Villa Prieuré Saint-Georges

Prieuré Saint-Georges
Façade de la villa du Prieuré Saint-Georges
Présentation
Destination initiale
Villa balnéaire
Architecte
Construction
1905
Propriétaire
Personne privée
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
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Le prieuré Saint-Georges est une villa balnéaire située sur la commune de Batz-sur-Mer[1], dans le département français de la Loire-Atlantique.

Localisation modifier

La villa se trouve sur une terrain arboré situé à l'angle de la « rue de la Plage » et de la « rue du Golf », à centaine de mètres du port Saint-Michel et à environ 300 mètres de l'église Saint-Guénolé, le cœur du bourg.

Historique modifier

Avec l'arrivée de la mode des bains de mer et du tourisme dans la région, des villas balnéaires sont édifiées au Bourg de Batz, comme on dit alors[2], dès le milieu du XIXe siècle, par la petite bourgeoisie nantaise, qui s'établit dans les environs du port Saint-Michel[3].

La première construction balnéaire est la villa Saint-Michel-du-Rocher[4], bâtie en 1847 par Célestin Pavec, juriste originaire de Savenay et collectionneur de chansons populaires. La villa Ker Mannet[5], édifiée dans la seconde moitié du XIXe siècle, sera habitée dans les années 1950 par Jean Merrien, alias René de la Poix de Fréminville, navigateur et écrivain passionné de la mer[3].

La villa Prieuré Saint-Georges est construite en 1905 par l'architecte Georges Lafont à la demande du parisien Hippolyte Vaucourt (1850-1920), maire de Batz-sur-Mer depuis 1902[6]. Elle remplace une première villa édifiée vers 1890 pour le compte de Paul Dupé, conducteur des Ponts-et-Chaussées à Nantes[7]. Conformément au souhait d'Hippolyte Vaucourt, l'architecte Georges Lafont s'inspire de sa propre villa « Symbole » de La Baule[3].

Le , Hippolyte Vaucourt, décède dans sa villa[6]. Sa veuve Marie-Louise Singer (une alsacienne qui n'a aucun lien de parenté avec la famille du fabricant américain de machines à coudre Singer)[8], lègue vers 1936, le prieuré au diocèse de Nantes, qui, à son tour, le revend en 1947 au journal La Nouvelle République du Centre-Ouest. Le quotidien en fait sa colonie de vacances jusqu'en 1961, date à laquelle la villa est vendue à l'Organisation centrale des camps et activités de jeunesse (OCCAJ).

En 2006, la villa est achetée par un agent immobilier qui y propose des locations saisonnières[9].

Architecture modifier

Le Prieuré Saint-Georges répond à une double influence médiévale (un donjon, des créneaux)[3] et balnéaire (véranda, bow-window, saillies de toit)[7].

À ses côtés, dans l'enceinte de la propriété, se dresse le moulin médiéval appartenant jadis aux moines bénédictins de l'ancien prieuré jusqu'au XVIIIe siècle. Paul Dupé en fait une tour crénelée qui sert de belvédère[3].

Cinéma modifier

La villa sert de décor en 2005 au tournage du film Cherche fiancé tous frais payés, d'Aline Issermann, avec Alexandra Lamy et Bruno Salomone[3].

Notes et références modifier

  1. Au 10 rue de la Plage.
  2. Pour accompagner le développement du tourisme, le Bourg de Batz sera rebaptisé Batz-sur-Mer en 1931.
  3. a b c d e et f Villas balnéaires, l'arrivée des premiers touristes, panneau de présentation réalisé par l'office de tourisme de Batz-sur-Mer, consulté sur site en novembre 2015.
  4. 52 rue de l'Atlantique.
  5. 1 rue de la Plage.
  6. a et b Jean-François Caillet, « Batz-Hippolyte Vaucourt », sur www.bourg-de-batz.fr (consulté le )
  7. a et b Laurent Delpire, « Maison de villégiature balnéaire dite Le Prieuré Saint-Georges », sur patrimoine.paysdelaloire, conseil régional des Pays de la Loire (consulté le ).
  8. Jean-François Caillet, « Batz-Marie Singer », sur www.bourg-de-batz.fr (consulté le )
  9. « À Batz, on peut dormir dans la maison d'Harry Potter ! », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier