudées entre elles. Elle est haute de 10 mètres, sa base mesure 20 m × 13 m et elle pèse 99,8 tonnes. Son aspect s'inspire du mercure liquide. Son extérieur poli reflète et déforme la skyline de la ville. Les visiteurs sont invités à marcher autour et en dessous de l'arche haute de 3,70 m contenant une chambre concave appelée « omphalos » qui multiplie et déforme l'image des spectateurs par réverbérations.

Vendredi 5 juin 2009

 
Col roulé, porté déroulé.

Un col roulé est un type de col ajusté qui se rabat et couvre le cou, c'est aussi le nom donné au vêtement unisexe se caractérisant par son haut col roulé.

Si dans les années 1970, il est un basique du vêtement féminin, à compter des années 1980, l'introduction de l'élasthanne a permis de réaliser des versions moulantes d'un grand confort. De nouveau présent sur les podiums lors des défilés de mode depuis les années 2000, le col roulé retrouve une place capitale au sein de la garde-robe quotidienne sous les climats tempérés en Occident. Appréciés pour leur discrétion et la chaleur qu’ils procurent, ils font parfois office de hauts chics et tendance.


 
Une minijupe

La minijupe (ou mini-jupe ou jupette) est une jupe très courte, droite ou plissée, « dont la longueur ne doit pas excéder 10 cm sous les fesses pour mériter cette appellation ». On distingue également la microjupe, qui est encore plus courte et dont l'ourlet se situe juste en dessous des fesses.

Le port de la minijupe, développé par la styliste anglaise Mary Quant au début des années 1960 a été très vite popularisé dans le monde occidental. Devenue un des symboles de la révolution sexuelle, la minijupe fut l'une des manifestations de l'évolution des mœurs vestimentaires féminines.

Le succès considérable de la minijupe conduisit au développement des collants, et à la quasi-disparition du port des bas. Au fil du temps, la minijupe s'est modernisée et diversifiée au gré des collections proposées par les créateurs de mode.

Samedi 6 juin 2009

 
Le président Garfield avec James G. Blaine après les coups de feu de Charles J. Guiteau

L’assassinat de James A. Garfield se produit le à Washington. C'est à la gare de la Sixième rue, à neuf heures et demie du matin que Charles J. Guiteau tire sur le président des États-Unis James Abram Garfield, moins de quatre mois après le début de son mandat. Garfield meurt onze semaines plus tard, des suites de ses blessures et de soins médicaux non adaptés, le .

Guiteau, qui se dit inspiré par Dieu, est interné à la suite de l'attentat au St. Elizabeths Hospital dans le quartier sud-est de Washington. Son procès est l'un des premiers cas, aux États-Unis, où l'irresponsabilité pour cause de folie est examinée. Le jury le déclare cependant coupable de meurtre, le . Il fait appel, mais celui-ci est rejeté. Il est pendu le à Washington.


 
Françoise d'Orléans, princesse Christophe de Grèce et de Danemark.

Françoise Isabelle Louise Marie d'Orléans, « Fille de France » puis, par son mariage, princesse de Grèce et de Danemark, est née le 25 décembre 1902 à Paris et est morte dans cette même ville le 25 février 1953. Mère de l'écrivain Michel de Grèce, c'est une descendante du roi des Français Louis-Philippe Ier et un membre de la famille royale hellène...

Dimanche 7 juin 2009

Jacques Jubé, parfois appelé Jubé de la Cour, né le à Vanves et mort le à Paris, est un prêtre janséniste et appelant français. Il s'est fait connaître dans sa jeunesse, sous la Régence, par ses réformes liturgiques dans la paroisse d'Asnières et son activité de polémiste. Il a vécu en exil la seconde moitié de son existence, principalement aux Pays-Bas où il a publié l'essentiel de son œuvre. Mais ce sont surtout les trois années qu'il a passées en Russie sous les règnes de Pierre II et d'Anne Ire, qui ont attiré l'attention de ses contemporains et celle de son principal biographe, l'historien Michel Mervaud. Jubé a résidé à Moscou en qualité de chapelain de la princesse Irina Dolgorouki, nouvellement convertie au catholicisme, et de précepteur de ses enfants. Il avait à cœur de rapprocher l'Église russe orthodoxe et l'Église catholique romaine. Le décès prématuré du jeune tsar Pierre II a mis un terme brutal à ses projets. Expulsé en 1732 par la tsarine Anne, il a ramené de Russie de nombreux souvenirs qu'il a consignés par écrit dans un ouvrage intitulé : La religion, les mœurs, et les usages des moscovites (cf. bibliographie). Cet ouvrage est l'un des rares documents de l'époque décrivant avec précision les mœurs et la vie quotidienne en Russie et se distingue par ses nombreuses illustrations à la plume de la main de Jubé.

Lundi 8 juin 2009

 
Un Arborloo à Cap-Haïtien, Haïti.

L’arborloo est une toilette simple et écologique constituée d’une petite fosse surmontée d’un plancher ou d’une dalle, et d’une superstructure simple. Après remplissage, les excréments compostés sont exploités directement sur place comme engrais grâce à la plantation d’un arbre sur le site. Davantage destiné aux pays chauds et aux zones rurales, ce dispositif connaît un certain succès en Afrique australe et notamment au Zimbabwe, où il a été inventé dans les années 1990, et se retrouve dans d’autres pays d’Afrique de l'Est et des Caraïbes.

On l’appelle parfois « toilette à compost à fosse unique » (single pit composting toilet) ou « latrine mobile à fosse unique » (single pit walking latrine).


A Day in the Life est une chanson du groupe britannique The Beatles. Elle a été écrite par John Lennon et Paul McCartney. Elle clôture l’album Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band sorti en 1967. Cette chanson est en fait un « collage » de deux morceaux inachevés, l’un de John Lennon et l’autre de Paul McCartney, le dernier morceau étant ajouté au centre de celui de Lennon.

A Day in the Life est très souvent considérée comme le joyau de Sgt. Pepper, en tant que morceau le plus remarquable dans sa conception et le plus riche dans son contenu. La chanson est notable pour ses paroles surréalistes, son aspect musicalement impressionniste, ses techniques de production innovantes et son arrangement complexe incluant un crescendo d’orchestre cacophonique et partiellement improvisé.

Marquée par l’atmosphère psychédélique qui règne autour de la conception de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, A Day in the Life est aussi citée comme liée au genre rock progressif et a fortiori à l’émergence de celui-ci.

Mardi 9 juin 2009

 
 

Gaston est une série de bande dessinée franco-belge humoristique créée en par André Franquin. La série met en scène un employé de bureau nommé Gaston Lagaffe, chargé de trier le courrier, travaillant au journal Spirou, grand fainéant et commettant chaque semaine de nombreuses gaffes.

Son supérieur sera d’abord Fantasio qui disparaîtra de la série quand Franquin arrêtera de dessiner les aventures de Spirou et Fantasio. Il sera remplacé par Prunelle jusqu’à la fin de la série. Parmi les gags récurrents, il y a le Gaffophone, les contrats non signés avec M. De Mesmaeker, les appeaux ou encore la chimie amusante. Bricoleur et inventeur, Gaston fabrique de nombreuses inventions qui échouent la plupart du temps suite à une gaffe.

