Zeta Pegasi

étoile de la constellation de Pégase
Zeta Pegasi
Homam
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 41m 27,7s
Déclinaison 10° 49′ 53″
Constellation Pégase
Magnitude apparente +3,4

Localisation dans la constellation : Pégase

(Voir situation dans la constellation : Pégase)
Caractéristiques
Type spectral B8V
Astrométrie
Distance 142 al
(43,5 pc)

Désignations

Homam, ζ Peg, 42 Peg, HR 8634, HD 214923, BD+10°4797, FK5 855, HIP 112029, SAO 108103[1]

Zeta Pegasi (ζ Peg / ζ Pegasi, Zêta Pegasi) dans la Désignation de Bayer est une étoile de la constellation de Pégase.

Zeta Pegasi est de type spectral B8 et a une magnitude apparente de +3,4. Elle est à environ 142 années-lumière de la Terre.

Nomenclature et histoire modifier

 
السعود al-Suᶜūd, « les Propices », et الدلوal-Dalw, « le Dalou », les figures correspondant à l'espace de Pégase dans le ciel arabe traditionnel.

Du ciel des Arabes à l'UAI modifier

Homam est le nom approuvé pour ζ Peg par l’Union astronomique internationale (UAI)[2]. C’est l’arabe au départ سعد الهمام Saᶜd al-Humām, « la Propice du Magnanime »[3], nom donné au couple ζξ Peg dans le ciel arabe traditionnel, c’est-à-dire le ciel formé sur la base des manāzil al-qamar ou « stations lunaires »[4]. Le mot al-humām, « celui qui vise de grandes choses, le magnanime », qui s’applique au héros et a pour sens dérivé « le lion », est reconnu comme épithète divine et Humām est d’ailleurs un nom de personne toujours en vigueur[5].

C’est à partir de la transcription ‘Sa’d AlHomâm’ donnée, dans sa traduction du زيجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437), par Thomas Hyde (1665)[6] que Giueseppe Piazzi forge le nom Homam (1814)[7]. Relevé par Richard Allen (1899) [8] qui contribue à sa popularisation, il se perpétue dans les catalogues du XXe siècle[9],[10].

En chine modifier

ζ Peg est 雷电一, soit la 1re étoile de l’astérisme 雷电(pinyin : Léidiàn), « Tonnere et éclairs » [11]..

Notes et références modifier

  1. (en) * 42 Peg -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  2. (en) IAU, « Star Names », 2021. »
  3. Roland Laffitte, « Étymologie des noms arabes d'étoiles, sur le site de la Selefa (Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises & Arabes, 31 déc. 2002, p. 11. »
  4. (de) Paul Kunitzsch, Arabische Sternnamen in Europa, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1959, pp. 162-163.
  5. Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, pp. 41 et 126.
  6. (la) Thomas Hyde, « Tabulae Long. ac Lat. Stellarum Fixarum ex Observatione Ulugh Beighi, Tamerlanis Magni Nepotis, Oxonii : Henry Hall, 1665, Commentarii, p. 27. »
  7. (la) Giuseppe Piazzi, Præcipuarum stellarum inerrantium positiones mediæ ineunte sæculo XIX : ex observationibus habitis in specola Panormitana ab anno 1792 ad annum 1813, éd. Panermi : ex regia typ. militari, 1814, p. 137.
  8. (en) Richard Hinkley Allen, « Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, p. 327. »
  9. (de) Paul Kunitzsch, Untersuchungen zur Sternnomenklatur der Araber, Wiesbaden : O. Harr0assowitz, 1961, p. 168.
  10. Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2001, p. 193.
  11. Sun Xiachun Sun & Jacob Kistemarker, The Chinese Sky During the Han, Leiden / Köln : Brill, 1997, p. 131.

Liens externes modifier