Cugand

commune française du département de la Vendée

Cugand
Blason de Cugand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Terres de Montaigu, communauté d'agglomération
Maire
Mandat
Cécile Barreau
2020-2026
Code postal 85610
Code commune 85076
Démographie
Gentilé Cugandais
Population
municipale
3 685 hab. (2021 en augmentation de 6,87 % par rapport à 2015)
Densité 268 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 03′ 47″ nord, 1° 15′ 12″ ouest
Altitude 48 m
Min. 13 m
Max. 71 m
Superficie 13,76 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Clisson
(banlieue)
Aire d'attraction Cugand
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Mortagne-sur-Sèvre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Cugand est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

logo

Avant la création des départements, sous le royaume de France, la paroisse de Cugand faisait partie des marches Bretagne-Poitou (possession commune) et, sur le plan spirituel, de la Bretagne (diocèse de Nantes) .

Le , la commune de Cugand devrait fusionner avec sa voisine de La Bernardière pour former la commune nouvelle de Cugand-la-Bernardière[1].

Géographie modifier

Le territoire municipal de Cugand s’étend sur 1 376 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 48 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 13 et 71 mètres[2],[3].

Cugand est située au bord de la Sèvre nantaise, à 28 km au sud-est de Nantes et 29 km au sud-ouest de Cholet.

Selon le classement établi par l’Insee, Cugand est une commune urbaine, l'une des villes-centres de l'unité urbaine de Clisson. Cette unité urbaine est polarisée par plusieurs aires urbaines, et fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de la Loire-Atlantique).

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 858,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cugand est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clisson, une agglomération inter-départementale regroupant 4 communes[13] et 19 012 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cugand, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), terres arables (27,9 %), prairies (22,5 %), zones urbanisées (15 %), forêts (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Cugant en 1287[19].

La commune porte le nom de Tchugan en gallo et poitevin (ou Cugand[20]).

Albert Dauzat et Charles Rostaing ont rapproché le nom de Cugant de celui de Cuguen (Ille-et-Vilaine, Guguen en 1107, Cuguien en 1160, Cuguen en 1167) qu'ils considèrent comme une forme hybride à partir de la racine pré-indo-européenne *cūcc « hauteur », et qui se perpétuerait dans le provençal cuco « meule », suivi du mot breton gwenn « blanc »[21].

Le rapprochement entre Cugant et Cuguen est tentant, étant donné le caractère insolite et la ressemblance apparente entre ces deux toponymes originaux. Cependant, l'absence de formes anciennes suffisamment caractérisées rend ce rapprochement hasardeux. En outre, si Cuguen est bien un toponyme breton ou influencé par le breton, étant donné la présence d'autres toponymes remontant à cette origine dans les environs immédiats (exemples : Broualan, Trémeheuc, etc.), ce n'est pas le cas de Cugand dans l'environnement duquel ne se retrouve aucun toponyme breton. Dans cette hypothèse, cela ferait de Cugand le macrotoponyme breton le plus méridional de tous. Ernest Nègre n'a pas étudié le toponyme Cugand, alors qu'il a étudié Cuguen, signe probable du fait qu'il en ignore l'origine et qu'il n'adhère pas au rapprochement effectué par les auteurs précédents[22].

L'identification de l'élément *cūcc « hauteur » qui s'est acclimaté en gaulois et perpétué en ancien occitan est davantage étayée. Certes, cet élément est essentiellement, à de rares exceptions près comme Cucq (Pas-de-Calais), attesté dans la toponymie occitane, voire franco-provençale, dans les types Montcucq, Montcuq, Cumond (Dordogne, Cugmont 1382), Cucuron, etc., d'ailleurs Cugand se trouve effectivement sur le rebord d'un plateau dominant la Sèvre[21].

Histoire modifier

Les origines modifier

La région faisait initialement partie du territoire de la tribu gauloise des Pictons.

De ces temps anciens, il ne resterait que peu de vestiges : les piles d'un pont au fond de la Sèvre au Bas-Noyer (voie romaine de Durivum (Saint-Georges-de-Montaigu) à Angers) et des dalles dans une ferme à l'Ambenière (voie romaine de Durivum à Clichio (Clisson)).

Les Marches de Bretagne et de Poitou modifier

À l'origine, certainement plus cohérentes, les marches communes de Poitou et de Bretagne se scindaient au XVe siècle en plusieurs morceaux. À l'est, entre Clisson et Tiffauges, se trouvaient les Hautes Marches qui comprenaient les quatre paroisses de Gétigné, Boussay, Cugand et la Bruffière, lesquelles dépendaient simultanément des seigneuries de Tiffauges (Poitou) et Clisson (Bretagne) pour le temporel. Quant au spirituel, Cugand et Gétigné dépendaient du diocèse de Nantes et Boussay et la Bruffière de celui de Luçon.