La série est d’abord publiée chaque semaine dans le journal Spirou, puis éditée en albums chez Dupuis jusqu’en 1992. Depuis lors, elle est publiée par Marsu Productions, maison monégasque d’édition de bandes dessinées. L’ordre de publication, chronologiquement illogique, de la série originale des albums (0, 2, 3, 4, 1, 5, 6, 7, 8, R1, 9, R2, 10, R3, 11, R4, 12, 13, 14, R0, R5, 15) est dû à la non-réédition des premiers albums de la série sortis au format à l’italienne. Cette décision amènera la série à ne pas avoir de no 5 (au format standard) pendant 20 ans ; ce sera là l’origine de la légende de l’album fantôme. En 1997, les planches ont été triées chronologiquement et publiées dans 18 albums (plus un 19e sorti plus tard et inédit dans l’édition originale), constituant ainsi l’édition définitive.


 
L’équipe du pôle Sud lors de l’expédition Nimrod. De gauche à droite : Frank Wild, Ernest Shackleton, Eric Marshall et Jameson Adams.

L’expédition Nimrod, officiellement appelée British Imperial Antarctic Expedition 1907–09, est la deuxième expédition britannique en Antarctique du XXe siècle après l’expédition Discovery. Elle est menée entre 1907 et 1909 par Ernest Shackleton — future figure majeure de l’exploration antarctique. Son nom vient du navire utilisé, le Nimrod, trois-mâts goélette utilisé pour la chasse aux phoques.

L’expédition est un succès : même si le pôle Sud n’est pas atteint, un « Farthest South » de 88°23′S, à moins de 180 km du pôle, symboliquement en dessous de la barre des 100 miles est franchi. C’est également de loin le plus long voyage polaire effectué vers le sud à cette date. Au cours de l’expédition, un groupe dirigé par Edgeworth David a atteint l’endroit approximatif du pôle Sud magnétique et fait la première ascension du mont Erebus sur l’île de Ross. L’équipe scientifique a mené des études géologiques, zoologiques et météorologiques. Enfin, les méthodes de transport retenues par Shackleton, avec des poneys de Mandchourie, de la traction motorisée et des chiens de traîneau, étaient des innovations qui, malgré un bilan mitigé et l’aggravation (en raison de cette expédition) de son inimitié avec Robert Falcon Scott, ont été suivies par celui-ci dans sa tragique expédition Terra Nova

Mercredi 10 juin 2009

 
Célèbre photo représentant Dorothea Lange sur une Ford Modèle B, en 1936.

L’histoire de l’automobile rend compte de la naissance et de l’évolution de l’automobile, invention technologique majeure qui a considérablement modifié les sociétés de nombreux pays au cours du XXe siècle. Elle prend naissance au XIXe siècle lorsque la technique fait la part belle à la vapeur comme source d’énergie pour ensuite s’orienter massivement vers le pétrole et le moteur à explosion.

L’automobile s’est progressivement imposée dans les pays développés comme le principal mode de transport pour la circulation des individus et des marchandises. Son industrie a été l’un des secteurs les plus importants et les plus influents depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et son essor mondial en a été spectaculaire. 250 000 automobiles sont dénombrées en 1907, 500 000 en 1914 avec l’apparition de la Ford T et 50 millions avant la Seconde Guerre mondiale. Le parc automobile triple pendant les Trente Glorieuses et atteint les 300 millions de véhicules en 1975. En 2007, la production annuelle mondiale de voitures passe le cap des 70 millions d’unités, et on estime que le parc pourrait dépasser le milliard en 2010…


 

Le chat domestique (Felis silvestris catus) est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Il est l’un des principaux animaux de compagnie et compte aujourd’hui une cinquantaine de races différentes reconnues par les instances de certification.

Essentiellement territorial, le chat est un prédateur de petites proies comme les rongeurs. Les chats ont diverses vocalisations dont les ronronnements et les miaulements, bien qu’ils communiquent principalement par des positions faciales et corporelles et des phéromones.

Le chat domestique est une sous-espèce du chat sauvage (Felis silvestris) dont il a vraisemblablement divergé il y a 130 000 ans. Les premières domestications auraient eu lieu il y a 8 000 à 10 000 ans dans le croissant fertile

Jeudi 11 juin 2009

 
Un « clair de lune » lors de l'opération Spring.

L’opération Spring est une opération militaire menée par les forces alliées, principalement le Canada, pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle s'est déroulée en France au sud de la ville de Caen lors de la bataille de Normandie entre le 25 et le , avec pour but de fixer les forces allemandes, principalement les divisions blindées, à l'est du front pour faciliter à l'ouest l'opération Cobra menée par les Américains qui tentent de percer le front dans le sud du Cotentin.

Cette opération est menée par le 2e Corps canadien commandé par le Lieutenant général (en France, général de corps d'armée) Guy Simonds. Elle s'oppose au gros des forces blindées allemandes, principalement le 1er Corps de SS-Panzer du SS-oberstgruppenführer (général de groupe d'armée SS) Josef Dietrich qui obtient un succès défensif certain.

Dans la nuit du 24 au , à la lueur de projecteurs anti-aériens et avec l'appui de chars et de l'artillerie, Simonds lance l'infanterie canadienne au sud de Caen, sur les trois axes de May-sur-Orne, Verrières et Tilly-la-Campagne pour atteindre en profondeur Fontenay-le-Marmion, Rocquancourt et Garcelles-Secqueville, et peut-être ouvrir la route de Falaise. À l'exception de la prise du village de Verrières par le Royal Hamilton Light Infantry du lieutenant-colonel John Meredith Rockingham (en), toutes les autres actions canadiennes échouent face à la résistance allemande de la nuit et de la matinée. Quand le commandement allié envisage de relancer de nouvelles actions en fin d'après-midi, ce sont les blindés allemands qui passent à la contre-attaque et repoussent les Canadiens sur leur ligne de départ.

Cette opération est très coûteuse en vies humaines. Au total, elle cause plus de 1 500 pertes canadiennes, dont environ 450 tués au combat. C’est, pour les forces armées canadiennes, l’opération la plus importante en pertes humaines de la Seconde Guerre mondiale, après le raid de Dieppe, qui fait, sur environ 5 000 combattants, 3 367 pertes dont 907 morts au combat.

L'opération Spring est aussi emblématique de l'incompréhension, par le commandement suprême des forces alliées, de la stratégie utilisée par le général britannique Bernard Montgomery. Le général américain Dwight D. Eisenhower veut une guerre de mouvement, avec des gains territoriaux importants. Mais Montgomery s'en tient toujours à des actions d'envergure limitée même pour la prise de Caen car il se heurte continuellement, tout au long de la bataille de Normandie, à une résistance allemande acharnée. Il s'en tient en fait à l'exposé initial de sa stratégie : attirer le gros des forces allemandes à l'est du front pour permettre la percée à l'ouest en direction de la Bretagne. Alors qu'Eisenhower veut une action décisive pour percer sur la route de Falaise, Montgomery donne des instructions verbales à Simonds de limiter l'engagement des troupes canadiennes.

