Victor Union Oger

personnalité politique française

Victor Union Oger
Fonctions
Député des Ardennes

(13 ans, 8 mois et 3 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Avranches, France
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès 9e arrondissement de Paris, France
Nationalité Drapeau de la France Française

Victor Union Oger, né à Avranches (Manche) le et mort à Paris le , est un homme politique français. Il est notamment député des Ardennes de 1834 à 1848, sous la monarchie de Juillet.

Biographie modifier

Son père, directeur de l'hospice militaire d'Avranches est originaire de l'Aisne (département), à la limite des Ardennes. Sa mère est originaire de la Marne[1].

Avoué à Paris, il se présente aux élections législatives de 1834 dans la circonscription de Mézières, dans les Ardennes, comme indépendant, et est élu, le , par 148 voix contre 142 pour le député sortant, Augustin Barrachin. Il devient également conseiller général des Ardennes[2].

Il est réélu député le , le , le , et le , avec des scores plus confortables qu'à sa première élection[2].

Il se manifeste à l'Assemblée par des votes très indépendants. Il combat notamment les lois de réprimant l'opposition républicaine. Mais il soutient par contre en 1837 la loi de disjonction, voulue par Mathieu Molé et le général Simon Bernard, prévoyant que lorsqu'un crime est commis conjointement par des civils et des militaires, les premiers seraient jugés normalement par la cour d'assises, mais que les seconds par un conseil de guerre. Il se prononce également en 1846 pour l'indemnité du pasteur Pritchard, proposée par François Guizot pour apaiser les tensions entre le Royaume-Uni et la France. À la suite de ce dernier vote, les électeurs de la 7e légion de la garde nationale de Paris, dont il est colonel, le rayent de la liste des candidats parmi lesquels le roi devait choisir les colonels et les lieutenants-colonels. Le lendemain, le roi le nomme commandeur de la Légion d'honneur[2] (il avait été fait chevalier en 1835 et officier en 1843[3]).

La révolution de 1848 le fait sortir de la vie politique. Il décède à Paris le [2].

Notes modifier

Références modifier

Liens externes modifier