Vincent Péricard

footballeur français

Vincent Péricard
Image illustrative de l’article Vincent Péricard
Biographie
Nom Vincent de Paul Péricard Essele
Nationalité Française
Camerounaise
Nat. sportive Française
Naissance (41 ans)
Efok (Cameroun)
Taille 1,85 m (6 1)
Période pro. 1999 - 2011
Poste Attaquant
Parcours junior
Années Club
1988-1999 Drapeau de la France AS Saint-Étienne
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1999-2000 AS Saint-Étienne 002 0(0)
2000-2003 Juventus FC 002 0(0)
2002-2003 Portsmouth FC 032 0(9)
2003-2006 Portsmouth FC 012 0(0)
2005 Sheffield United 011 0(2)
2006 Plymouth Argyle 015 0(4)
2006-2009 Stoke City 038 0(2)
2008 Southampton FC 005 0(0)
2009 Millwall FC 002 0(0)
2009-2010 Carlisle United 010 0(4)
2010-2011 Swindon Town 040 0(6)
2011 Havant & Waterlooville FC 005 0(0)
2015 Moneyfields FC 001 0(0)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1998 France -17 ans
Drapeau de la France France -18 ans[1]
Drapeau de la France France espoirs[2]
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Vincent Péricard (né le à Efok dans le centre du Cameroun) est un footballeur franco-camerounais, qui évoluait au poste d'attaquant.

Ancien grand espoir du football français, parti à 17 ans à la Juventus, il connaît une carrière mouvementée qui s'achève en , alors qu'il est âgé de 29 ans.

Biographie modifier

Né à Efok dans le département de Lekié, il arrive en France à l'âge de 4 ans[3], et détient actuellement la double nationalité française et camerounaise[4].

Formé à l'AS Saint-Étienne, club où il commence à l'âge de 6 ans, il y effectue toute la formation jusqu’à l'âge de 17 ans.

En 1999, il intègre le groupe professionnel entraîné par Robert Nouzaret et joue deux matchs avec les verts avant de rejoindre la Juventus en 2000, conseillée par l'agent Christophe Mongai[1], et qui envoya son entraîneur Carlo Ancelotti lui-même pour superviser le jeune lors d'un match avec les espoirs et le convaincre de signer[5]. Le club stéphanois, qui désirait garder sa pépite, se retrouve au pied du mur, et demande alors au club piémontais la somme de 7,5 millions d'euros, sous menace de porter l'affaire devant les tribunaux[6].

Promis par les médias à un brillant avenir, Julien Courbet lui consacre même dans son émission « Les Sept Péchés capitaux » un reportage intitulé « l'homme qui vaudra des milliards »[7],[8].

Il ne fait pourtant que deux apparitions avec l'équipe turinoise, lors d'un match de coupe et de Ligue des champions contre Arsenal, et évolue principalement avec l'équipe réserve, dont il est cependant à deux reprises meilleur buteur[9].

Il quitte finalement l'Italie en 2002 (viré du club car il aurait, selon lui, tenté de séduire son professeur d'italien, qui, sans qu'il le sache, était en couple avec un des dirigeants de la Juve[1]) pour être prêté en Angleterre au club de Portsmouth[10] de Harry Redknapp, où il réalise une première année pleine qui s'achève sur une promotion en Premier League (et où il termine champion de seconde division). Alors qu'il est transféré définitivement dans son club d'accueil, il va connaître des blessures à répétition qui l'empêchent de s'y imposer[8]. En deux saisons à Portsmouth, il ne participe ainsi qu'à six matchs de championnat, sans marquer un seul but. En 2005, il déclare cependant être candidat à une place dans l'équipe nationale du Cameroun[11],[2]. Épargné par les blessures, il parvient à disputer une trentaine de matchs la saison suivante : prêté en septembre à Sheffield United, en D2, pour reprendre le rythme, il revient à Portsmouth en décembre pour quelques mois pendant l'hiver, avant de terminer la saison à Plymouth Argyle à partir de .

En 2006, alors que son contrat avec le Portsmouth Football Club se termine, il signe en faveur de Stoke City, en D2, où il joue mais marque peu. En , alors qu'il s'était auparavant vu retirer deux fois son permis de conduire pour excès de vitesse, il est condamné à quatre mois de prison ferme par la justice britannique pour avoir menti à la suite d'un excès de vitesse, en affirmant que c'était son beau-père qui conduisait[8]. Le , il sort de prison sous le régime de la liberté conditionnelle, muni d'un bracelet électronique et d'une dérogation pour pouvoir jouer en soirée[12]. Il ne rejoue cependant que très peu en équipe première et est prêté à Southampton en .

Après la promotion de Stoke en Premier League en 2008, il joue encore moins et connaît un nouveau prêt à Millwall en [13],[2]. Le , alors qu'il joue seulement son deuxième match sous les couleurs de Millwall, il se blesse très sérieusement à la suite d'une rupture du tendon d'Achille. Son prêt est subitement terminé[14]. Il est libéré de son contrat avec Stoke City à la fin de la saison 2008-2009[8].

En 2009, il signe à Carlisle United, en Football League One, la troisième division anglaise, où il ne dispute qu'une dizaine de matchs avant de rejoindre en Swindon Town, qui évolue dans le même championnat. Après 18 mois son contrat n'est pas renouvelé[8], et Péricard s'entraîne alors avec le club de Bournemouth, sans parvenir à décrocher un nouveau contrat[15]. En , il signe à Havant & Waterlooville[16], en 6e division anglaise, et annonce finalement la fin de sa carrière de joueur en (s'exprimant alors : « ma passion est partie »).

Il lance par la même occasion une structure d'accompagnement des joueurs professionnels étrangers désirant s'adapter à l'Angleterre (pour les prévenir du stress et de la dépression, les aider à apprendre la langue ou encore à trouver un logement)[9],[17] nommée Elite Welfare Management.

Palmarès modifier

  Portsmouth
 
  Stoke City

Notes et références modifier

  1. a b et c Article paru dans le So Foot hors-série de décembre 2012.
  2. a b et c (en) « Lions close in on Pericard deal », BBC Sport, (consulté le )
  3. (en) Charlie Wyett, « The first few months were horrendous culture shock in England was just terrible », The Sun, London
  4. (en) Pericard bounces back after in — www.bbc.co.uk
  5. « Teenage Kicks » Vincent Péricard: la retraite d’une légende (1/3) — cahiersdufootball.net
  6. Saint-Étienne attaque les parents de Vincent Péricard — leparisien.fr, 4 août 2000
  7. Top 10: Les enfants de la télé
  8. a b c d et e Un Français de 29 ans arrête le foot après plusieurs dépressions, rtl.be, 17 mars 2012
  9. a et b Entretien avec… Vincent Péricard : « Je ne regrette pas du tout mes choix de carrière », footmercato.fr, 25 mars 2012
  10. (en) « Trio in, three on way », Sky Sports, (consulté le )
  11. Vincent Pericard Essele : "Je suis prêt à jouer avec les Lions", camfoot.com
  12. Vincent Péricard, l’homme qui allait trop vite, espoirsdufootball.com
  13. Péricard (Stoke) prêté à Millwall, lequipe.fr, 20 février 2009
  14. Saison terminée pour Péricard, lequipe.fr, 26 février 2009
  15. (en) « Vincent Pericard training with Bournemouth », Daily Star,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (en) « Havant & Waterlooville seal deal for Vincent Pericard », BBC Sport, (consulté le )
  17. (en) Michael Carre, « From Juve to no way for former Pompey ace », The News (consulté le )

Liens externes modifier