L'échec de l'opération Spring et la réussite de l'opération Cobra valent à Montgomery la perte de son commandement sur les troupes américaines et à Simonds de vives critiques.

Vendredi 12 juin 2009

 
La Grande Vague de Kanagawa du Metropolitan Museum of Art.

La Grande Vague de Kanagawa (神奈川沖浪裏, Kanagawa-oki nami-ura?, littéralement Sous la vague au large de Kanagawa), plus connue sous le nom de La Vague, est une célèbre estampe japonaise du peintre japonais spécialiste de l’ukiyo-e, Hokusai, publiée en 1830 ou en 1831 pendant l’époque d’Edo.

Cette estampe est l’œuvre la plus connue de Hokusai et la première de sa fameuse série « Trente-six vues du mont Fuji », dans laquelle l’utilisation du bleu de Prusse renouvelait le langage de l’estampe japonaise. La composition de La Vague, synthèse de l’estampe japonaise traditionnelle et de la « perspective » occidentale, lui valut un succès immédiat au Japon, puis en Europe, où elle fut une des sources d’inspiration des Impressionnistes.

Plusieurs musées en conservent des exemplaires, tels que le musée Guimet, le Metropolitan Museum of Art, le British Museum, ou encore la Bibliothèque nationale de France ; ils proviennent généralement des grandes collections privées d’estampes japonaises constituées au XIXe siècle.


 
Couverture du premier livre sur le rêve lucide, Les Rêves et les moyens de les diriger, de Léon d'Hervey de Saint-Denys.

Un rêve lucide est un rêve qui se distingue par le fait que le rêveur a conscience d’être en train de rêver. L’utilisation de l’adjectif « lucide » en tant que synonyme de « conscient » a été introduite en 1867 par l’écrivain, sinologue et onirologue français Léon d'Hervey de Saint-Denys, dans son ouvrage Les Rêves et les moyens de les diriger.

La plupart des rêves lucides ont lieu durant la phase de sommeil paradoxal. Ils peuvent survenir fortuitement ou résulter d’un apprentissage. Se savoir rêver offre au rêveur la possibilité d’exercer un contrôle délibéré non seulement sur ses actions mais sur le contenu du rêve et sur son déroulement.

La faculté de reconnaître l’état de rêve durant son sommeil est mentionnée dans les textes bouddhistes au VIIIe siècle après J.-C. En Occident, le rêve lucide a été étudié en laboratoire du sommeil dès la fin des années 1970.

Samedi 13 juin 2009

 
Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).

L’économie des Iroquois, telle qu’elle est apparue aux premiers colons européens, reposait sur une organisation collective de la production qui combinait l’agriculture et des activités de type chasse et cueillette. Ce système économique était commun dans ses grands traits à toutes les tribus de la Confédération iroquoise – les Iroquois proprement dit – et plus largement à l’ensemble des peuples iroquoiens du nord - dont les mieux connus sont les Hurons – qui vivaient dans la région correspondant aujourd’hui à l’État de New York et à la zone des Grands Lacs. La Confédération iroquoise s’était constituée peu de temps avant la venue des Européens par le regroupement de cinq tribus, les Cinq-Nations (Sénécas, Cayugas, Onondaga, Oneidas et Mohawks), auxquelles une sixième (les Tuscaroras) s’adjoignit plus tard. Quant aux peuples hurons, bien qu’ennemis traditionnels des Iroquois, ils appartenaient à la même famille linguistique et pratiquaient une économie similaire.

Ces peuples étaient avant tout agriculteurs et se nourrissaient des « trois sœurs » communément cultivées parmi les groupes amérindiens : le maïs, le haricot et la courge. Semi-sédentaires, ils complétaient leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse, pour laquelle les hommes quittaient les villages de l’automne à l’hiver. Ils avaient élaboré des formes culturelles spécifiques, en rapport avec leur mode de vie. Au nombre de ces créations figuraient leurs conceptions de la nature et de la gestion de la propriété.

Les Iroquois avaient développé une économie très différente du système occidental aujourd’hui dominant. Elle se caractérisait notamment par la propriété collective du sol, une division du travail selon le genre et un mode d’échange fondé principalement sur l’économie de don. Dans cette société relativement homogène, les conflits endémiques avec les nations voisines entretenaient un élément de différenciation interne par le flux de captifs qu’ils produisaient et dont le statut pouvait aller de l’esclavage à l’adoption

Dimanche 14 juin 2009

 
Carte de Naxos.

Naxos (en grec ancien et moderne : Νάξος) est une île grecque de la mer Égée appartenant aux Cyclades. Elle est la plus grande et la plus haute île de l’archipel. Elle est située pratiquement au cœur de l’Égée, à approximativement 140 km de la Grèce continentale et de la Turquie continentale. La plus grande ville et port principal est Náxos, aussi appelée Chóra (6 500 habitants).

Naxos doit une partie de sa célébrité à la mythologie : selon la légende, Thésée y abandonna Ariane, qui fut recueillie par Dionysos, divinité tutélaire de l’île. La cité naxienne (adjectif associé au nom Naxos dans l’Antiquité) fut puissante à l’époque archaïque et prospère durant l’Empire byzantin. Elle fut le centre du duché de Naxos, le dernier État latin à résister à l’avancée ottomane.

L’île est riche : marbre et émeri sont exportés tandis que son agriculture produit la célèbre pomme de terre de Naxos, mais aussi des fromages, du miel et le Kitro, une liqueur de cédrat. Le tourisme ne représente que la moitié du revenu naxiote (adjectif associé au nom Naxos dans les périodes plus récentes).

Lundi 15 juin 2009

 
La station Pont Neuf de la ligne 7.

La ligne 7 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle traverse la capitale du nord-est au sud-est en suivant un tracé légèrement incurvé, et relie les stations La Courneuve - 8 Mai 1945, au nord-est en Seine-Saint-Denis, à Mairie d'Ivry et Villejuif - Louis Aragon, au sud-est dans le Val-de-Marne, en passant par le centre de Paris.

La ligne a été mise en service à partir de 1910. Elle est la seule du réseau avec la ligne 13 à disposer d'un embranchement. Celui-ci était d'abord situé au nord, mais il a été débranché en 1967. La branche Louis Blanc - Pré-Saint-Gervais est exploitée depuis de façon autonome sous le nom de ligne 7 bis. Depuis 1982, un nouvel embranchement a été créé au sud cette fois, en direction du Kremlin-Bicêtre puis de Villejuif, à partir de la station Maison Blanche.

La ligne 7 est également une des plus longues avec dix-huit kilomètres, celle comptant le plus grand nombre de stations et la troisième plus fréquentée du réseau avec cent-vingt millions de voyageurs en 2004.

Mardi 16 juin 2009

 
Au 12 mars 1938, le territoire de l'Autriche (en rouge) et le Reich allemand (en rose).

L’Anschluss ou Anschluß (en traduction littérale : « raccordement », « rattachement ») est un terme allemand qui désigne l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie.

Les événements de 1938 marquent le point culminant des pressions de l'Allemagne et des nazis autrichiens pour unifier les populations allemandes et autrichiennes au sein d’une même nation. Dans les années précédant l’Anschluss, l’Allemagne nazie a soutenu le parti nazi autrichien dans sa tentative de conquérir le pouvoir et de doter l’Autriche d’un gouvernement nazi. Totalement attaché à l’indépendance de son pays, mais soumis à des pressions grandissantes, le chancelier autrichien, Kurt Schuschnigg, tente d’organiser un référendum pour demander à la population autrichienne si elle souhaite rester indépendante ou être incorporée à l’Allemagne.

Alors que le chancelier espère un résultat favorable au maintien de l’indépendance de l’Autriche, le parti nazi autrichien organise un coup d'État, planifié de longue date, le , peu avant le référendum, qui est annulé. Les troupes de la Wehrmacht entrent en Autriche le pour mettre en œuvre l’annexion, sans rencontrer la moindre opposition. Au cours du mois suivant, les nazis organisent un plébiscite, demandant au peuple de ratifier le rattachement de l’Autriche au Reich, qui, de facto, a déjà eu lieu : 99 % des votes ont été favorables à l'annexion.

Bien que les Alliés de la Première Guerre mondiale soient, en théorie, responsables du respect des termes du traité de Versailles et du traité de Saint-Germain-en-Laye, qui prohibent une union entre l’Allemagne et l’Autriche, l'Anschluss ne suscite que peu de réactions. Les deux principales puissances, la France et le Royaume-Uni, n'émettent que des protestations diplomatiques qui n'ont aucun effet.

L’Anschluss est une des étapes majeures dans la création, voulue depuis longtemps par Adolf Hitler, d’un Reich regroupant les pays et territoires germanophones. Après l’annexion de l’Autriche, le Troisième Reich s’empare en du territoire des Sudètes, en Tchécoslovaquie (suite aux accords de Munich), le reste du pays étant divisé en mars 1939 entre 2 protectorats allemands : le protectorat de Bohême-Moravie et la République slovaque. En 1939, l’Allemagne annexe également le territoire de Memel, en Lituanie, ce qui constitue le dernier agrandissement territorial du Troisième Reich sans affrontement, avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

L'Anschluss entraîne une profonde « nazification » de la société autrichienne et l’Autriche cesse d’exister en tant qu’État indépendant jusqu’en 1945. Considérée comme « la première victime du nazisme » par les Alliés, l'Autriche est dotée d'un gouvernement provisoire le , lors de sa libération par l'Armée rouge, et est divisée en quatre zones d'occupation chacune administrée par une des forces alliées également présentes en Allemagne. Elle retrouve sa pleine souveraineté en 1955.


 
Pyramide rhomboïdale

La pyramide rhomboïdale fut construite pour le pharaon Snéfrou à Dahchour en Égypte. Sa forme particulière en fait une tentative avortée de pyramide à faces lisses, dernier stade de l'évolution des pyramides.

Elle possède de nombreuses particularités et ressemble par bien des points à la pyramide érigée par le fils de Snéfrou, Khéops. Elle est munie de deux entrées dont l'une n'est pas située sur la face nord, fait unique dans l’Ancien Empire, et conserve encore la majeure partie de son revêtement, faisant de cette pyramide la mieux conservée de toute l’Égypte.

Le complexe pyramidal a révélé les vestiges d'un imposant temple funéraire dont la riche ornementation le distingue des autres monuments de la IVe dynastie.

Mercredi 17 juin 2009

 
Constantin Ier de Grèce

Constantin Ier de Grèce (en grec moderne : Κωνσταντίνος Α΄ της Ελλάδας / Konstantínos I tis Elládas) ou, parfois, Constantin XII de Grèce, est né le , à Athènes, et est décédé le , à Palerme, en Sicile. Appartenant à la Maison d'Oldenbourg, il est le troisième souverain de la Grèce moderne et règne de 1913 à 1917, puis de 1920 à 1922, avec le titre de roi des Hellènes.

Le diadoque Constantin suit, très jeune, une formation militaire, en Grèce puis en Allemagne, qui le conduit à exercer d’importantes fonctions dans l’armée hellène. En 1897, il est ainsi commandant en chef lors de la première guerre gréco-turque et c’est largement à lui que l’opinion publique hellène impute la cuisante défaite nationale. Devenu très impopulaire au sein de l’armée, Constantin doit démissionner de ses fonctions à la suite du « coup de Goudi » de 1909 et quitter, durant quelque temps, la Grèce. Malgré tout, son exil est provisoire et le diadoque retrouve ses fonctions de commandant en chef grâce au Premier ministre Elefthérios Venizélos, en 1911. Après avoir réorganisé l’armée, le prince héritier conduit, en 1912-1913, les forces de son pays lors des deux Guerres balkaniques et participe à la conquête de Thessalonique, de la Macédoine et d’une partie de l’Épire. Le royaume hellène voit sa superficie et sa population multipliées par deux. C’est alors que le père du prince, le roi Georges Ier, est assassiné, le , à Thessalonique, et que Constantin monte, à son tour, sur le trône.

Pendant la Première Guerre mondiale, le désaccord de Constantin avec son Premier ministre Elefthérios Venizélos à propos de l’entrée de la Grèce dans le conflit aux côtés de la Triple-Entente conduit le royaume hellène au « Schisme national » (en grec : εθνικός Διχασμός / ethnikós Dikhasmós). En 1915, le roi force donc Venizélos à démissionner de ses fonctions mais c’est finalement lui qui doit quitter le pouvoir en 1917, après que les forces alliées l’ont menacé de bombarder Athènes. Constantin Ier laisse donc le trône à son deuxième fils, Alexandre Ier, et s’installe ensuite en Suisse. Mais, après la mort du jeune roi, la défaite de Venizélos aux élections législatives de 1920 et un plébiscite en faveur du retour de Constantin, celui-ci reprend la tête de son pays. Cependant, le désastre militaire hellène durant la deuxième guerre gréco-turque (1919-1922) conduit le souverain à abdiquer définitivement en 1922 et à partir en exil en Italie, où il meurt quelque temps après. Son fils aîné, Georges II, lui succède alors brièvement avant de renoncer, à son tour, à la couronne.

Jeudi 18 juin 2009

 
La tour Vauban à Camaret

Pendant la guerre de la ligue d’Augsbourg, la bataille de Camaret est une tentative anglo-hollandaise, organisée en 1694, de détruire une partie de la flotte française stationnée à Brest et de débarquer une troupe d’occupation en Bretagne.

Début 1694, Louis XIV décide de déplacer le champ des opérations militaires vers la Méditerranée et l’Espagne afin de contraindre cette dernière à signer la paix. Pour ce faire, sous les ordres de Tourville, il envoie sa flotte à proximité de Barcelone. Brest, vidée de ses troupes, semble un objectif facile pour le Prince d’Orange. Une opération militaire est montée pour prendre la ville. Renseigné du projet, le roi charge Vauban, avec peu de moyens, d’organiser la défense du secteur.

