Utilisateur:RogerDesclav/Brouillon

	Robert Goupil
Surnom	Capitaine Goupil
Naissance	18 août 1921; Paris
Décès	26 septembre 1951 (à 30 ans); Corée; Mort au combat
Origine	Française
Arme	Troupes de Marine; Bataillon de Corée; Bataillon Français de L'ONU
Unité	5e RIC 3e RIC; 21e RIC
Grade	Capitaine (26 ans); Lieutenant (20 ans); Sous-lieutenant (18 ans)
Années de service	1941 – 1951
Commandement	21 RIC (2ème Compagnie)
Conflits	Guerre d'Indochine; Guerre de Corée
Hommages	Parrain de la 209e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.
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Le capitaine Robert Goupil, né le 18 août 1921 à Paris, et mort le 26 septembre 1951 en Corée, est un officier des Troupes de Marine française.

Biographie

Jeunesse

Robert GOUPIL est né le 18 août 1921 à Paris dans une famille de quatre enfants, fils d'un polytechnicien, officier du Génie.

Il a très tôt décidé de choisir une carrière militaire. Il s'y prépare à travers divers sports : équitation, tennis, escrime. Dans sa jeunesse, il était studieux et lisait beaucoup, ce qui montre sa prédilection pour l'histoire et la littérature.

En 1938, il prépare le concours d'entrée à Saint-Cyr à la corniche du Lycée HOCHE à Versailles. Élève très talentueux, il est admis pour la première fois en 1939.

Carrière

En 1950, Il décide de partir combattre en Corée, au sein de l'Armée des Nations-Unies, comme un devoir sacré de défense des hommes contre l'oppression. Il prend le commandement de la Compagnie Coréenne affectée au Bataillon Français et s'illustre lors de nombreuses batailles, notamment à TWIN-TUNNELS et CHIPYONG-NI

Faits d'arme

Tout au long de sa carrière, il fait preuve d'un courage exemplaire et de grandes qualités militaires. Il sert successivement aux 4ème et 3ème Régiments de Tirailleurs Tonkinois, puis au 9ème Régiment d'Infanterie Coloniale au Tonkin et en Chine. Au cours de son service en Indochine, il se distingue en participant à des opérations déterminantes, notamment lors de la prise de la ville de Takhek, où il est cité à l'ordre du Corps d'Armée. Sa bravoure et son audace lui valent plusieurs citations à l'ordre de l'Armée et de la Division.

Sa septième citation à l'Ordre du Corps d'Armée souligne son habileté tactique et sa capacité à forcer l'ennemi à se replier.

Fin de carrière

Malgré ses succès et ses capacités reconnues, il tombe glorieusement au combat le 26 septembre 1951, à l'âge de 30 ans. Il est tué par un éclat d'obus de mortier lors d'une contre-attaque à la cote 931 à Crèvecoeur. À titre exceptionnel, il avait été proposé pour le grade de Chef de Bataillon juste avant sa disparition.

Au soir de sa mort, le Général Monclar en personne épinglera la Croix d'Officier de la Légion d'honneur sur sa poitrine.