Cette zone jouissait de privilèges particuliers, confirmés successivement par les ducs de Bretagne puis par les rois de France. Ainsi, Jean V, duc de Bretagne, reconnut par une charte du 3 septembre 1431 l'antiquité des franchises et privilèges des Marches :

« Jehan (…). À noz senneschal, alloué et procureur de Nantes (…) salut. Venuz sont par devers nous pluseurs des manans et habitans en la marche ancienne (…) complaignans humblement et expousans comme de touz temps ils aient acoustumé estre et demorez francs et exempts de touz fouages, aydes, subcides, quetz, gardes, subvencions ou imposicions quelconques, par ce qu'ilz sont en marche commune de Bretagne et de Poictou, qui est en celle exempcion et previlège, sens ce qu'il soit licite à l'une seignorie riens impouser de charge nouvelle esd. marches, sans l'assentement de l'autre, et furent les chouses ainsi introduites anciennement, ad ce que lesd. marches communes peussent demeurer habitées et fréquentées (…). »

Puis, par ordonnance du roi, Louis XIII, datée du 8 juin 1639, les habitants des Marches durent payer une taxe pour se maintenir dans leur privilèges. Celle-ci sera acquittée en 1642, 1651, 1661, 1678, 1681, 1704 et en 1762.

Lors des états généraux de 1789, fait unique en France, les trois ordres (noblesse, clergé et tiers-états) rédigèrent ensemble leurs doléances : conserver les privilèges des Marches. Ce que la Convention refusera.

La Révolution modifier

L'abolition des privilèges, le 4 août 1789, souleva l'indignation générale : la population de Cugand se réunit pour protester. Ensuite, la constitution civile du clergé, le 12 juillet 1790, et la levée en masse de 300 000 hommes décrétée par la Convention, déclenchaient le début des guerres de Vendée dans la région. Le recteur Le Bastard refusant de prêter serment, se réfugia dans la clandestinité.

Tout débuta le 11 mars 1793, quand 4000 paysans des paroisses environnantes marchèrent sur Clisson. Sous la conduite de Belorde de la Grenotière, la garde nationale se porta sur Cugand, faisant seize prisonniers et un autre détachement plusieurs morts sur Gétigné. Malgré les renforts venus de Nantes, sous l'impulsion de la prise de Cholet, le 14 mars, les insurgés prirent Clisson et s'emparèrent de Vertou le 18. M. de Vieux, seigneur du Pin Sauvage était le commandant général de ce rassemblement.

Le 16 septembre, les troupes républicaines arrivèrent à Clisson. Au cours de cette bataille, les insurgés battant en retraite furent repoussés au combat par leurs femmes qui les traitaient de poltrons et de couards, les républicains furent finalement battus à Torfou le 19. Devant l'impossibilité de vaincre, la République créa douze colonnes infernales chargées de tuer et de brûler tout ce qui se trouvait sur leur passage. L'une d'elles fera plusieurs passages à Cugand dont un le 10 juin 1794. Durant cette période, on estime qu'environ 200 Cugandais périrent. En 1789, Cugand comprenait environ 1 800 habitants.

Outre cette guerre, la Révolution a apporté d'autres changements. Ainsi, par la loi du 15 janvier 1790, les départements et les communes virent le jour. Dans ce découpage, Cugand se retrouve en Vendée ce qui n'était pas du goût des habitants. Ils rédigèrent une réclamation à l'adresse du procureur général syndic demandant à être réunis au district de Clisson, le 10 juillet 1790. Si au départ, celui-ci sembla favorable au projet, il se rallia au point de vue de l'abbé Richard de la Vergne, député des Marches et originaires de Boussay, pour maintenir Cugand en Vendée.

L'industrialisation de la Sèvre modifier

Cugand étant dans les Marches de Bretagne et de Poitou, les habitants jouissaient de certains privilèges. Pour tirer le meilleur parti de leurs exemptions très favorables aux échanges commerciaux (les marchandises voyageant sans taxes), ils multiplièrent moulins et manufactures dans la vallée de la Sèvre. Aux anciens moulins à blé et à seigle, ils ajoutèrent des moulins à tan, à foulon, à papier dans lesquels la force hydraulique permettait une mécanisation partielle de la production. Dans le même temps, alors que le filage de la laine, du chanvre, du lin et, plus tard, du coton était assuré par les femmes des villages travaillant à domicile, le tissage devint l'œuvre d'artisans spécialisés regroupés dans le bourg.

