Le , un Fokker 50 assurant le vol Kish Air 7170, un vol international régulier, opéré par la compagnie aérienne iranienne Kish Air, entre l'île de Kish, en Iran, et Charjah, aux Émirats arabes unis, s'est écrasé prés d'une zone résidentielle à 5 km de la piste d'atterrissage, lors de l'approche vers l'aéroport international de Charjah.

Vol Kish Air 7170
EP-LCA, l'appareil impliqué dans l'accident, ici en novembre 2003.
EP-LCA, l'appareil impliqué dans l'accident, ici en novembre 2003.
Caractéristiques de l'accident
Date
TypePerte de contrôle en vol
CausesErreur de pilotage
SitePrés de l'aéroport international de Charjah, aux Émirats arabes unis
Coordonnées 25° 37′ 00″ nord, 55° 41′ 00″ est
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareilFokker 50
CompagnieKish Air
No  d'identificationEP-LCA
Lieu d'origineAéroport de l'île de Kish, en Iran
Lieu de destinationAéroport international de Charjah, aux Émirats arabes unis
PhaseApproche
Passagers40
Équipage6
Morts43
Blessés3
Survivants3

Géolocalisation sur la carte : Émirats arabes unis
(Voir situation sur carte : Émirats arabes unis)
Vol Kish Air 7170

Au total, 43 des 46 passagers et membres d'équipage à bord du Fokker 50 ont péri dans l'accident, ce qui en fait la catastrophe aérienne la plus meurtrière impliquant ce type d'appareil.

 
Le Fokker 50 impliqué dans l'accident, ici en mai 1995, alors qu'il était toujours en service avec Lufthansa CityLine.

L'appareil impliqué est un Fokker 50, immatriculé EP-LCA. Il a volé pour la première fois le 25 janvier 1993 avec Lufthansa CityLine (immatriculation D-AFFJ), puis à Air Nostrum, pour le compte d'Iberia (immatriculation EC-GKU), avant d'être livré à Kish Air le 1er mars 2002. L'avion a suivi une Visite de type A le 24 décembre 2003 et devait subir un autre contrôle similaire le 31 avril 2004, soit 2 mois après l'accident.

Enquête

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L'Autorité générale de l'aviation civile émiratie a conclu que cet accident est principalement dû à une perte de contrôle en vol, causée par une erreur de pilotage. Lors de la phase d'approche, le commandant de bord a soudainement demandé à son copilote d'effectuer l'approche finale, ce qui entrainé une dégradation de la gestion des ressources de l'équipage et le non-respect des procédures standards mise en œuvre par la compagnie aérienne, conduisant finalement l'équipage à exécuté l'approche avec un taux de descente trop élevé pour cette manœuvre.

Réalisant cela, le commandant de bord a repris le contrôle et a décidé de tirer la manette des gaz jusqu'à ce qu'elle atteigne le mode « normal », afin de diminuer rapidement leur altitude. Cependant, le commandant de bord a accidentellement fait entrer le pas des pales de l'hélice du moteur gauche en mode « ralenti/sol », provoquant une dissymétrie au niveau de la puissance des 2 moteurs et un mouvement de roulis très important sur la gauche, ce qui à conduit à la perte de contrôle et la collision avec le sol.

 
La section arrière de l'appareil, un an après l'accident.

L'accident du vol 7170 est similaire à celui du vol Luxair 9642, impliquant un Fokker F50 qui s'était écrasé 2 ans auparavant au Luxembourg. Le crash du vol 9642 a entraîné la recommandation obligatoire pour tous les opérateurs de ce type d'avion de les renvoyer au constructeur pour procéder à des modifications techniques. Les ressemblances frappantes entre ces 2 catastrophes ont poussé les autorités à exhorter les compagnies aérienne à procédé immédiatement à la révision de leur Fokker F50 afin d'évité d'autres accidents.

Références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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