Le 18 juin, sous les ordres de l’amiral John Berkeley et du lieutenant-général Talsmash, une importante flotte d’invasion se présente à Camaret pour y débarquer plusieurs milliers d’hommes. Vauban, lors de son seul commandement militaire indépendant, met en déroute les troupes débarquées et fait échouer le projet.


 
Lindworm (dragon bipède dénué d’ailes) : anciennes armoiries bavaroises

Les lindworm, appelés aussi lindorm (surtout en Norvège), lindwurm (en Allemagne), linnorm (exclusivement en Scandinavie), et dreki (« dragon ») ou ormr (« serpent ») à l’époque viking, sont des créatures imaginaires issues en majorité du folklore et de la mythologie montagnards d’Europe centrale et de Scandinavie. Si on les retrouve principalement en Suède, elles sont également présentes dans d’autres cultures (voir à ce propos l’Unktehi lakota) et plusieurs autres cadres (par exemple l’océan et d’autres points d’eau) mais de manière sporadique…

Vendredi 19 juin 2009

Prince of Persia : Les Sables du temps (Prince of Persia: The Sands of Time en version originale) est un jeu vidéo développé et édité par Ubisoft. Mélange de jeu de plates-formes et d’action, il est sorti en 2003 sur PC, PlayStation 2, Xbox et GameCube, puis a été adapté sur Game Boy Advance et téléphone portable. Il est le quatrième jeu de la franchise Prince of Persia.

Le jeu raconte l’histoire du Prince de Perse qui, trompé par le Vizir, libère les Sables du temps dans le palais du Sultan, ami de son père. Ceux-ci corrompent les êtres vivants et les transforment en Monstres des sables sous le contrôle du Vizir. Avec l’aide de Farah, fille du Maharajah d’Inde réduite en esclavage par le roi de Perse Shahraman, le joueur doit faire traverser au Prince tous les pièges du palais aidé par ses talents d’acrobate et les pouvoirs de la Dague du temps, arme magique permettant de contrôler le temps.

Le jeu rencontre un immense succès critique et commercial (plus de 2 000 000 d’exemplaires vendus), et relance la franchise Prince of Persia. Il est le premier épisode d’une trilogie, dite des Sables du temps. Ses deux suites, L’Âme du guerrier et Les Deux Royaumes, sont sorties en et . Prince of Persia : les Sables du temps a eu de nombreuses nominations à des prix et en a remporté plusieurs dont un E3 Game Critics Award, un Imagina Games Award, deux Game Developers Choice Awards et huit Interactive Achievement Awards. Il a également été nommé de nombreuses fois dans les classements annuels des meilleurs jeux vidéo de l’année 2003 dans la presse spécialisée.

Samedi 20 juin 2009

 
Vue aérienne d'Uluru/Ayers Rock.

Uluru/Ayers Rock est un inselberg en grès situé dans le Territoire du Nord, au centre de l'île principale de l'Australie. Il s'élève à 348 mètres au-dessus de la plaine et est situé à 335 kilomètres au sud-ouest d'Alice Springs. Exploré et gravi par les Européens pour la première fois par William Gosse et Edwin S. Berry en 1873, il a été nommé en l'honneur d'Henry Ayers, Premier ministre et secrétaire en chef de l'Australie-Méridionale entre 1863 et 1877.

Il est sacré pour le peuple aborigène de la région, les Pitjantjatjaras, qui font partie des Anangus. Le site abrite des points d'eau, des grottes et des peintures rupestres. Il est classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au travers du parc national d'Uluṟu-Kata Tjuṯa dont il est, avec les Kata Tjuṯa/monts Olga, l'une des formations emblématiques.

Ses singularités géologiques et hydrologiques, associées aux remarquables teintes qu'il peut prendre, en particulier au coucher du soleil, en ont fait un des emblèmes de l'Australie. Il est devenu une attraction touristique à partir de la fin des années 1930.


Artavazde ou Artavasde (II) (en arménien Արտավազդ Բ) serait, dans certaines versions de la chronologie et de la généalogie de la dynastie artaxiade, un roi d’Arménie qui aurait régné de 123 à 95 av. J.-C. Successeur de Tigrane Ier, il aurait été battu par les Parthes. Tigrane II lui aurait succédé sur le trône arménien.

Dimanche 21 juin 2009

 
Bellérophon chevauchant Pégase d'après Mary Hamilton Frye, 1914.

Pégase (en grec ancien Πήγασος / Pếgasos, en latin Pegasus) est un cheval ailé divin et l'une des créatures fantastiques les plus célèbres de la mythologie grecque.

Généralement blanc, ayant pour père Poséidon, Pégase naît avec son frère Chrysaor du sang de la Gorgone Méduse, lorsqu'elle est décapitée par le héros Persée. D'après les poètes gréco-romains, il monte au ciel après sa naissance et se met au service de Zeus, qui le charge d'apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe.

Ami des Muses, Pégase crée la source Hippocrène qu'il fait jaillir d'un coup de sabot. Capturé par Bellérophon près de la fontaine de Pirène, grâce à l'aide de la déesse Athéna et de Poséidon, Pégase permet à ce héros grec de le monter afin de vaincre la Chimère, et réalise avec son cavalier beaucoup d'autres exploits. Bellérophon tombe victime de son orgueil et chute en tentant d’atteindre le mont Olympe sur le dos du cheval ailé. Pégase retrouve Zeus, qui finit par le transformer en constellation et le placer dans le ciel.

Peut-être issu d'un ancien dieu des orages de la mythologie hittite portant l'épithète de Pihassassa, Pégase voit une partie de son mythe passer des peuples louvitophones aux anciens Grecs. D'autres théories évoquent l'observation des forces naturelles, de l'eau, de la foudre ou des oiseaux, ou encore la domestication du cheval. Le mythe de Pégase connait une large diffusion dans le monde antique ; repris par les Romains, il est partiellement christianisé et fait l'objet de nombreux commentaires, de théories et de reconstitutions depuis le Moyen Âge. Des hypothèses sont proposées quant à son lien avec les Muses, les dieux Athéna, Poséidon, Zeus et Apollon, ou encore le héros Persée.

La vaste symbolique de Pégase suit les époques et les courants de pensée. Symbole de sagesse et surtout de renommée du Moyen Âge aux Temps modernes, il devient celui de la poésie et le créateur des sources dans lesquelles les poètes viennent puiser l’inspiration, particulièrement au XIXe siècle où de nombreux poèmes l'exaltent. Pégase est le sujet d'une iconographie très riche à toutes les époques, des poteries grecques antiques aux peintures et sculptures de la Renaissance, jusqu'aux dessins modernes. Personnification de l'eau, mythe solaire, monture chamanique ou alchimique, son lien avec l'imagination humaine est mis en valeur dans les travaux des psychanalystes continuateurs de Carl Gustav Jung. Une profonde symbolique ésotérique en relation avec l'énergie spirituelle qui permet d'accéder au domaine des dieux, le mont Olympe, lui est attachée.

