Véronique Sylvain

poétesse québécoise

Véronique Sylvain est une poétesse franco-ontarienne née en 1986. Le Nord ontarien et sa nature occupent une place importante dans son œuvre.

Véronique Sylvain
Biographie
Naissance
Activités

Biographie modifier

Véronique Sylvain naît en [1], à Kapuskasing[2], et grandit sur la ferme familiale à Kitigan[3], en Ontario. Elle obtient un baccalauréat en littérature de l’Université Laurentienne, à Sudbury[4], puis une maîtrise en lettres françaises de l’Université d’Ottawa[5].

Après avoir travaillé aux Éditions Prise de parole, elle décroche un poste de responsable des communications aux Éditions David[6].

Vie littéraire modifier

Véronique Sylvain commence par écrire des chansons, ce qui l’amène à participer au concours Ça m’chante en 2003[6].

Après voir publié quelques poèmes dans le journal étudiant de l’Université Laurentienne (L’Orignal déchainé) et des revues[6], elle participe à un recueil collectif au début de 2019 : Poèmes de la résistance (Prise de parole). Son premier recueil solo, Premier quart, paraît plus tard la même année[6]. Cette œuvre, saluée par la critique, lui vaut quatre prix littéraires, dont le Prix Trillium et le Prix Champlain[1]; ce dernier est assorti d’une résidence d’écriture d’un mois à la Maison de la littérature, dans le Vieux-Québec[7]. Véronique Sylvain participe ensuite à deux autres collectifs : Imaginer l’après (Prise de parole, 2020) et Projet TERRE (David, 2021).

Les poètes franco-ontariens Michel Dallaire, Patrice Desbiens, Robert Dickson et, plus particulièrement, Robert Yergeau ont nourri l’imaginaire de Véronique Sylvain[6]. La poète a d’ailleurs dédié à la mémoire de ce dernier sa thèse de maîtrise[8]. Ses influences incluent aussi des haïkistes japonais[9].

La poésie de Véronique Sylvain est « habitée par le nord[4] ». Elle rend hommage à la résilience des Franco-Ontariens, en particulier ceux qui, comme les hommes de sa famille, travaillent la terre ou descendent au fond des mines[2].

Œuvres modifier

Poésie modifier

  • Premier quart, Sudbury, Prise de parole, , 105 p. (ISBN 9782897441975)

Collectifs modifier

  • « Elle », dans Andrée Lacelle, Poèmes de la résistance, Sudbury, Prise de parole, , 109 p. (ISBN 9782897441821), p. 39-41
  • « Le corona-vers », dans Imaginer l'après, Sudbury, Prise de parole, , 51 p. (lire en ligne), p. 29-36
  • « Je me répète que... », dans Michel Thérien et Nelson Charest, Projet TERRE, Ottawa, David, , 176 p. (ISBN 9782895977834), p. 126-131

Prix et honneurs modifier

  • 2020 : Lauréate du Prix de poésie Trillium pour Premier quart[1]
  • 2020 : Lauréate du Prix du livre d'Ottawa pour Premier quart[1]
  • 2021 : Lauréate du Prix Champlain pour Premier quart[1]
  • 2021 : Lauréate du Prix émergence AAOF pour Premier quart[1]

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f « Véronique Sylvain », sur lesvoixdelapoesie.ca (consulté le )
  2. a et b Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « La poésie habitée par le nord de la Franco-ontarienne Véronique Sylvain », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  3. Awa Dembele-Yeno, « Véronique Sylvain, finaliste du prix Trillium de poésie 2020 », Le Nord,‎ , p. 11
  4. a et b Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « La poésie habitée par le nord de la Franco-ontarienne Véronique Sylvain », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  5. « Véronique Sylvain remporte le prix du livre d’Ottawa », sur Le Droit, (consulté le )
  6. a b c d et e Andréanne Joly, « Première parution solo pour Véronique Sylvain », sur Le Voyageur, (consulté le )
  7. « Véronique Sylvain et Micheline Marchand remportent le Prix Champlain », sur Le Droit, (consulté le )
  8. Library and Archives Canada, « Item – Theses Canada », sur library-archives.canada.ca, (consulté le )
  9. Sébastien Pierroz, « Paul Ruban et Véronique Sylvain remportent les prix littéraires Trillium », sur ONfr+, (consulté le )

Liens externes modifier