On situe généralement au XVIe siècle, l'exploitation rationnelle des chaussées par les entreprises artisanales : on avance les dates de 1562 pour Hucheloup, 1587 pour la Doucinière, 1593 pour Antières, 1595 pour Fouques. Examinons les différentes occupations des chaussées :

  • La Haute Doucinière : un moulin à blé (1686), un foulon
  • La Basse Doucinière : un moulin à blé (1586), un foulon puis une usine électrique (1915-1920)
  • Hucheloup : un moulin à blé (1522), un foulon (1562) puis une filature (1835-1985)
  • Bas-Hucheloup : un moulin à blé (1522) puis une tannerie (XIXe siècle) et une chamoiserie
  • Fradet : un moulin à blé (1503 - 1900)
  • Antières : un moulin à blé (1430), un foulon (1593), une papeterie (1644-1934), une cartonnerie (1946-1960) puis une fabrique de caoutchouc et matières plastiques (depuis 1960)
  • Gaumier : un moulin à blé (1522), un foulon (1595-1957) et un tissage (1815-1957)
  • La Grenotière : un moulin à blé(1522), un foulon (1595) puis une tannerie
  • Fouques : un moulin à blé (1522), un foulon (1595) puis une forge (1776-1828) et une filature (1828-1960)
  • La Feuillée : un moulin à blé (1522), une papeterie (1680-1839), une filature et teinturerie (1839-1899), une tannerie (1899-1929), une chamoiserie (1929-1969) puis un studio de cinéma (depuis 1969)
  • Plessard : un moulin à blé (1634-1815) devenu minoterie (1815-1910), une usine électrique (1910), une tannerie transformée en gîtes ruraux.

Les deux principales activités le papier et le tissage. Quel était, à cette époque, le procédé de fabrication du papier ? L'eau de la Sèvre était indispensable à chacun des stades de la fabrication, sauf pour le séchage. L'eau passait par le pourrissoir des vieux chiffons, préalablement triés par les femmes. Ensuite, elle s'écoulait dans les lavoirs où on nettoyait les morceaux coupés, avant la transformation en pâte à papier sous l'action des moulins à maillets ou des moulins à cylindres. Le travail se faisait dans des cuves en bois revêtues intérieurement de plomb.

Quand on voulait utiliser cette pâte stockée dans les dépôts, on en revenait à l'eau de la Sèvre pour le délayage. Enfin, et c'était tout l'art du compagnon papetier ; il fallait savoir tremper la forme (le moule, sorte de châssis garni de fils de laiton ou de cuivre) dans la pâte, l'égoutter, la passer à l'ouvrier coucheur qui la posait sur des feutres ou des cylindres garnis de laine. Restait à presser, à étendre, sécher et encoller, presser de nouveau et enfin étendre au soleil ou au séchoir avant de le lisser.

Au bord de la Sèvre à Gaumier, il existe un ancien moulin à foulon dont la survivance est miraculeuse. Il donne un exemple étonnant de ce procédé à deux piles, jadis très commun et maintenant rarissime. Le battage hydraulique avec de lourds maillets frappant les draps de laine est une opération d'apprêt, complémentaire du filage, du tissu et de la teinturerie. Il a pour objet de dégraisser, de réduire et de donner du liant, voire de satiner les étoffes appelées tiretaines ou kalmouks, selon les dimensions. Opération très délicate, prolongée plusieurs heures, de nuit comme de jour et physiquement très éprouvante, pour qui le pratique. Les étoffes étaient ensuite séchées sur un pré voisin sur un fil.

Tout au long du XIXe siècle, Cugand fut la commune de Vendée la plus industrialisée. La fermeture de la dernière filature, en 1985, mit fin aux activités sur les bords de Sèvre et à une aventure commencée au XVIIe siècle. Aujourd'hui, il ne reste que quelques ruines et une Mutualité, réunion des deux sociétés mutualistes de la commune, l'une fondée en 1841 (par les fileurs et première association du département) et l'autre en 1849 (par les papetiers et qui était la neuvième).

Dictionnaire d'Ogée modifier

En 1878, Ogée fait un dictionnaire sur les communes de Bretagne. Cugand étant historiquement une paroisse bretonne, elle y est décrite.

Cugan [Cugand]; à 6 l. 3/4 au S.-E. de Nantes, son évêché et son ressort ; à 28 l.3/4 de Rennes, et à 1l. de Clisson, sa sudélégation. On y compte 950 communiants. La cure est présentée par le roi ; les chapellenies de Saint-Michel et de Saint-Jacques, par l'évêque de Nantes, et la chapellenie de Saint-Lazare, par les seigneurs de Clisson. Cette paroisse est dans les Hautes-Marches (Voy. Nantes, année 409, où se trouve l'établissement des marches.) Son territoire, arrosé des eaux de la rivière de Sèvre, est très exactement cultivée. Les habitants du pays sont très laborieux et excellent agriculteurs. Nous leur rendons justice avec plaisir : on ne voit point dans leur canton ces landes immenses qui défigurent quelques endroits de la Bretagne ; mais de belles moissons et des vignes dont le vin est d'assez bonne qualité. Ils jouissent d'une honnête aisance, qu'ils méritent ; ils la doivent à leur activité et à des travaux opiniâtres. Il s'y trouve plusieurs moulins à papier.

  • Cugand est aujourd'hui indubitablement dans le département de la Vendée et sa paroisse dépend du diocèse de Luçon.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
De gueules à l'aigle d'argent, becquée et membrée d'azur.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1908 février 1969
(décès)
Auguste Durand PDP puis MRP Industriel dans le textile à Fouques
Député de la Vendée (1928 → 1936)
Conseiller général de Montaigu (1919 → 1940 puis 1945 → 1969)
Président du conseil général de la Vendée (1945 → 1969)
février 1969 mars 1983 Denise Leroy   Propriétaire au bourg
mars 1983 juin 1995 Marcel-Pierre Stépanovsky   Retraité, propriétaire à La Doucinière
juin 1995 mai 2020 Joël Caillaud DVD Formateur consultant
8e vice-président de la CC Terres de Montaigu (2017 → 2020)
Réélu en 2001, 2008 et 2014[23]
mai 2020 En cours Cécile Barreau DVD Ancienne chargée d'affaire
Conseillère départementale de Mortagne-sur-Sèvre (2015 → )
Vice-présidente du conseil départemental[24] (2015 → 2021)
5e vice-présidente de la CA Terres de Montaigu (2020 → )

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 3 685 habitants[Note 3], en augmentation de 6,87 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 3021 6891 8281 9432 0222 1902 2552 2462 249
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 2952 1871 9962 0582 0442 1472 1292 1862 273
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 2432 2902 0812 1692 0551 8601 8261 9072 110
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
2 1992 4252 5252 6272 7763 1143 1713 1613 386
2019 2021 - - - - - - -
3 5633 685-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 729 hommes pour 1 802 femmes, soit un taux de 51,03 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
3,9 
6,5 
75-89 ans
10,4 
17,5 
60-74 ans
17,7 
22,9 
45-59 ans
21,0 
19,6 
30-44 ans
19,4 
13,5 
15-29 ans
10,7 
18,7 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Vie locale modifier

Sports modifier

  • Les Gazelles cugandaises (section de gymnastique d'entretien)
  • Union sportive Bernardière Cugand (section football)
  • Association Basket Cugand Bernadière (section basket)
  • Saint-Michel Handball (section handball)
  • Les Raquettes cugandaises (section tennis)
  • Athlétisme Mingot Association (section athlétisme)
  • TTAL Cugand (section tennis de table)
  • ACC (section cyclisme - Amicale Cyclos Cugand)

Santé modifier

  • Pôle santé des Caducées

Enseignement modifier

  • École privée mixte Saint-Michel-Jeanne-d'Arc
  • École publique élémentaire Jean-Moulin

Culture modifier

  • Bibliothèque cugandaise
  • Festival de danse et musique du Monde[31]

Lieux et monuments modifier

  • Moulin à foulon de Gaumier sur la Sèvre nantaise.
  • La Grand'Maison : ancienne dépendance du château de Clisson, tour du XVe siècle.
  • L'obélisque située sur le plateau dominant la Sèvre. Dessinée par Mathurin Crucy et construite en 1815, c'est en fait une fabrique du jardin du domaine de la Garenne Lemot situé de l'autre côté de la rivière.
  • Église Saint-Pierre.
  • L'usine de la Feuillée, ancienne filature et tannerie sur les bords de la Sèvre, qui fut le propriété de Joseph Cheguillaume et de la famille du réalisateur et scénariste Serge Danot avant que celui-ci ne s'en serve comme lieu d'habitation et de tournage pour sa série télévisée d'animation Le Manège enchanté de 1966 à 1990. Elle abrite depuis l'équipe du Hellfest, le festival de musiques extrêmes créé par Ben Barbaud.
  • La villa du Mont-Gallien

Personnalités liées à la commune modifier

Événements modifier

  • Festival de Cugand, Danses et Musiques du Monde, groupes folkloriques du monde entier, pendant quatre jours au mois d'août (20 000 spectateurs en 2005 pour la 7e édition du festival).

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

2. Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, par Bernard Le Nail, Le Temps éditeur, Am Amzer, Pornic, 2010, (ISBN 978-2-36312-000-7).

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Ces deux communes de Vendée ne feront plus qu'une au 1er janvier 2025 », sur actu.fr, (consulté le )
  2. « Commune 1183 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  3. « Cugand », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Cugand et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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