Homme
Journaliste
Master
De droite

Journaliste et économiste, je tente de comprendre le monde dans sa globalité, via l'analyse géopolitique, socioéconomique et culturelle de notre société.

« Guerrier valeureux, porte l’épée de noblesse et d'honneur ! Ton honneur, c'est de courir au combat pour la justice, la clémence et la vérité. (Psaume 44, 4-5) »

Néoconservateur ou conservateur tout court, j'ai choisi d'être en porte-à-faux par rapport à la bien-pensance dominante que l'on retrouve dans le discours politico-médiatique de Belgique francophone. En effet, les médias, pour la plupart, offrent désormais des tribunes au politique, sans aucune critique a posteriori, et ne disposent plus de journalistes réellement compétents pour assurer la fonction de 4ème pouvoir de la presse. Il est donc du rôle du citoyen, de par de nouveaux médias qui ont rendu ceci possible, d'essayer, dans la mesure de ses compétences et des limites démocratiques, de rétablir une vision complexifiée, mais plus juste, des événements contemporains.

De même, je m'oppose à la société de libres penseurs, proches de la franc-maçonnerie, dont je n'apprécie que très peu l'opacité de la structure, ainsi que l'influence sur la société dans son ensemble. Aussi, je n'approuve que peu des solutions apportées par le libéralisme, qu'il soit ultralibéral ou social-libéral. Je suis plutôt en faveur d'un modèle étatique, mais intelligemment pensé et mis en place. Toujours en matière d'orientation politique, je n'ai pas de carte de parti et ne me retrouve pas, complètement, dans une seule famille politique. Des éléments mis en avant par le MR peuvent me parler, mais, d'autres vantés par Ecolo ou le cdH, le peuvent tout autant, de même que certains points évoqués par le PTB ou la N-VA. Toutefois, il est indéniable que mon coeur penche à droite.

A droite toute?

Si les fondements de la droite se confondent, en grande partie, avec mon référentiel de valeurs, je m'éloigne d'une droite extrême, fermée sur elle-même. Deux termes semblent expliquer ma vision des choses, vision que j'essaie de pondérer autant que possible: progresservateur et pessoptimiste.

"Progresservateur", dites-vous? Il s'agit d'un mot-valise (dont je ne détiens guère la paternité) formé de la combinaison des termes "progressiste" et "conservateur". Cette idée, selon moi, s'inspire d'une phrase d'Auguste Comte (cf infra). Celle-ci prône l'ordre comme socle nécessaire — le conservatisme en est une déclinaison — et le progrès pour but. Juger le progrès sur base des expériences et acquis du passés afin de faire avancer la société.

« L'amour pour principe et l'ordre pour base; le progrès pour but. (Auguste Comte) »

Et "Pessoptimiste"? Ici, il en va d'un couple de termes: "pessimiste" et "optimiste". L'interprétation que j'en fais est est assez simple: le pessoptimiste est une personne qui pratique, de par son pessimisme, le doute méthodique cher à Descartes, afin de mettre en lumière tout aspect imparfait. Suite à cela, de par une certaine forme d'optimisme, cette personne développe un discours positif, visant à apporter des solutions aux divers éléments relevés au préalable.