Aux XXe et XXIe siècles, il fait son apparition au cinéma, dans les littératures de l'imaginaire telles que la fantasy, dans les jeux vidéo et les jeux de rôle, où le nom de « pégase » est souvent devenu un nom commun qui désigne tous les chevaux ailés du bestiaire fantastique.


 
David Ortiz à la batte.

Le baseball est un sport collectif dérivé des mêmes racines que le cricket, qui se pratique sur un terrain de gazon et de sable. Il se joue avec des battes pour frapper une balle lancée, et des gants pour rattraper la balle. Les origines du baseball prêtent à controverses, mais il est indiscutable que les premières règles modernes (les « Knickerbocker Rules ») ont été codifiées aux États-Unis en 1845. Les racines européennes du jeu, longtemps négligées par les autorités américaines afin de faire du baseball un sport typiquement américain, sont connues de longue date par les historiens américains du sport. La récente mise en lumière d'une description d'un match joué en 1755 dans le Surrey (Angleterre) va dans ce sens.

C'est bien toutefois aux États-Unis que ce sport s'organise et se structure. Les premiers championnats y voient le jour dès 1857-1858, le professionnalisme est autorisé à partir de 1869 et la Ligue nationale est créée en 1876. Trente franchises, l'une d'elles basée au Canada, à Toronto, évoluent au plus haut niveau, dans la Ligue majeure de baseball (ligue également connue sous le sigle de son nom anglais : MLB (pour Major League Baseball). Depuis 1903, les séries mondiales opposent en octobre les vainqueurs des deux ligues formant la MLB.

Géré au niveau mondial par la Fédération internationale de baseball (IBAF) créée en 1938, ce sport d'été pratiqué généralement du printemps à l'automne est très populaire en Amérique du Nord, dans certains pays de l'Amérique centrale (Nicaragua et Panama), de l'Amérique du Sud (Colombie et Venezuela), des Antilles (Cuba, République dominicaine, Porto Rico) et de l'Asie (Japon, Corée du Sud, Taïwan).

Lundi 22 juin 2009

 
iPod Shuffle de troisième génération

L’iPod shuffle est un baladeur numérique à mémoire flash conçu et commercialisé par Apple. Il s’agit du modèle d’entrée de gamme dans la famille des iPod. L’iPod shuffle a été présenté pour la première fois lors de la Macworld Conference & Expo le avec le slogan Life is random (Délice du hasard dans la version francophone). Son nom shuffle lui vient de sa fonction phare : la lecture aléatoire, « shuffle » en anglais.

Lors de sa sortie, l’iPod shuffle était le premier de la famille iPod à être équipé de mémoire flash à la place du disque dur 1,8 pouce. Apple a lancé le la seconde génération de son iPod shuffle, deux fois plus petit que le précédent et avec des coloris différents en fonction des années.


 
Signature autographe de l’auteur

Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, né le à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et mort le à Angers, était un écrivain français.

Si Au château d’Argol, son premier roman, fortement influencé par le romantisme noir et par le surréalisme, avait attiré l’attention d’André Breton, c’est avec Le Rivage des Syrtes, et surtout le spectaculaire refus de son auteur de recevoir le prix Goncourt en 1951, que Julien Gracq s’est fait connaître du public. Reconnaissance paradoxale pour cet écrivain discret qui s’est effacé derrière une œuvre protéiforme et originale, en marge des courants dominants de la littérature de son époque (voire en opposition), qu’il s’agisse de l’existentialisme ou du nouveau roman. Après avoir abandonné l’écriture de fiction, Julien Gracq publie à partir de 1970 des livres qui mélangent bribes d’autobiographie, réflexions sur la littérature et méditations géographiques.

Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l’agrégation, publiées dans la Bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent à son époque.

Mardi 23 juin 2009

 
Franklin Roosevelt en 1933.

Franklin Delano Roosevelt (ˈrəʊzəvelt), né le à Hyde Park (État de New York) et mort le à Warm Springs (Géorgie), était le 32e président des États-Unis. Figure centrale du XXe siècle, il fut le seul président américain à être élu à quatre reprises à partir de 1932 et à accomplir quatre mandats consécutifs.

Confronté à la Grande Dépression, Roosevelt mit en œuvre le New Deal, un programme de relance de l’économie et de lutte contre le chômage. Il refonda le système bancaire et la Sécurité sociale. Il créa de nombreuses agences gouvernementales telles que la Works Progress Administration, la National Recovery Administration ou l’Agricultural Adjustment Administration. Il réussit à élaborer un nouveau mode de présidence, plus interventionniste et plus active grâce à son équipe de conseillers (Brain Trust).

Roosevelt fut l’un des principaux acteurs de la Seconde Guerre mondiale et rompit avec l’isolationnisme traditionnel de son pays. Avant l’entrée en guerre des États-Unis, il lança le programme Lend-Lease afin de fournir les pays alliés en matériel de guerre. Après l’attaque de Pearl Harbor, il assuma pleinement ses fonctions de Commandant en chef de l’Armée américaine et prépara largement la victoire des Alliés. Il tint un rôle de premier plan dans la transformation du monde au sortir du conflit. Critiqué par les uns, admiré par les autres, il a laissé une très forte empreinte dans l’histoire de son pays et celle du monde.

Mercredi 24 juin 2009

 
Substitution opérée par la métaphore : « Ils viennent les chevaux de la Mer ! » Huile sur toile par Walter Crane (1893).

Une figure de style, du latin figura, est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos. On parle également de figure de rhétorique ou de figure du discours. Si certains auteurs établissent des distinctions dans la portée des deux expressions, l’usage courant en fait des synonymes.

Les figures de style, liées à l'origine à la rhétorique, sont l’une des caractéristiques des textes qualifiés de « littéraires ». Elles sont cependant d’un emploi commun dans les interactions quotidiennes, écrites ou orales, du moins pour certaines d’entre elles, comme l’illustrent par exemple les métaphores injurieuses du capitaine Haddock.

De manière générale, les figures de style mettent en jeu : soit le sens des mots (figures de substitution comme la métaphore ou la litote, l’antithèse ou l’oxymore), soit leur sonorité (allitération, paronomase par exemple) soit enfin leur ordre dans la phrase (anaphore, gradation parmi les plus importantes). Elles se caractérisent par des opérations de transformation linguistique complexes, impliquant la volonté stylistique de l'énonciateur, l'effet recherché et produit sur l'interlocuteur, le contexte et l'univers culturel de référence également.

Chaque langue a ainsi ses propres figures de style ; leur traduction pose souvent des problèmes de fidélité par rapport à l'image recherchée. Par conséquent, cet article ne traite que des figures de style en langue française.

Les figures de style constituent un vaste ensemble complexe de procédés variés et à l’étude délicate. Les spécialistes ont identifié, depuis l’Antiquité gréco-romaine (avec Cicéron, Quintilien) des centaines de figures de style et leur ont attribué des noms savants, puis ont tenté de les classer (Fontanier, Dumarsais).

La linguistique moderne a renouvelé l’étude de ces procédés d’écriture en introduisant des critères nouveaux, d'identification et de classement, se fondant tour à tour sur la stylistique, la psycholinguistique ou la pragmatique. Les mécanismes des figures de style sont en effet l'objet de recherches neurolinguistiques et psychanalytiques.


 
Basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende (vue générale).

La basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende est le siège épiscopal du diocèse de Mende. Située dans le centre-ville de la préfecture de la Lozère, elle est classée monument historique depuis 1906. Il s’agit du seul édifice pleinement gothique de l’ensemble du département.

L’église, dont la construction fut décidée dans les années 1360 par le pape Urbain V, a succédé à trois autres sanctuaires, le premier d’époque mérovingienne, le deuxième préroman, l’avant-dernier roman. Richement décorée, elle fut victime des troubles des guerres de religion et dut être en grande partie reconstruite au début du XVIIe siècle ; elle sera achevée au XIXe siècle par l’adjonction d’un portail néo-gothique…

Jeudi 25 juin 2009

 
La fontaine de la Croix de Berny, à l’entrée nord d’Antony.

Antony est une commune française, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France.

Arrosée par la Bièvre, affluent de la Seine, Antony est située à un carrefour de routes très importantes, notamment le grand axe nord-sud, qui existait déjà il y a 2 000 ans. Faiblement urbanisée jusqu’au début du XXe siècle, la ville s’est considérablement développée entre les deux guerres, sous l’impulsion de son sénateur-maire Auguste Mounié, passant de 4 000 à 20 000 habitants. Au début des années 1960, la population passe en très peu de temps de 25 000 à 50 000 habitants pour loger les rapatriés d’Algérie. Aujourd’hui intégrée dans l’agglomération parisienne, Antony s’y singularise notamment par la présence, dans le domaine de l’enseignement, de l’un des plus grands établissements privés de France, et dans le domaine de la santé, du plus grand établissement privé d’Île-de-France.

Vendredi 26 juin 2009

 
L’entrée intérieure de l’ESPCI.

L’histoire de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) commence en 1882, lorsque quelques représentants de l’industrie chimique française s’inquiètent du retard pris par rapport à l’Allemagne, qui bénéficiait de l’annexion de Mulhouse à la suite de la guerre de 1870. L’EMPCI, qui allait devenir quelques décennies plus tard l’ESPCI, fut créée dans un contexte de faiblesse générale de la science française, due notamment à la pauvreté de son système universitaire. Pour contrer la puissance germanique, et notamment la force économique de son industrie chimique, quelques savants d’origine alsacienne décidèrent de prendre modèle sur le système d’enseignement supérieur et de recherche allemand, et notamment sur sa capacité à articuler science et industrie, à l’instar des laboratoires de Justus von Liebig.

L’histoire de cette institution illustre la forte intrication des sphères scientifiques et industrielles à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, puis la montée, au cours du XXe siècle, du modèle de la « science pure, » dégagée de tout impératif économique. L’histoire de l’école se découpe ainsi en deux grandes périodes : la première voit l’institution essentiellement tournée vers les impératifs économiques et industriels. La seconde la voit se rapprocher de la recherche fondamentale. Cependant, l’école conserva toujours, et conserve encore aujourd’hui, une véritable tradition d’ancrage dans l’industrie. Pour Pierre-Gilles de Gennes comme pour son successeur, il s’agit d’associer la recherche la plus fondamentale aux applications les plus directement utiles.

Par ailleurs, l’ESPCI a abrité les recherches de quelques grandes figures de la science française, dont plusieurs prix Nobel : Pierre et Marie Curie, Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak. L’histoire de cette institution permet notamment de mieux comprendre le contexte des découvertes qui y ont été faites, et l’esprit dans lesquelles elles ont été faites. Ainsi, ce contexte a notamment été celui de la découverte du radium par les Curie. L’histoire de l’ESPCI permet ainsi de nuancer l’idée d’une opposition trop tranchée entre science et industrie.

Samedi 27 juin 2009

 
Le château Albert, dessiné par Nazaire Dugas en 1906, et la station-service Irving Oil, conçue par Samuel Roy en 1939.

On appelle architecture acadienne un style d’architecture traditionnelle utilisé par les Acadiens, surtout dans les provinces maritimes du Canada, et, par extension, l’architecture en général faite par les Acadiens.

Fondée en 1604, l’Acadie voit se développer une architecture d’inspiration française adaptée aux conditions climatiques et aux matériaux locaux. Plus tard, des techniques de construction amérindiennes sont utilisées, surtout pour améliorer l’isolation des maisons. Durant le déportation des Acadiens, entre 1755 et 1763, la plupart des constructions acadiennes sont démolies. Durant plusieurs années, les maisons, construites à la hâte, sont de piètre qualité. Malgré l’amélioration des conditions de vie, l’architecture reste simple jusqu’au milieu du XIXe siècle. Les traces d’inspiration française s'effacent alors progressivement devant les influences américaine et anglaise. C'est alors que les premiers architectes acadiens commencent leur carrière…


 
Les studios avant des rénovations en 2004

Le Laugh-O-Gram Studio, ou la société Laugh-O-Gram Films Inc, est le nom du premier studio d’animation fondé par Walt Disney, en 1922 à Kansas City dans le Missouri, alors qu’il avait 21 ans.

Le studio et ses productions nommées Laugh-O-Grams marquent la première tentative de Disney de se lancer à son compte dans le monde du cinéma et de l’animation en particulier. Il fonde son studio dans la ville de Kansas City, loin de New York, alors capitale de l’animation, ou d’Hollywood, capitale du film en pleine croissance. Débordant d’enthousiasme mais inexpérimenté dans la gestion d’entreprise, il s’entoure de futurs grands noms de l’animation. Parmi ses employés, on retrouve Iwerks, Hugh Harman, Rudolf Ising, Carman Maxwell et Friz Freleng.

Le studio fait faillite un an après sa création mais contient déjà les racines des futurs succès de Disney.

Dimanche 28 juin 2009

 
Vue d'une partie du vignoble de mercurey

Le mercurey est un vin d'appellation d'origine contrôlée (AOC) de la Bourgogne viticole. Son vignoble est situé en Saône-et-Loire, à douze kilomètres au nord-ouest de Chalon-sur-Saône (côte chalonnaise) et à sept kilomètres de Givry. Cette AOC s'étend sur les communes de Mercurey et de Saint-Martin-sous-Montaigu.

Ce vignoble, reconnu en AOC en 1936 (dernières modifications du décret le le et le ) et implanté sur des sols marno-argilo-calcaires, a, depuis dix ans, une surface de production d'environ 650 hectares en appellation village et en premier cru. Sa production d'environ 28 000 hectolitres donne à peu près 90 % de vin rouge (cépage pinot noir et rendement de 40 à 58 hectolitres par hectare) et 10 % de vin blanc (cépage chardonnay et rendement de 45 à 64 hectolitres par hectare).

Cette appellation, située sous un climat tempéré à tendance continentale, comprend 85 « lieux-dits » en AOC village et 32 en premier cru. C'est la plus importante AOC de la côte chalonnaise. Historiquement, Marguerite de Flandre et Gabrielle d'Estrées appréciaient ce vin.

