Zeta Telescopii

étoile géante de la constellation du Télescope

Zeta Telescopii (ζ Telescopii / ζ Tel) est la deuxième étoile la plus brillante de la constellation australe du Télescope. Sa magnitude apparente est de 4,13[2]. Elle présente une parallaxe annuelle de 25,84 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ ∼ 127 a.l. (∼ 38,9 pc) de la Terre. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −31 km/s[5].

Zeta Telescopii
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 28m 49,860s[1]
Déclinaison −49° 04′ 14,11″[1]
Constellation Télescope
Magnitude apparente +4,13[2]

Localisation dans la constellation : Télescope

(Voir situation dans la constellation : Télescope)
Caractéristiques
Type spectral K1 III-IV[3]
Indice U-B +0,82[4]
Indice B-V +1,02[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −30,6 km/s[5]
Mouvement propre μα = +139,10 mas/a[1]
μδ = −228,66 mas/a[1]
Parallaxe 25,84 ± 0,21 mas[1]
Distance 126 ± 1 al
(38,7 ± 0,3 pc)
Magnitude absolue +1,171[2]
Caractéristiques physiques
Masse 1,53 M[2]
Rayon 9,27+0,17
−0,45
 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,78 ± 0,09[7]
Luminosité 39,76 ± 0,48 L[6]
Température 4 801 ± 39 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,19 ± 0,03[7]

Désignations

ζ Tel, HR 6905, HD 169767, HIP 90568, CD-49 12153, CPD-49 10594, LTT 7332, SAO 229047[8]

Zeta Telescopii est une étoile de teinte orangée de type spectral K1 III-IV[3]. Il s'agit d'une étoile évoluée qui est membre du red clump[2], ce qui signifie qu'elle fusionne l'hélium de son noyau en carbone. Sa masse est 53 % supérieure à la masse solaire[2] et son rayon est environ neuf fois plus grand que celui du Soleil[6]. La luminosité de l'étoile est environ 40 fois plus grande que celle du Soleil[6] et sa température de surface est de 4 801 K[7].

La métallicité de Zeta Telescopii, c'est-à-dire l'abondance relative en éléments plus lourds que l'hélium, est inférieure à celle du Soleil ; son indice [Fe/H] vaut -0,19[7]. Les teneurs de l'étoile en aluminium, calcium, nickel, vanadium et baryum sont très proches des teneurs solaires de ces éléments, tandis que le sodium et le silicium sont plus abondants que dans le Soleil[2].

Références modifier

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e f et g (en) Y. J. Liu et al., « The abundances of nearby red clump giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 382, no 2,‎ , p. 553–66 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2007.11852.x, Bibcode 2007MNRAS.382..553L)
  3. a et b (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
  4. a et b (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  5. a et b (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  6. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  7. a b c d et e (en) S. Alves et al., « Determination of the spectroscopic stellar parameters for 257 field giant stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 448, no 3,‎ , p. 2749–2765 (DOI 10.1093/mnras/stv189, Bibcode 2015MNRAS.448.2749A, arXiv 1503.02556). Comme préconisé dans la discussion, les données ici adoptées sont celles issues de « TS13 ».
  8. (en) * zet Tel -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Lien externe modifier