Viaduc de la Poterie
Le viaduc de la Poterie ou viaduc Sud[1] est un ouvrage d'art ferroviaire de type pont à poutres situé dans le département français d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Il franchit la voirie communale située dans le quartier de la Poterie. Mis en service le , le viaduc est emprunté par les rames de la ligne A du métro de Rennes.
Viaduc de la Poterie | |
Détail du viaduc de la Poterie. | |
Géographie | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Commune | Rennes |
Coordonnées géographiques | 48° 05′ 15″ N, 1° 38′ 45″ O |
Fonction | |
Franchit | Voirie communale |
Fonction | Pont-rail |
Itinéraire | Ligne A du métro de Rennes |
Caractéristiques techniques | |
Type | Pont à poutres |
Longueur | environ 460 m |
Portée principale | 40 m |
Largeur | 6,30 m |
Hauteur | 7,70 m |
Matériau(x) | Béton |
Construction | |
Construction | 1997-1999 |
Mise en service | 2002 |
Architecte(s) | Norman Foster |
Maître d'ouvrage | Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR) |
Entreprise(s) | GTB, Quille |
Gestion | |
Propriétaire | Rennes Métropole |
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Situation
modifierLe viaduc se situe entre la station Le Blosne et viaduc de franchissement de la rocade qui donne accès au garage-atelier de Chantepie. En raison de sa longueur, une station aérienne est située sur l'ouvrage, La Poterie, le terminus sud de la ligne.
Le viaduc ne franchit que des rues et des avenues en suivant successivement l'avenue des Hautes-Ourmes puis la rue Émile-Littré avant de traverser le parc relais. Aux extrémités du viaduc, la ligne plonge sous terre via une trémie côté Blosne juste avant le croisement entre les avenues des Hautes-Ourmes et de Pologne et côté garage-atelier rejoint un remblai entre le parc relais et le stade voisin.
Caractéristiques techniques
modifierL'ouvrage d'une longueur approximative de 460 mètres[2] a été dessiné par Norman Foster dont 253 m parcourus en service commercial[3] et construit par les entreprises GTB et Quille[4],[5].
Les deux tabliers en béton formant un ouvrage large de 6,30 m sont soutenus par dix piles métalliques en forme de « V » ou de « Papillons », plus les deux piles soutenant aussi la station, similaires à celles du viaduc de Pontchaillou du même architecte sur lesquelles le tablier s'appuie via quatre points d'ancrage ; la station de métro La Poterie vient englober l'ouvrage mais reste distincte structurellement[6],[Cha 1]. La portée est de 40 mètres entre chaque béquilles[Cha 1],[1],[7]. La hauteur de l'ouvrage atteint 7,70 mètres au niveau de la station La Poterie[8].
Histoire
modifierDans les plans initiaux, cet ouvrage aurait dû mesurer près de 3 km et débuter au niveau de la station Clemenceau[Nor 1],[Nor 2]. La forte contestation des riverains des rues d'Espagne et de Suisse et dans une moindre mesure ceux des boulevards de Yougoslavie et des Hautes-Ourmes poussent le SITCAR en , confirmé par le vote du suivant à réduire l'ouvrage à sa seule section de l'avenue des Hautes-Ourmes, à construire la ligne en tranchée couverte et à prendre en compte la liaison avec le garage-atelier repositionné à Chantepie[Nor 3],[Nor 4],[Cha 2],[9].
L'ouvrage a été construit en même temps que la ligne A du métro de Rennes. Les premières piles, ou « béquilles » de l'ouvrage ont été posées en puis se sont succédé au rythme d'une béquille tous les 15 jours[Cha 1],[7].
Notes et références
modifierRéférences bibliographiques
modifier- Philippe Chapleau, Le métro de Rennes Métropole : Chroniques d'un chantier, Éditions Ouest-France, (ISBN 2-7373-3001-7)
- Chapleau, 2002, p. 32.
- Chapleau, 2002, p. 13.
- Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, Apogée, (ISBN 978-2843981128)
- Normand, 2002, p. 53.
- Normand, 2002, p. 54.
- Normand, 2002, p. 55.
- Normand, 2002, p. 56.
Autres références
modifier- « Archives des viaducs et remblais », sur val.insa-rennes.fr (version du sur Internet Archive).
- Longueur calculée via Google Maps en l'absence de sources précises.
- Yvon Lechevestrier, « Prenez-le métro avec « Ouest-France » : Premier arrêt à la station « Vilejean » », Ouest-France, , p. 15
- C. S., « Métro de Rennes : l’alliance de la lumière naturelle et artificielle », Lux, no 218, , p. 22 à 24 (lire en ligne).
- « 400 entreprises pour 1 chantier » , sur val.insa-rennes.fr (consulté le ).
- Réseaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 21), , 64 p. (lire en ligne), p. 5-10.
- « Val-Poterie : Le viaduc a démarré », Ouest-France, , p. 10.
- Yvon Lechevestrier, « Prenez-le métro avec « Ouest-France » : Quatre stations dans le sud », Ouest-France, , p. 20
- « Les parkings relais du métro contestés par les habitants » , sur ouest-france.fr, (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Philippe Chapleau et Jean-Michel Niester, Le métro de Rennes Métropole : Chroniques d'un chantier, Rennes, Éditions Ouest-France, , 63 p. (ISBN 2-7373-3001-7)
- Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, Rennes, Apogée, , 167 p. (ISBN 978-2843981128)
Articles connexes
modifierLiens externes
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