Olivier Poussier décrit les vins de Mercurey :

« Les beaux vins de Mercurey possèdent une certaine densité, une matière qui leur permet de rivaliser avec certains crus de la Côte de Beaune et vieillir quinze à vingt ans, dans des millésimes solaires. Ce sont des pinots noirs très structurés, assez tanniques qui naturellement demandent du temps avant d'être bus. »


 

La môle ou poisson-lune (Mola mola) est une espèce de poissons de la famille des Molidae. C'est le plus lourd des poissons osseux, sa masse dépassant communément la tonne. On la trouve dans les eaux tropicales et tempérées tout autour du monde. C'est un animal à la tête proéminente, sans queue et peu épais par rapport à sa hauteur. Nageoires comprises, une môle peut être aussi haute que longue.

La môle se nourrit principalement de méduses qu'elle consomme en grandes quantités en raison de leur faible valeur nutritionnelle. Les femelles pondent plus d'œufs que n'importe quel autre vertébré connu. Le fretin de môle ressemble à un petit poisson-hérisson. Il possède de grandes nageoires pectorales et caudale. Son corps est recouvert d'épines qui disparaissent à l'âge adulte.

Les môles adultes ont peu de prédateurs, si ce n'est les lions de mer, les orques ou les requins. L'homme, dans certaines parties du monde, la considère comme un mets délicat comme au Japon ou à Taïwan mais la commercialisation de sa chair est interdite dans l'Union européenne. Elle se retrouve fréquemment, par accident, prise dans des filets. Il lui arrive aussi de consommer par erreur des déchets flottants, comme des gobelets, des sacs ou des ballons en plastique, qui peuvent entraîner sa mort.

Membre de l'ordre des Tetraodontiformes qui comprend les Tetraodontidae, Diodontidae et les Monacanthidae, la môle partage nombre de traits communs aux membres de ces familles. Elle fut même classée comme Tetraodon mola, une espèce du genre Tetraodon de la famille des Tetraodontidae. Finalement, la môle a été classée avec la Mola ramsayi dans un genre propre — Mola — dont elle est l'espèce type.

Lundi 29 juin 2009

 
Proteus anguinus

Le protée anguillard (Proteus anguinus), découvert en 1689, est un amphibien urodèle de la famille des Proteidae, de même type que les tritons et les salamandres. Il s'agit d'un animal cavernicole que l'on trouve principalement dans les grottes karstiques des Alpes dinariques. C'est le plus grand prédateur des fonds souterrains.

Le protée est la seule espèce du genre Proteus, la seule espèce européenne de la famille des Proteidae et le seul chordé troglobie européen. On le surnomme parfois « poisson humain » (en slovène : človeška ribica) à cause de sa peau ressemblant à celle de l'homme. Il est aussi parfois baptisé « salamandre blanche » ou « salamandre des grottes ».

Cet animal est intéressant pour son adaptation au milieu souterrain où la lumière est absente. Les yeux du protée ont une structure vestigiale, c'est-à-dire qu'ils ont perdu leur fonction initiale. L'animal, complètement aveugle, se débrouille donc grâce à ses autres sens très développés, odorat et toucher. Sa peau, en raison de l'obscurité, n'est pas pigmentée. Contrairement à d'autres amphibiens, il est exclusivement aquatique. Il se nourrit, dort et se reproduit sous l'eau. Il possède en outre des caractéristiques néoténiques : une fois adulte, il conserve certaines caractéristiques larvaires comme ses branchies externes.


 
Stade Progressive Field

Les Indians de Cleveland en anglais : Cleveland Indians sont une franchise de baseball basée à Cleveland évoluant dans la Ligue majeure de baseball. Surnommée The Tribe, la franchise des Indians est fondée en 1900 sous le nom de Cleveland Lake Shores et évolue depuis 1994 au Progressive Field (ex-Jacobs Field ; 43 545 places). Nombre de joueurs de premier plan tels Lou Boudreau, Bob Feller, Addie Joss, Nap Lajoie, Tris Speaker, Cy Young ou Satchel Paige ont porté les couleurs des Indians, aidant la franchise à remporter deux fois les Séries mondiales en 1920 et 1948. Dès les années 1960 pourtant, la réputation des Indians est celle d’une équipe de perdants. Cette situation perdure jusqu’au milieu des années 1990 et au renouveau sportif de la franchise qui dispute, sans les gagner, deux World Series en 1995 et 1997.

Les Indians restent sur une saison 2008 décevante marquée par les performances de Cliff Lee (22 victoires pour 3 défaites), qui remporte le trophée Cy Young récompensant le meilleur lanceur de l’année en Ligue américaine.

Mardi 30 juin 2009

 
La bataille de Navarin, une des conséquences du traité de Londres de 1827.

Le traité de Londres pour la pacification de la Grèce fut signé le par les représentants du Royaume-Uni, de la France et de la Russie. L’Autriche et la Prusse déclinèrent l’invitation. Ce traité concernait la Grèce alors en pleine guerre pour son indépendance contre l’Empire ottoman. Son but était de faire cesser le conflit et les effusions de sang. Cependant, il contrevenait aux principes de la Sainte-Alliance qu’il affaiblissait de fait. En effet, il impliquait la reconnaissance d’un nouveau pays (la Grèce) et rompait ainsi l’équilibre européen établi depuis le congrès de Vienne et dont la Sainte-Alliance était la garante. Ce traité reflétait autant l’intérêt de l’Europe pour la cause grecque que la volonté de chacun des signataires d’être présent en Méditerranée orientale afin de ne pas laisser le champ libre aux deux autres puissances. Il prévoyait une médiation des trois signataires entre les belligérants pour faire cesser les hostilités. Accepté par la Grèce, mais refusé par la Sublime Porte, il fut à l’origine de l’envoi d’une flotte de « maintien de la paix » britannique, française et russe. Une opération navale, dans l’ouest du Péloponnèse, qui entrait dans le cadre de l’application de ce traité, déboucha sur la bataille de Navarin. Pour compléter l’application de ce traité, une « force d’interposition » terrestre fut ensuite envoyée par la France : l’expédition de Morée.


 
Résidence de Marshall Field sur Prairie Avenue

Prairie Avenue est une voie nord-sud de South Side à Chicago, longue d’une vingtaine de kilomètres, qui s’étendait à l’origine de la Seizième rue dans le secteur communautaire de Near South Side jusqu’à la limite méridionale de la ville et même au-delà. L’histoire de l’avenue est particulièrement riche depuis l’époque des cavaliers et attelages. Lors des trois dernières décennies du XIXe siècle, une section de six blocks de l’avenue était habitée par les familles les plus en vue de Chicago.

Plusieurs figures historiques de la ville vécurent dans cette rue. En particulier pendant la période de reconstruction qui suivit le grand incendie de 1871, lorsque les plus importantes familles de la ville s’installèrent dans l’avenue. Ses résidents marquèrent l’histoire de le la cité et jouèrent un rôle prépondérant au niveau national ou international. Ils influencèrent sa vie politique, son architecture, sa vie culturelle, son économie, ainsi que son système législatif et gouvernemental.